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les réveils mous

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les réveils mous – André Kertész, Pendulum, Distortion, 1938

De son vrai nom Kertész Andor, André Kertész est originaire d’une famille bourgeoise de Budapest. Il est encore jeune quand son père décède, et il est confié à un tuteur, employé à la Bourse de Budapest. Il y travaillera lui-même pendant deux années.
Le baccalauréat en poche, Kertész achète son premier appareil photo moyen-format en 1912. Ce dernier est pour lui comme un bloc-notes. Il photographie alors tout ce qui l’entoure, met en exergue les détails de son quotidien. Il est enrôlé dans l’armée austro-hongroise et réalisera pour son compte personnel des portraits de soldats dans les tranchées. Quelques uns seulement seront publiées sous forme de cartes postales.

Le départ pour la France

Avec la fin de l’Empire austro-hongrois et le décès de son père, Kertész décide, avec le soutien de sa famille, de quitter la misère des campagnes hongroises pour tenter sa chance en France. Il débarque ainsi à Paris en 1923 et se fait appeler André, équivalent français de Andor. Il découvre alors les milieux culturels parisiens, et rencontre Brassaï, Colette ou encore Mondrian.
Ses photographies, essentiellement des portraits et des scènes de rues, témoignent de la vie parisienne, dans les petites ruelles et les endroits délaissés par les touristes et les Parisiens eux-mêmes. Kertész devient en quelque sorte le photographe de l’invisible, qu’il vend sous forme de petites cartes postales pour gagner sa vie.
Proche des milieux intellectuels, en particulier des surréalistes et du mouvement Dada, il préfère néanmoins rester indépendant. Mais cette proximité fera de lui rapidement un maître du portrait d’artiste. source : infotographiste.fr

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tags : Dali, montres molles, surréalisme

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