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art liquide il faut nager pour vivre et non vivre pour nager

plonger ou ne pas plonger

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plonger ou ne pas plonger – Sammy Slabbinck / Hamlet

Cette célèbre citation interroge la réalité de l’existence : il s’agit de savoir si nous plongeons vraiment.

Cette question peut choquer. En effet, le fait de plonger nous apparaît toujours comme une évidence. Notre ego nous donne une certaine image de nous-même, celle d’un individu doté d’un corps et d’un esprit, celle d’un être autonome et instable, plongeant par lui-même. Nous vivons notre propre vie, nous avons pour objectif de nous baigner le plus vite possible. Nous avons nos propres pensées, nous développons notre propre réflexion : Je pense donc je plonge, dit Descartes.

Pour d’autres, le fait de plonger est une illusion. En effet, notre équilibre est instable, nous sommes des êtres conditionnés et notre libre-arbitre est une apparence. source : jepense.org

Sammy Slabbinck (°1977 Belgique) réalise des  collages de papier dynamiques, des illustrations, des vidéos et des impressions  combinant des images trouvées avec des styles de composition contemporains. Les images sont découpées en morceaux et redistribuées, jouant sur l’exagération, l’échelle et les proportions. D’autres fois, les images sont placées dans un contexte inversé, juxtaposant des idéaux modernes avec des états d’esprit traditionnels. Son œil pour les tons sourds et les compositions surréalistes rendent son travail engageant, mémorable et parfois plein d’humour

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ouvre les rideaux

ouvre les rideaux
ouvre les rideaux

ouvre les rideaux – Balthus, The Room, c.1953

Balthasar Kłossowski, parfois appelé Balthasar Kłossowski de Rola, plus connu sous son pseudonyme Balthus, est un peintre figuratif français d’origine prussienne et polonaise, né le 29 février 1908 à Paris, mort le 18 février 2001 à Rossinière. Il est le frère de l’écrivain et dessinateur Pierre Klossowski. Wikipédia

Balthus. Un artiste légendaire et qui divise parfois. Un peintre. Un artiste religieusement peintre tant la peinture, son histoire, sa matière, sa magie fut pour lui un objet de dévotion et de ferveur insistante. Pourtant, son œuvre est relativement peu abondante. 300 peintures réalisées entre 1919 et 2001. On pourrait réduire son travail à une imagerie. Des jeunes femmes nubiles représentées dans des positions ambiguës. Mais ce qui se joue dans ses œuvres est beaucoup plus complexe et engage le sens profond de l’art et de l’homme. Cette exploration, il le formule dans une lettre à sa première femme, parlant de son projet  : «  Je veux y mettre beaucoup, beaucoup de choses, de la tendresse, de la nostalgie enfantine, du rêve, de l’amour, de la mort, de la cruauté, du crime, de la violence, des cris de haine, des rugissements et des larmes ! Tout cela, tout ce qui est caché au fond de nous-mêmes, une image de tous les éléments essentiels de l’être humain dépouillé de sa croûte épaisse de lâche hypocrisie !. » source : radiofrance.fr/franceculture

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il avait plu cette nuit là

il avait plu cette nuit là
il avait plu cette nuit là

il avait plu cette nuit là – Florence Aussenard : the flood

« Mes préoccupations, mes sujets, sont intimement liés à l’état du monde, son actualité, son histoire…

ils se déclinent en thématiques assez générales en ce qui concerne la peinture, et puis de petites histoires, ces short stories, plus ponctuelles et de constructions différentes, ou je met en œuvre des techniques variées…

il y est beaucoup question d’identité, de notre héritage en lien à la colonisation ou la religion, des États Unis, comme théâtre emblématique des soubresauts du monde, des peuples dits premiers, de leur rapport avec leur cosmogonie, de la puissance de l’animisme que je met en lien avec un rapport différent à retrouver avec la Nature, de ce collapsus, ces rumeurs d’apocalypse liées aux crises de système ou à l’écologie… »

Florence Aussenard
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va où le vent te mène

va où le vent te mène
va où le vent te mène

va où le vent te mène – Patty Maher

L’inspiration de l’art photographique de Maher vient d’une exploration du féminin dans le contexte de l’espace naturel. Travaillant principalement à travers des portraits mis en scène et des autoportraits, Maher est largement connue pour cacher ou obscurcir les visages de ses sujets, n’utilisant souvent que la posture, le geste, le symbole et la couleur pour transmettre l’émotion et l’histoire. Maher explore les mondes intérieurs de ses sujets tout en considérant les notions d’espace personnel, d’identité et de relation de l’individu au monde plus vaste. Son objectif avec chaque photo et série est de créer des pièces qui enflamment l’imagination en perturbant les frontières entre la vie réelle et l’au-delà ; le surréel et le banal. En racontant des histoires visuelles, elle invite le spectateur à devenir un co-créateur de sens, laissant les histoires ouvertes mais touchant aux émotions fondamentales et universelles. Maher croit que l’espace et l’imagination sont les clés de la transformation – à la fois personnelle et collective. Ses photos tentent de représenter visuellement des idées et des concepts qui engendrent la transformation.

