Héritier débauché, officier, explorateur, prêtre : les mille vies de Charles de Foucauld, canonisé par le pape François
Ancien officier de l’armée française à la jeunesse tumultueuse, aventurier au Maroc puis religieux en Algérie, Charles de Foucauld doit être canonisé dimanche. source : lemonde.fr
Comment reconnaître une relation fusionnelle ? Constantin Brancusi, The Kiss, 1912
BRANCUSI ET LA MODERNITÉ : UNE POSITION PARADOXALE
Après avoir découvert les thèmes majeurs de son œuvre entre 1909 et 1925 (Le Baiser, L’Oiseau, La Colonne sans fin, Les Coqs…), Brancusi ne fera que les reprendre inlassablement, souvent avec d’infimes variations. Au sein de la modernité en train de se constituer, les mouvements d’avant-garde ont peu d’influence sur son travail. Il est davantage intéressé par les bois sculptés de Gauguin, qu’il voit dans la rétrospective consacrée à l’artiste en 1906 au Salon d’automne à Paris. En réalité, il ne rencontre pas vraiment de modèle dans la sculpture occidentale et, comme le font nombre d’artistes de son époque, il s’intéresse à d’autres civilisations, celles de l’Asie et de l’Afrique, présentes dans les collections du Musée Guimet, du Musée du Louvre ou du Musée d’ethnographie du Trocadéro. Les références à un art archaïque lui permettent d’extraire son œuvre des contingences des styles propres à son époque, et d’inscrire ses sculptures dans une dimension plus universelle.
SÉRIALITÉ ET PERCEPTION DE L’ESPACE
Dans le même temps, lorsque Brancusi affirme : « Ce n’est pas la forme extérieure qui est réelle, mais l’essence des choses. Partant de cette vérité, il est impossible à quiconque d’exprimer quelque chose de réel en imitant la surface des choses », il est profondément ancré dans une pensée qui structure tout l’art du vingtième siècle, depuis Kandinsky, Mondrian ou Malevitch, jusqu’à Yves Klein, Richard Serra ou les artistes minimalistes américains des années soixante. L’artiste minimaliste américain, Carl Andre, dans sa sculpture intitulée 144 Tin Square, composée de 144 carrés d’étain de même dimension disposés au sol pour former un carré, dira n’avoir fait que mettre à plat La Colonne sans fin de Brancusi. La sérialité potentiellement infinie des Colonnes et l’importance que Brancusi accorde à la perception de l’espace dans lequel ses œuvres s’inscrivent définiront une grande partie de la sculpture contemporaine à partir des années cinquante.
Au début du siècle, Brancusi partage l’intérêt de ses contemporains pour la Théosophie. Cette doctrine, selon laquelle l’homme est tombé de l’ordre divin dans l’ordre naturel et tend à remonter vers son état premier, est très répandue dans les milieux artistiques. Cette pensée influence des artistes comme Kandinsky, Kupka ou Piet Mondrian.
LA PURETÉ D’UNE HÉLICE
Brancusi est aussi l’ami intime de Marcel Duchamp, d’Erik Satie, de Fernand Léger, de Man Ray ou de Tristan Tzara. En 1912, il visite avec Duchamp et Léger le Salon de la Locomotion Aérienne à Paris. Devant une imposante hélice d’avion, Duchamp leur demande si un artiste aujourd’hui est capable de faire une œuvre aussi belle et pure que cette hélice. A cette époque, Brancusi a commencé le cycle des Oiseaux, thème qu’il développera jusqu’à obtenir un pur élan ascensionnel. Cette anecdote montre aussi comment sa sculpture, qui fait référence à des sources anciennes et intemporelles, peut entrer en correspondance avec la modernité. La beauté des objets produits par l’industrie passionne cette génération d’artistes du début du 20e siècle.
Autre correspondance avec la modernité : en 1926, lors de son premier voyage à New York, Brancusi souhaite ériger une Colonne sans fin monumentale au cœur même de Central Park. En 1956 c’est une Colonne haute de 400 mètres qu’il souhaitera réaliser à Chicago. source : centrepompidou.fr
Alerte au moustique ! La majorité des départements français sont en alerte rouge selon le site Vigilance moustiques. Dès le 1er mai, les autorités sanitaires ont lancé l’alerte concernant sa prolifération un peu partout sur le territoire français. Le moustique-tigre est déjà bien présent sur le territoire, mais sa présence devrait être encore plus importante dans les prochains jours à cause de la hausse des températures. Pour se développer, les larves de moustiques ont d’abord besoin d’humidité, mais surtout de chaleur. Avec les températures estivales attendues dans les prochains jours, par exemple 32 °C à Bordeaux, « les moustiques-tigres vont proliférer », alerte Stéphane Rober. source : europe1.fr
Ouvre un livre c’est lui qui t’ouvrira – Egon Schiele / proverbe chinois
Ce proverbe est chinois, mais il pourrait aussi être « Jean-Paul II –sien ». En effet, de la maternelle à JP2Sup, en passant par le Collège, la SEGPA et le Lycée, nous avons cette certitude – fondée sur l’expérience – que la lecture est vraiment précieuse et source d’une richesse dont nous ne voulons pas nous passer. Ni nous, ni nos élèves.
En Conseil d’Établissement, au premier trimestre, nous avons évoqué la question (adoptée à l’unanimité) de l’instauration d’une « pause-lecture », qui concernerait tous les membres de l’Institution, élèves comme adultes. Un petit quart d’heure de « lecture offerte », où chacun arrêtera ce qu’il fait pour prendre le temps de lire. Le livre de son choix, qu’il s’agisse d’un roman, d’une BD, d’un livre de cuisine, d’un ouvrage spirituel, d’un conte de fée… source : jean paul 2.fr