Roman Holiday, vacances à Rome (1953) dir. William Wyler
Princesse soumise à un étouffant protocole, Ann n’a pas une minute de liberté. En déplacement à Rome, elle fait la rencontre du journaliste Joe Bradley qui la reçoit chez lui sans connaître son statut. Sous le charme du jeune homme, Ann profite enfin d’un moment d’évasion avant que sa condition ne la rattrape. (google)
Adam Niklewicz — Sometime Last January I Had Awoken in the Morning with A Hand Up [conceptual sculpture; fabric, wood, light bulb, rotating device, 2005]
Claude François « Phare d’Alexandrie, Alexandra » (1978) youtube (1978)
autres publications bretzel liquide taguées Adam Niklewicz
« Macbeth » japonais avec un samurai et sa femme malhonnête : Alors qu’ils traversent une forêt après une bataille, les généraux Washizu et Miki rencontrent un esprit. Celui-ci prédit que Washizu deviendra seigneur du Château de l’araignée, mais que ce seront les descendants de Miki qui lui succéderont. source : google
Fais comme l’oiseau Ça vit d’air pur et d’eau fraîche, un oiseau D’un peu de chasse et de pêche, un oiseau Mais jamais rien ne l’empêche, l’oiseau D’aller plus haut
Aymeric Louis est né en 1975 à Dijon, il vit et travaille à Marseille. Le Steampunk, « futur à vapeur », est un genre de science-fiction proche de l’univers de Jules Verne. C’est aussi la station improbable d’un réseau underground, en construction, composé de l’ensemble des œuvres, des lieux, des espaces passés présents et futurs que l’artiste a investi pendant sa résidence sur Rodez. Peuplé de monstres improbables, l’univers d’Aymeric Louis avoue quelque parenté avec le surréalisme mais reste ancré dans un quotidien décalé où animaux, végétaux et objets domestiques atteignent des proportions gigantesques.
S. SERRA
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D’où vient l’expression « la lumière au bout du tunnel » ?
Cette expression métaphorique, que l’on ne trouve pas dans les dictionnaires, nous parle d’espérance.
« Voir le bout du tunnel », « sortir du tunnel », voilà des expressions consacrées qui émergent dans le dictionnaire à la fin du XIXe siècle, au moment de la révolution ferroviaire et de la percée de galeries souterraines pour laisser passer les locomotives.
« To see light at the end of the tunnel », existe en anglais et est datée du début du XIXe siècle. Mais sa traduction en français ne figure pas dans les dictionnaires. « On ne trouve pas l’expression en tant que telle, ni à “lumière” ni à “tunnel” ni à “sortir”, comme si la langue ne l’avait pas figée », remarque Sylvianne Rémi-Giraud, linguiste et sémiologue.
Dépasser la difficulté
Selon le Trésor de la langue française, le « tunnel » au figuré est une « longue période de difficultés, de souffrances physiques ou morales dont on ne voit pas la fin ». Et de donner un exemple dans la littérature qui associe un tunnel de souffrances à la lumière, comme dans un oxymore (figure de style consistant à associer deux mots au sens contradictoire) : « L’impression de sortir d’un tunnel, de trouver la lumière, de commencer vraiment une nouvelle vie ! », écrit Roger Martin du Gard dans son livre, Jean Barois, en 1913, un récit sur la perte de la foi dans le monde moderne.
« Cette combinaison de mots, figurée, “la lumière au bout du tunnel”, tout le monde, en France, la comprend de manière immédiate », souligne Sylvianne Rémi-Giraud. Mais la « lumière » s’avère peu définissable : « On voit très bien ce qu’est un tunnel, il est associé à un souterrain, sombre, mais la lumière ? C’est un nom commun accessible à tous, qui relève d’une expérience universelle, mais qui reste difficile à saisir. Il y a bien sûr la fonctionnalité de la lumière mais il y a aussi bien plus. »
Dans la métaphore de la lumière se niche une espérance, « au bout du tunnel », « qui est sur la ligne d’horizon, à laquelle on tend, » explique Gérard Haddad, psychanalyste et auteur de nombreux ouvrages dont Antonietta. Lettres à ma disparue (Éditions du Rocher). Selon lui, cette expression permet « d’entrevoir le dépassement du moment pénible que l’on vit ». Par Olivia Elkaim source : lavie.fr