l’équilibre du monde
Magdalena Wanli (instagram)
tags : funambule, boule de noël
les passages zébrés
Phillip Toledano (instagram)
dans la rue d’une ville inondée, un homme noir avance à cheval sur un zèbre
tags : monter à crue, réchauffement climatique blacklivesmatter
Larpoc lempathiqué lavecem la lilièrefem bidoche j’ai lécidédic que ma lommunicationcoque lolitiquepoc se leraifem lésormaidems en louchebem. Je vais légalementoque loumettresas une lopositiomproc de loiluche lendanrem lobligatoirepuche l’asticotssage de l’argomuche des louchébems dès l’écolelem limaireprem.
Landrinessem Lousseauric
par empathie avec la filière viande j’ai décidé que ma communication politique se ferait désormais en louchebem. je vais également soumettre une proposition de loi rendant obligatoire l’apprentissage de l’argot des bouchers dès l’école primaire.
Sandrine Rousseau
(elle était notre guide dans la visite d’un musée qui comportait une piscine dont on entendait le clapotis en contrebas, de l’autre côté du grand escalier dans lequel le groupe s’engageait. « je crois qu’elle veut nous noyer » dis-je au groupe. -bref, j’ai rêvé de Sandrine Rousseau-)
canicule – je me taperais bien une petite glace
tag : cervidé, gourmandise
il y a des pays, où les gens au creux des lits, la chaleur, ils en rêvent, ici, nous vois-tu, nous on marche et nous on sue, nous on crève. (Le champ des partisans de la climatisation)
il y a un an : courir après le bonheur
les poissons prisonniers de la sorcière
tags : petit lac en voie d’assèchement, salière
il y a un an : avant j’étais un bleu, la voisine du dessus
mon nouveau T-shirt en laine mérinos
toujours à l’affut d’innovations technologiques me permettant de me laver le moins possible, je m’étais laissé séduire par l’argumentaire doux d’une jeune décathlonienne aux yeux clairs sur cet article de rêve dont les poils ovins limiterait à coup sûr l’apparition des odeurs de transpiration lors de mes treks en montagne. passons sur l’effet « pull en laine qui gratte à même la peau en plein soleil », générant à lui seul une sudation de boeuf. j’avoue que j’étais sceptique au début mais, après quelques heures, une fois le T-shirt trempé de sueur, je dois reconnaître qu’il faudrait avoir l’odorat particulièrement fin pour déceler un relent de transpiration humaine derrière la puissante odeur de 36 vieux moutons trempés par une averse et enfermés dans une bergerie sans aération qui émane désormais de mon torse velu.
PS : je n’ai pas encore eu l’occasion de tester l’effet de cette fragrance sur les chiens de bergers des alpages, je ne manquerai de venir ici vous en informer, s’ils ne m’ont pas totalement déchiqueté.