
la gueule béante des fleurs – Percy Smith, Birth of a Flower, 1910
An extract from the hand-tinted film by naturalist and photographer Percy Smith (1880-1944). A fine example of early time-lapse photography. youtube
la gueule béante des fleurs – Percy Smith, Birth of a Flower, 1910
An extract from the hand-tinted film by naturalist and photographer Percy Smith (1880-1944). A fine example of early time-lapse photography. youtube
la nuit du chasseur (The Night of the Hunter) est un film noir américain réalisé par Charles Laughton, sorti sur les écrans en 1955.
Un prêcheur inquiétant poursuit dans l’Amérique rurale deux enfants dont le père vient d’être condamné pour vol et meurtre. Avant son incarcération, le père leur avait confié dix mille dollars, dont ils ne doivent révéler l’existence à personne. Pourchassés sans pitié par ce pasteur psychopathe et abandonnés à eux-mêmes, les enfants se lancent sur les routes. allocine
chasseurs de nazis (France Culture)- The Blues Brothers, John Landis, 1980
Jake et Elwood Blues veulent reformer leur groupe de rhythm’n’blues et donner des concerts afin de gagner les 5000 dollars nécessaires à la survie de l’orphelinat de leur enfance, menacé de fermeture par le fisc. Leur projet s’annonce difficile à réaliser. Poursuivis par la police, une bande de néonazis, des musiciens et une femme mystérieuse, animée d’une rancune tenace… Google
bonjour les amis – David Lynch Eraserhead, 1977
Un homme est abandonné par son amie qui lui laisse la charge d’un enfant prématuré, fruit de leur union. Il s’enfonce dans un univers fantasmatique pour fuir cette cruelle réalité. Allocine
tags : alien, spermatozoïde, joie de vivre, bonne humeur
journée internationale des droits de la – en cinq lettres
Spellbound, la maison du docteur Edwardes, dir. Alfred Hitchcock, 1945
tags : mots croisés, lunettes
le cardeur américain est un film français de François Truffaut (durée : 15 minutes) de 1973 sur la crise de l’industrie textile aux Etats-Unis.
Ce film à la fibre sociale démèle la trame de l’histoire, celle d’une toile (à matelas) en train de se faire et comme tout art poétique, c’est un film sur ce qu’il est en train de faire, c’est un film sur le cinéma et un film de cinéma.
Dans « le cardeur américain », Truffaut voulait, par opposition au documentaire ouvrier, qu’il haïssait, faire une fiction qui était pour lui un mensonge organisé.
Hélène Frappat
« Les films sont comme des blue-jeans dans la nuit »
madame rêve
Belladonna of Sadness, Eiichi Yamamoto, 1973
Madame rêve d’atomiseurs
Et de cylindres si longs
Qu’ils sont les seuls
Qui la remplissent de bonheur
Madame rêve d’artifices
De formes oblongues
Et de totems qui la punissent
Rêve d’archipels
De vagues perpétuelles
Sismiques et sensuelles
D’un amour qui la flingue
D’une fusée qui l’épingle
Au ciel
Au ciel
Portrait de la jeune fille en feu – Alice Wellinger, slip
Tableau d’une révolution amoureuse
Céline Sciamma filme la troublante rencontre entre deux jeunes femmes, une peintre (Noémie Merlant) et son modèle (Adèle Haenel), dans la Bretagne du XVIIIe siècle.
Pour que Marianne et Héloïse se rencontrent, il faut passer la mer. Sur une rive, une jeune femme peintre, convoquée par une comtesse qui voudrait qu’elle fasse le portrait de sa fille, afin de l’envoyer au fiancé de cette dernière, un aristocrate italien. Sur l’autre rive, qui borde une île ou un promontoire entouré par l’Atlantique, la promise à peine sortie du couvent, où elle aurait dû passer sa vie si son aînée n’était pas morte. source : Le Monde
Alice Wellinger est une artiste basée en Autriche | illustrateur.
Sous son travail éditorial, elle développe son art personnel, surréaliste,
ironique, traitant des troubles du quotidien et des souvenirs d’enfance.
autres publications bretzel liquide taguées Alice Wellinger
un om nouveau – fantastic planet, la planète sauvage, Rene Laloux, Roland Topor, 1973
Sur la planète Ygam, les enfants des draags raffolent de minuscules animaux familiers, les oms, ramenés d’une lointaine planète dévastée, Terra. Terr est un bébé dont la mère, une om sauvage, meurt lorsque des enfants draags s’amusent. source : Wikipedia
La planète sauvage sur youtube
Kiev mon amour / 生きる (Ikiru) 1952, dir. Akira Kurosawa / Marguerite Duras
LUI : Tu n’as rien vu à Kiev. Rien
« Je te rencontre.
Je me souviens de toi.
Qui est tu ?
Tu me tues.
Tu me fais du bien.
Comment me serais je doutée que cette ville était faite à la taille de l’amour ?
Comment me serais je doutée que tu étais fait à la taille de mon corps même ?
Tu me plais. Quel événement. Tu me plais.
Quelle lenteur tout à coup.
Quelle douceur.
Tu ne peux pas savoir.
Tu me tues.
Tu me fais du bien.
Tu me tues.
Tu me fais du bien.
J´ai le temps.
Je t´en prie.
Dévore-moi.
Déforme-moi jusqu´a la laideur.
Pourquoi pas toi ?
Pourquoi pas toi dans cette ville et dans cette nuit pareille aux autres au point de s´y méprendre ?
Je t´en prie…
(…)
Je te rencontre.
Je me souviens de toi.
Cette ville était faite à la taille de l´amour.
Tu étais fait à la taille de mon corps même.
Qui est tu ?
Tu me tues.
J´avais faim. Faim d´infidélités, d´adultères, de mensonges et de mourir.
Depuis toujours.
Je me doutais bien qu´un jour tu me tomberais dessus.
Je t´attendais dans une impatience sans borne, calme.
Dévore-moi. Déforme-moi à ton image afinqu´aucun autre, après toi, ne comprenne plus du tout le pourquoi de tant de désir.
Nous allons rester seuls, mon amour.
La nuit ne va pas finir.
Le jour ne se levera plus sur personne.
Jamais. Jamais plus. Enfin
Tu me tues.
Tu me fais du bien.
Nous pleurerons le jour défunt avec conscience et bonne volonté.
Nous aurons plus rien d´autre à faire que, plus rien que pleurer le jour défunt.
Du temps passera. Du temps seulement.
Et du temps va venir.
Du temps viendra. Où nous ne saurons plus nommer ce qui nous unira. Le nom ne s´en effacera peu à peu de notre mémoire.
Puis, il disparaîtra tout à fait. »
tag : Hiroshima