L’ombre de ton ombre – Mithun H : léopard avec ombre de panthère noire
« Laisse-moi devenir L’ombre de ton ombre L’ombre de ta main L’ombre de ton chien Mais Ne me quitte pas »
Jacques Brel
Le photographe animalier Mithun H s’est fait un nom en capturant de magnifiques clichés de grands félins et d’autres animaux dans la forêt de Kabini au Karnataka, en Inde, et sa documentation sur la panthère noire nommée Saaya est présentée dans la série National Geographic, « The Real Black Panther . » Mais une photographie récente intitulée «Le couple éternel» est particulièrement remarquable. La photo époustouflante montre que Saaya ressemble à l’ombre parfaite de son compagnon léopard, Cléopâtre
J’avais attendu six jours pour cela au même endroit car je pouvais entendre la Panthère et la Cléopâtre s’accoupler à environ 100 mètres dans les sous-bois épais mais je ne pouvais pas les voir en raison de la visibilité limitée. Ils avaient fait une grosse tuerie et ne bougeraient pas tant que ce n’était pas fini. C’est là que les connaissances et les années d’expérience dans le suivi et le suivi de la Panthère se sont avérées utiles. Je devais juste attendre sur l’un de ses chemins préférés car c’était l’endroit où il l’aurait car c’était la limite de son territoire, et il l’a fait après six jours. Ce fut cependant une attente fructueuse. Je pourrais attendre six ans pour un moment comme celui-ci. source : ichi.pro
la mère du veau sur un renard perchée (fable de Jean de la Fontaine) – Bruno Pontiroli : Vacherie III (oil on wood panel, 2022)
La mère du veau, sur un renard perché, Tenait en ses pis une promesse de fromage. Maître Renard, par l’odeur alléché, Lui tint à peu près ce langage : Et bonjour, Mère du veau, Que vous êtes jolie ! que votre fils est beau ! Sans mentir, si votre affinage Se rapporte à votre cambrage, Vous êtes la belle de Cadix des hôtes de ces bois. À ces mots la mère du veau ne se sent pas de joie, Et pour montrer sa belle voix, Elle ouvre une large gueule et meugle trois fois.
Né en 1981, Bruno Pontiroli crée des univers surréalistes habités par des personnages fantastiques: centaures, sirènes, et autres créatures s’amusent à contredire toutes les lois de la nature. Dans cette peinture poétique et mystérieuse, on y voit l’improbable se concrétiser. L’artiste donne vie à tous nos rêves d’enfants et apporte un nouveau regard sur le monde. (Artsper)
S’ils ont su conquérir l’hexagone par la fraîcheur de leur musique, leur humour et leur charme, les Beatles n’en doivent pas moins à la culture de notre pays l’une des caractéristiques qui fit toute leur singularité au début de leur célébrité : leur fameuse coupe de cheveux à frange, dite « coupe à la Jules César » qui, paradoxe plutôt savoureux, choqua tant les mentalités dans la société française de l’époque. L’histoire de cette coiffure, devenue en quelques mois à peine la « coupe Beatles », au point même de symboliser l’image du groupe dans le monde entier et de s’imposer comme une véritable marque de fabrique, est assez piquante.
Au cours de leur premier séjour en Allemagne en 1960, les Beatles – qui comptaient encore parmi eux le bassiste et peintre Stuart Sutcliffe – avaient fait la connaissance d’étudiants aux Beaux-Arts issus de la bourgeoisie de Hambourg : la Photographe Astrid Kirchherr, son petit ami de l’époque, Klaus Voormann et un autre Photographe, Jürgen Vollmer. Ces jeunes intellectuels avant-gardistes, que l’on surnommait les « Exis » en raison de leur intérêt pour l’Existentialisme récemment mis à la mode par l’œuvre théâtrale de Jean-Paul Sartre, étaient fortement imprégnés de culture française. Ils écoutaient les disques d’artistes comme Edith Piaf, Juliette Gréco, Gilbert Bécaud ou Mouloudji, et se ruaient sur les salles de cinéma qui projetaient des films français (notamment ceux de Jean Cocteau). Leurs acteurs favoris étaient Jean Marais, Gérard Philippe, et ceux de la Nouvelle Vague, comme Jean-Claude Brialy, héros du film de Claude Chabrol, Le Beau Serge. C’est précisément de la façon dont était coiffé Jean-Claude Brialy que Klaus Voormann s’inspira, et il demanda à Astrid Kirchherr de lui retailler les cheveux pour les peigner de cette manière. Il fut ainsi le premier à avoir adopté cette coupe à frange, plate sur le dessus, avec une raie au milieu. Jürgen Vollmer lui emboîta rapidement le pas, la nouvelle coiffure se révélant pour lui une excellente façon de protester contre l’insupportable carcan des conventions bourgeoises de Hambourg. La mode des coiffures en Pilzen Kopf (« têtes de champignons ») était née.
