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souvent nous pique-niquions

souvent nous pique-niquions
souvent nous pique-niquions

souvent nous pique-niquions – Tony Ray Jones, A Day Off, Angleterre 1965-1967

Parce qu’il traquait dans ses photos la folie douce qui gouverne le quotidien des Anglais, Tony Ray-Jones a directement influencé le travail de Martin Parr. Les deux sont exposés à la Galerie Clémentine de La Féronnière à Paris.

Sur les images en noir et blanc, on voit ici un couple d’Anglais, elle en robe longue, lui en chemise blanche, pique-niquant au milieu des vaches. Là, autour d’une minuscule table, des retraités prennent le thé, avec le mot « TEA » écrit au-dessus de leurs têtes en gros caractères. Ailleurs, sur un talus, deux couples en imperméable et bottes de caoutchouc, serviette de table blanche sur les genoux, scrutent le ciel avec des jumelles. Ou encore, sur un autre cliché, un gars en chapeau et cravate, un pied sur l’escabeau et l’autre dans le vide, bricole en équilibre le haut d’une porte. Pour le visiteur de l’exposition « In black & white » , réunissant Martin Parr et Tony Ray-Jones, difficile de dire qui de l’un ou de l’autre est l’auteur de chaque photo. Il y a chez ces deux-là, dans leur observation attentive de la société anglaise, un goût pour l’humour, toujours mâtiné de tendresse. source : telerama.fr

tags : pique-nique entre les vaches, vacances à la campagne