Le caracal, aussi appelé lynx d’Afrique, est un excellent siffleur. D’un seul souffle, il est capable de siffler la « lettre à Elise » ! Son coup de sifflet agile et rapide lui permet d’interpeler plusieurs oiseaux à la fois. source : zoo-amneville.com
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Née en 1990 en Chine, diplômée de l’Université de Technologie de Sydney en 2015, a commencé la photographie en 2018, basé à Shanghai.
Toute son œuvre est un autoportrait. Dans son travail, elle combine son corps, ses plantes et ses images miroir, explorant constamment l’état équilibré de coexistence pacifique entre l’homme et la nature. En termes de présentation visuelle, elle tient à créer des images calmes avec un sens de la rigueur et de l’ordre. Ses œuvres montrent rarement son visage intentionnellement car elle veut que le spectateur imagine que le corps sur la photo peut être n’importe qui. Différents spectateurs auront des perceptions différentes de ses œuvres, ce qu’elle trouve le plus intéressant et passionnant dans la photographie.
Il y a deux thèmes principaux dans le travail de Ziqian. Le premier thème porte sur la symbiose entre l’être humain et la nature. Dans une certaine mesure, on peut dire que les êtres humains et le reste du monde naturel sont égaux – nous vivons dans le même monde, respirant le même air, tolérance mutuelle. Dans son travail, elle essaie de trouver un état d’harmonie entre l’homme et la nature, plein de paix et d’émotion, car, dans cet état de symbiose, la beauté sera la plus incarnée.
Le deuxième thème concerne la perspective. Les choses que nous connaissons restent souvent dans une image fixe, mais ce qu’elle essaie de transmettre à travers son travail, c’est de regarder la même chose sous différents angles pour révéler différentes découvertes. Ce n’est pas seulement pour les choses mais aussi pour comprendre les autres et nos cœurs.
D’autre part, son désir le plus profond est la symétrie et l’ordre parfait, tant dans l’apparence des choses que dans les modèles d’interaction humaine, mais c’est trop idéaliste, après tout, la société n’est pas équilibrée, certaines imperfections la rendent réelle. Dans son travail, l’image dans le miroir représente le monde idéalisé dans lequel elle souhaite vivre, et l’intégration avec l’extérieur n’est qu’un rappel de respecter et de reconnaître le déséquilibre dans le monde réel, mais aussi d’adhérer à l’ordre et aux principes de nos coeurs.
Dans son travail, elle souhaite donner au public un petit monde calme mais pas plat. Elle veut montrer aux femmes à l’extérieur leur force douce et délicate et intérieure. C’est une de ses attentes. L’une des raisons pour lesquelles elle choisit l’autoportrait est qu’il s’agit pour elle du meilleur moyen de communiquer avec elle-même et de mieux se connaître.
L’autre raison est qu’elle souhaite ralentir le temps, s’intégrer aux choses qui l’entourent, découvrir et observer leurs changements, c’est pourquoi les fleurs et les fruits sont devenus des parties dérivées de son corps dans ses œuvres. De nos jours, le rythme de vie des gens devient de plus en plus rapide et l’environnement environnant est toujours très bruyant, il est donc facile d’ignorer les petits détails autour et les vrais sentiments dans le cœur. Pour elle, la fusion est acceptation. Être capable de percevoir et de reconnaître les changements subtils des choses qui nous entourent, c’est accepter le nouveau moi. source : ziqianqian.net
Les femmes ont toujours travaillé. On ne le dit pas assez, on ne le voit pas vraiment et même, semble-t-il, on ne veut pas le savoir. Pourquoi ? Serait-ce, paradoxalement, à cause de la banalisation du travail féminin dans le paysage social d’aujourd’hui ? Bientôt, on raisonnera en termes de parité : douze millions d’actives, pour quatorze millions d’actifs au recensement de 1999. Et chacun-e de souligner les formidables mutations que ces chiffres suggèrent. Et pourtant, les femmes ont toujours travaillé : depuis deux siècles, il ne s’agit pas seulement de quelques marginaux « travaux de femmes », mais d’une importante place dans la population active, au bas mot le tiers : 6,2 millions d’actives recensées en 1866, plus de 7 millions en 1911 comme en 1921 et un peu moins en 1931, 6,6 en 1954, plus de 7 millions à nouveau en 1968
Ces chiffres parlent bien sûr d’eux-mêmes, d’autant qu’ils sont sous-évalués, des centaines de milliers d’agricultrices, d’épouses d’artisans ou de commerçants travaillant dans l’ombre des statistiques, sans compter la présence de dizaines de milliers de congréganistes travaillant comme religieuses et infirmières, même après la laïcisation de la République
L’immémorial travail des femmes, dans le cadre ou non d’un salariat formel, paraît l’un des grands impensés des analyses sur notre société contemporaine, pour au moins deux raisons entrecroisées. D’une part, le travail est, dès les années 1830-1850, conçu comme un des attributs de la citoyenneté, il remplace la propriété ; or, privées du droit de vote et d’éligibilité, les femmes ne furent pas, mentalement et politiquement, incluses dans cet ensemble
D’autre part, cette organisation réglée de l’invisibilité du travail des femmes permettait d’accréditer l’une des représentations majeures de la nouvelle société élaborée au 19e siècle, à savoir la séparation des sphères publiques et privées, avec l’assignation des femmes à la seconde : décrites comme inactives, ou ponctuellement actives, les femmes pouvaient ainsi être dénoncées comme l’armée de réserve du capitalisme et, aussi, comme concurrentes des hommes. source : Sylvie Schweitzer, cairn.info