l’oeil étréci des oiseaux de nuit
Étiquette : arbre
la paille qui est dans l’œil de ton frère
Josefina Miralles Nobell, dite Fina Miralles : relations du corps avec les éléments naturels. Corps couvert de paille. 1975, épreuve argentique, image de l’action de janvier 1974 à Sabadell, Barcelone
Artiste conceptuelle espagnole.
Josefina Miralles Nobell, dite Fina Miralles, suit des études d’art à l’Académie catalane des beaux-arts de Sant Jordi, à Barcelone. Elle séjourne ensuite en Italie, en France et en Amérique latine, entre autres, avant de s’installer à Cadaqués (Espagne). Elle entame une carrière artistique dans les années 1970, en étroite association avec le groupe conceptuel catalan. À côté de sa production artistique, F. Miralles joue alors un rôle majeur dans la fondation et la direction d’espaces essentiels pour l’art contemporain en Catalogne, comme la salle Vinçon et l’Espace 10 de la fondation Joan Miró, tous deux à Barcelone, et la Sala Tres à Sabadell.
L’œuvre de F. Miralles est marquée par la relation avec la nature, la dialectique entre le naturel et l’artificiel, la mise en question de la frontière entre l’humain et l’animal. Cet intérêt est sensible dans des pièces comme Translacions. Dona-arbre [Translations. Femme-arbre, 1973] et dans des expositions comme Naturaleses naturals (1973) ou Imatges del zoo (1974), qui inscrivent sa production dans le champ du land art. Elle a par ailleurs à cœur d’enraciner ses réalisations dans la culture populaire, en particulier catalane – préoccupation qu’elle partage avec d’autres artistes conceptuel·le·s, avec lesquel·le·s elle organise l’exposition collective Valors actuals del costumari català (1976).
Lola Visglerio Gómez. Traduit de l’espagnol par Laurent Perez.
autre publication taguée Fina Miralles
qui a peur de l’automne ?
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le funambule liquide
s’asseoir en pleine nature
Plant Chair / fauteuil de feuilles
il y a deux ans : reprendre le chemin de l’école
allez – dis-le que tu es un pian
allez – dis-le que tu es un pian
Alors d’une voix minuscule, Darwyne répète :
— Je suis un pian.
— C’est ça. Un petit pian dégueulasse
Et l’enfant dit plus fort :
— Un petit pian dégueulasse. Je suis un petit pian dégueulasse.
— Bon qu’à faire honte à sa mère.
— Bon qu’à faire honte à sa mère. Je suis un petit pian dégueulasse bon qu’à faire honte à sa mère. Une sale bête. Un sale macaque.
— Voilà. Et tu sais où c’est, la place des animaux ?
Colin Niel : Darwyne, éditions Rouergue Noir
superbe roman, pour qui aime la forêt
Le Pian de Guyane (opossum commun) est un petit marsupial aux oreilles noires et parfois blanches. Dans cette région d’outre mer, on y trouve 2 espèce de pian: le pian noir et le pian blanc. Il mesure 50 cm et possède une queue rétractable tout aussi longue. On le compare à un gros rat. Son nom est une déformation du mot « puant ».