En avril 1961, alors que les Beatles effectuaient leur second séjour à Hambourg, Stuart Sutcliffe (devenu entre-temps le fiancé d’Astrid Kirchherr) fut le premier membre du groupe à laisser tomber, sous l’influence d’Astrid, sa « banane » de rocker pour la nouvelle coupe en vogue chez les « Exis ». Lorsqu’il arriva au Top Ten – le club où se produisait le groupe – coiffé de cette façon, il fut l’objet de tels sarcasmes de la part des quatre autres Beatles qu’il préféra renoncer provisoirement et se repeigner comme un Teddy Boy. Fort du soutien d’Astrid, il revint cependant peu après au club, de nouveau coiffé avec la frange, et cette fois il tint bon en dépit des moqueries. George Harrison fut même lui aussi conquis par la nouvelle apparence de Stuart et demanda à Astrid Kirchherr de lui couper les cheveux à l’identique. Lennon et McCartney restèrent cependant réfractaires pendant encore quelques mois.
Il fallut attendre le début octobre 1961 pour que John et Paul changent d’avis et se décident d’adopter à leur tour la coiffure Pilzen Kopf. A l’occasion des 21 ans de Lennon, McCartney et lui s’étaient rendus quelques jours en vacances à Paris (en train et auto-stop), et ils avaient retrouvé là-bas leur ami allemand Jürgen Vollmer, qui séjournait depuis environ un mois dans la capitale française où il travaillait pour un Photographe. John et Paul (qui s’étaient achetés des capes et des pantalons à pattes d’éléphant au marché aux puces) remarquèrent que certains étudiants français portaient la fameuse coiffure à frange semblable à celle de Jürgen. Finalement les deux Beatles insistèrent eux-mêmes auprès de leur ami afin qu’il leur coupât les cheveux de la même façon, ce que le Photographe fit de bonne grâce dans sa chambre d’hôtel du Quartier latin (les cheveux coupés de Lennon et McCartney furent négligemment repoussés du pied sous le lit de Jürgen, ce qui lui valut pas mal de réprimandes de la part de la concierge !) Vollmer leur fit néanmoins une coupe légèrement différente de la sienne, avec la raie sur le côté, et c’est ainsi que naquit la « coupe Beatles », largement inspirée de la mode française. Seul Pete Best – le premier batteur du groupe – resta fidèle à sa coiffure à la Tony Curtis jusqu’à son renvoi du groupe, le 16 août 1962, une éviction qui n’avait toutefois rien à voir avec son refus de modifier l’apparence de sa chevelure… Son remplaçant, Ringo Starr, fut tout de même prié de raser sa barbe et d’adopter la nouvelle coupe à frange « à la française » qui allait sous peu conquérir et révolutionner la planète entière ! source : yellow-sub.net
Les Beatles souhaitaient montrer qu’il faut aller plus loin que ces rivalités, les dépasser et ainsi n’être qu’amour. Cette introduction sert donc à appuyer leurs propos. Voilà pourquoi l’on entend la Marseillaise au début de la chanson All You Need is Love des Beatles. d’après pourquois.com
A dix jours du premier tour de l’élection présidentielle, la candidate socialiste Anne Hidalgo a appelé jeudi les électeurs et militants socialistes à « ne pas raser les murs » lors du scrutin et à « être fiers » des grandes conquêtes sociales de leur parti, lors d’un déplacement à Liévin (Pas-de-Calais).
« Je demande aux socialistes, encartés ou de cœur, de ne pas raser les murs, de ne pas baisser la tête et d’être fiers », car « si nous n’avions pas été là, ce pays n’aurait pas été le même », a insisté la candidate du PS. A la peine dans les sondages, la maire de Paris se refuse à toutes conclusions par anticipation et estime que les jeux ne sont pas encore faits. source : Le Monde
poisson d’avril ne te découvre pas d’un fil – en mai, sors des eaux si cela te plaît
Tout le monde connaît le dicton populaire : « en avril, ne te découvre pas d’un fil, en mai fais ce qu’il te plaît ». Mais qui en connaît l’origine ? Et surtout, y a-t-il un fond de vérité ?
Les adages, relevant de la tradition orale, sont difficiles à dater. Quoi qu’il en soit, à l’origine, il y a toujours une étude attentive de la nature. Les anciens ont longtemps observé les poissons et étudié les changements de temps avant de les transcrire en dictons populaires. Aujourd’hui, la technologie aidant, on peut expliquer plus « scientifiquement » les phénomènes météorologiques. source : weekly.fr
je n’ai pas peur des femmes puissantes – Alligator Shoes (chaussures en croco) by George Febres, 1975
George Febres était un peintre d’origine équatorienne, acclamé internationalement pour son style follement imaginatif et ses « jeux de mots visuels » humoristiques. Wikipedia