lundi : au travail – Daryl Hall & John Oates – Out Of Touch
Shake it up is all that we know Using the bodies up as we go I’m waking up to fantasy Secouer est tout ce que nous savons Utiliser les corps au fur et à mesure Je me réveille avec de la fantaisie
You’re out of touch I’m out of time But I’m out of my head when you’re not around
Bonjour, je m’appelle Guilherme Infante, j’ai la trentaine, je viens du Minas Gerais et je travaille comme dessinateur et écrivain depuis environ une demi-décennie, produisant principalement des webcomics à travers le personnage Capirotinho .
La page qui a donné naissance à tout ici est née comme une thérapie et un passe-temps, mais après la croissance du public sur les réseaux sociaux, j’ai réussi à lancer mon premier livre avec des dessins animés à la Bienal do Rio 2017 et, depuis lors, j’ai a publié sept autres livres avec des bandes dessinées, de la poésie et des illustrations. Certains, malheureusement, sont déjà épuisés.
tags : le drapeau noir flotte sur la marmite, anarchie
le monde change – Gianluca Gambino aka Tenia : la métamorphose
le monde change – Gianluca Gambino aka Tenia : la métamorphose
» En se levant un matin après une nuit de rêves inquiétants, Gregor Samsa se découvrit transformé, dans son lit, en un énorme insecte. «
Ce sont les premiers mots de « La métamorphose » de Kafka (1912),
le début de la lente « mort » psychique et physique du « voyageur de commerce ». Quelques lignes plus loin, Samsa-cafard découvre une partie de son ventre « couverte de nombreux petits boutons blancs qu’il ne pouvait expliquer. Il essaya de les toucher avec une de ses pattes, mais il dut la retirer immédiatement, car à leur contact, il éprouva une sensation de froid. » Peut-être que cette sensation de froid indique la double « peine » de Kafka : l’une, envers son corps à travers les premiers symptômes d’une maladie dont il mourut quelques années plus tard, l’autre, liée à un interdit œdipien présent depuis toujours et révélée par son amour pour Felice Bauer, rencontrée quelques mois plus tôt. Notre hypothèse est que Kafka réagit à la « sensation de froid » à travers une intention psychique inconsciente destructive irrationnelle, mais triomphante, parce qu’elle « confirme » le destin déjà écrit d’un échec œdipien : ici Laios triomphe et tue Œdipe. Le cafard kafkaïen est-il une illusion capable de s’étendre à la condition humaine tout entière (comme on l’interprète habituellement), ou s’agit-il d’un verdict inscrit dans le corps et prononcé par un Surmoi implacable, entraînant une maladie destructrice ?
Dans Le procès, Josef K. écrit : « un seul bourreau pourrait remplacer le tribunal entier ».
Pour lui, en effet, le bourreau gagne toujours son combat, car cette authentique transformation du destin est impossible. Tandis qu’elle le fut pour Freud durant les mêmes années (à l’époque de la première Guerre Mondiale). Face au traumatisme de la décadence, les autobiographies involontaires suivent deux chemins différents : Freud réécrit l’Œdipe comme Histoire et le relance dans le temps, Kafka réécrit l’Œdipe comme Maladie et y met fin. Ainsi, chez Kafka ne domine pas la Transformation, mais la Métamorphose, c’est-à-dire la mutation totale sans lien avec l’état précédent. Gregor Samsa ne se transforme pas, il se mue en cafard. Nous avons mutation et violence, mais il nous manque la troisième composante nécessaire l’invariance, selon Bion pour parler de transformation catastrophique : il ne reste rien du passé qui garde un minimum de continuité. Kafka ne souhaite pas changer, il veut plutôt que la réalité fasse un pas en arrière, que la vie reprenne son cours normal, comme par magie :
Le terme « métamorphose » issu du Grec, signifie « changement total ».
(…) Pour que la métamorphose se produise, le moi doit se déplacer par segments massifs, condensés, non suffisamment dissociés ou différentiés entre eux, et ainsi le passage d’un fragment du moi à un autre est un véritable changement de personnalité, une métamorphose. C’est ce que j’appelle objet agglutiné ou relation objectale agglutinée ». (Bleger, 1967, p. 101). « . Ainsi tout est réaménagé et acquiert un sens nouveau. C’est une réorganisation dans laquelle tous les éléments sont classés dans un ordre différent et s’adaptent à un moi situé à un niveau régressif, magique (…) C’est la rencontre avec une image interne, idéalisée, et c’est pour cela qu’elle apparaît avec les caractéristiques de la prédétermination ». Si : « La régression est trop intense, on court le risque de se dissiper et le contact avec l’autre devient indispensable pour circonscrire la régression et configurer à nouveau la personnalisation « en se reflétant dans l’autre » ; il s’agit donc d’une recherche de limites » (Bleger, 1967, p. 102). source : CAIRN
je commence à être un peu agacé par ces centaines de commentaires lapidaires type CGI, Fake !, Photoshop ! par les nouveaux experts du fact–checking sur des vidéos qui n’ont que peu de prétention à la réalité (et encore moins à la Vérité) mais ne sont pour moi le plus souvent qu’une part de rêve.
Je suis un être humain – Mark Merrickberg (The Metavers Man) : I am a human being
Je suis un être humain
Mark Merrickberg (The Metavers Man) : I am a human being
Mark Elliot Zuckerberg : Je ne suis pas un robot ! Je suis un être humain ! Je suis… un homme ! (The Facebook Man, 1980, dir. David Lynch) IMDB
« Le métavers est la prochaine évolution des relations sociales. L’objectif de notre entreprise est de promouvoir le métavers, nous changeons notre nom afin d’illustrer notre engagement dans ce futur » source : Meta
pour la saint-valentin je repasse mon linge moi-même
pour la saint-valentin je repasse mon linge moi-même
je fais la même chose le 8 mars, journée internationale des droits des femmes ; il n’y pas plus grande preuve d’amour.
ma bible est au feminin.com , particulièrement leur page de conseil pour être une bonne ménagère : les bon gestes pour bien repasser :
« Le repassage n’est pas seulement la tâche ménagère ingrate par excellence, c’est également un exercice périlleux pour nos vêtements. Comment repasser nos chouchous sans risquer de les abîmer ? On vous donne toutes les astuces pour maîtriser l’art du repassage.«