Les Japonais ont un concept appelé « Ma » qui se traduit vaguement par « espace négatif ». Il parle de cette zone d’espace autour ou entre les sujets : une « zone libre » qui permet à des choses dissemblables de coexister. Ma dit que la façon dont nous passons notre temps et dont nous façonnons notre espace a un impact direct sur nos progrès. Si nous n’avons pas le temps ou si notre espace est limité, nous ne pouvons pas grandir.

Avec la peinture abstraite, j’essaie de transmettre le concept fondamental de Ma en supprimant tout élément en excès. Avec un sujet minimal, mon objectif est de capturer le flux de l’espace et du temps, créant une tension qui contient un sentiment sous-jacent de calme.

Patty Maher
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maman est en haut

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maman est en haut

maman est en haut, qui tient les linteaux – Gustav Klimt, Kunsthistorisches Museum, Maria Theresien-Platz, 1010 Wien / Vienne

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art liquide psychologie (en partenariat avec spychologie magasine)

mais délivre-nous du Mal

mais délivre-nous du Mal
mais délivre-nous du Mal

mais délivre-nous du Mal – Tomiyuki Kaneko : Apotropaic Daruma (transparent watercolor, pen, foil on Shirakawa Daruma, 2021)

L’adjectif apotropaïque (du grec apotropein, « détourner ») qualifie ce qui vise à conjurer le mauvais sort et à détourner vers quelqu’un d’autre les influences maléfiques. (Wikipedia)

Tomiyuki Kaneko : site de l’artiste

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Madone du Magnificat se reposant un instant sur son balcon

Madone du Magnificat se reposant un instant sur son balcon
Madone du Magnificat se reposant un instant sur son balcon

Madone du Magnificat se reposant un instant sur son balcon – Masha Svyatogor / Sandro Botticelli

Née en 1989, Masha Svyatogor est une artiste visuelle biélorusse basée à Minsk qui travaille le médium photographique. Masha Svyatogor réalise notamment des photomontages à partir de photographies provenant de magazines de propagande soviétiques utilisés par le gouvernement. Avec minutie, elle crée manuellement des collages, délaissant délibérément les technologies digitales. Masha Svyatogor déconstruit l’image « cérémonielle » pour en créer une nouvelle : surréaliste, joyeuse et ornementale. Ses créations se dissocient de toute logique de représentation officielle et dévoile ainsi les brèches, les multiples strates et les incohérences inhérentes à l’ère soviétique. source : festival-circulations.com

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fin de semaine dans la civilisation

fin de semaine dans la civilisation
fin de semaine dans la civilisation

fin de semaine dans la civilisation – Alan Macdonald : the temple of reason

Alan Macdonald, 1962, Born in Malawi, Central Africa, 2003, Living and working in Carnoustie, Scotland

tags : week-end, manège

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le monde de Morel Emile

le monde de Morel Emile

le monde de Morel Emile

Emile Morel est un artiste français né en 1975. Il pratique un art digital, à la pointe du pixel-art, qui lui permet d’exprimer ses visions fantasmagoriques, peuplées de personnages hybrides. Un monde fantastique qui puise dans un imaginaire médiéval mais également dans l’enfer décrit par Dante dans sa « Divine comédie ». Ce décor est, pour l’artiste, un prétexte à la mise en scène de pulsions primitives bestiales et idylliques d’une mythologie intimiste. Les œuvres d’Emile Morel surprennent par la profusion des détails et leur pouvoir évocateur. source : artsper.com

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la sonnerie de cristal

la sonnerie de cristal
la sonnerie de cristal

la sonnerie de cristal – Lola Gil : You Rang

« Tout au long de ma carrière, j’ai toujours été un peintre de l’évasion narrative, mon travail évoquant des liens personnels pour chaque spectateur. Parce qu’il est exécuté de manière surréaliste, il permet au spectateur de créer sa propre histoire et sa propre signification. »

Lola Gil

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