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les ouvrières

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les ouvrières – Irene Wijnmaalen

Irene Wijnmaalen, photographe

Les femmes ont toujours travaillé. On ne le dit pas assez, on ne le voit pas vraiment et même, semble-t-il, on ne veut pas le savoir. Pourquoi ? Serait-ce, paradoxalement, à cause de la banalisation du travail féminin dans le paysage social d’aujourd’hui ? Bientôt, on raisonnera en termes de parité : douze millions d’actives, pour quatorze millions d’actifs au recensement de 1999. Et chacun-e de souligner les formidables mutations que ces chiffres suggèrent. Et pourtant, les femmes ont toujours travaillé : depuis deux siècles, il ne s’agit pas seulement de quelques marginaux « travaux de femmes », mais d’une importante place dans la population active, au bas mot le tiers : 6,2 millions d’actives recensées en 1866, plus de 7 millions en 1911 comme en 1921 et un peu moins en 1931, 6,6 en 1954, plus de 7 millions à nouveau en 1968

Ces chiffres parlent bien sûr d’eux-mêmes, d’autant qu’ils sont sous-évalués, des centaines de milliers d’agricultrices, d’épouses d’artisans ou de commerçants travaillant dans l’ombre des statistiques, sans compter la présence de dizaines de milliers de congréganistes travaillant comme religieuses et infirmières, même après la laïcisation de la République 

L’immémorial travail des femmes, dans le cadre ou non d’un salariat formel, paraît l’un des grands impensés des analyses sur notre société contemporaine, pour au moins deux raisons entrecroisées. D’une part, le travail est, dès les années 1830-1850, conçu comme un des attributs de la citoyenneté, il remplace la propriété ; or, privées du droit de vote et d’éligibilité, les femmes ne furent pas, mentalement et politiquement, incluses dans cet ensemble

D’autre part, cette organisation réglée de l’invisibilité du travail des femmes permettait d’accréditer l’une des représentations majeures de la nouvelle société élaborée au 19e siècle, à savoir la séparation des sphères publiques et privées, avec l’assignation des femmes à la seconde : décrites comme inactives, ou ponctuellement actives, les femmes pouvaient ainsi être dénoncées comme l’armée de réserve du capitalisme et, aussi, comme concurrentes des hommes. source : Sylvie Schweitzer, cairn.info

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ça va être à moi

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ça va être à moi – Lusha Nelson : Actor Peter Lorre Posing Against A Wall, January 1st, 1936

Parmi les passionnés de photographie, l’énigmatique et aux multiples talents Lusha Nelson est le moderniste oublié. Dans les années 1930, il réalise des portraits pour Vanity Fair , des séries mode pour Vogue, ainsi que des natures mortes, des scènes de rue et des publicités sur papier glacé avec un aplomb égal. Émigré letton, il était venu à New York à l’adolescence avec des aspirations artistiques, pour faire des petits boulots (y compris un passage en tant que sous-chef dans les Catskills) avant de refléter son mentor, Edward Steichen, et de choisir la caméra. La toile. Bien que pratiquement inconnu, Nelson est rapidement devenu un favori de Steichen et d’Alfred Stieglitz, les faiseurs de rois de la photographie en titre, pour son style audacieux et tranchant et son approche authentique. (Nelson abhorrait la retouche.) Steichen, alors photographe en chef de Condé Nast Publications, prit Nelson sous son aile, et le jeune artiste réalisa bientôt des portraits saisissants de stars hollywoodiennes comme Katharine Hepburn et Fay Wray, et des athlètes d’élite tels que le boxeur poids lourd Joe Louis et le sprinter Jesse Owens avant d’embarrasser Hitler aux Jeux olympiques de Berlin. Puis, en 1938, à peine 6 ans après le début d’une carrière prometteuse, Nelson, âgé de 30 ans, mourut d’un lymphome de Hodgkin, consignant son héritage à une note de bas de page photographique. source : vanityfair.com

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notre père qui êtes aux cieux

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Robert Lebeck. Mid – Day Prayer in an Orphanage, Indonesia, 1971/ Prière de midi dans un orphelinat

Robert Lebeck, né le 21 mars 1929 à Berlin – mort le 14 juin 2014 dans la même ville, était une des principales figures du photojournalisme allemand. Wikipédia

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vue de l’esprit

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vue de l’esprit – Fabrice Monteiro, Holy 2

La très grande diversité des religions en Afrique est méconnue aujourd’hui du grand public. C’est de ce constat qu’est né l’idée de l’exposition « Afrique, les religions de l’extase » qui a ouvert ses portes le 3 juin 2022 à l’abbaye de Daoulas (Finistère). Car nombre de pratiques cultuelles africaines, pratiquées également dans les Amériques et en Europe par les diasporas, vise à atteindre l’extase : soit une expérience des croyants qui consiste à accueillir en eux le divin, à sortir de soi et du monde, en passant bien souvent par des expériences de transe et d’altération de la conscience. « Le point commun des pratiques présentées, c’est la forme extatique, qu’elle soit obtenue par les prières, le jeûne ou l’alcool, explique l’anthropologue belge Boris Wastiau, commissaire de l’exposition inspirée de son travail de thèse mené dans les années 1990 et au début des années 2000. Elle est très majoritairement présente dans les religions africaines, y compris chrétiennes. Cela demeure contemporain et est désormais pratiqué un peu partout dans le monde ». source : sciencesetavenir.fr

tags : nonne, Douala

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mes ancêtres venaient de la mer

mes ancêtres venaient de la mer
mes ancêtres venaient de la mer

mes ancêtres venaient de la mer – Iris Legendre

Iris Legendre :

« Mon travail interroge la notion d’hérédité, l’idée de contagion au sein de la famille. On ne peut échapper à la généalogie et à la mémoire.

Il s’agit ici de vieux portraits de famille sur lesquels j’ai planté une à une des centaines d’épingles. Je propose ainsi de porter un regard neuf sur ces photographies banales.

Les formes obtenues évoquent tantôt un masque, un cercueil, ou un fantôme. Elles suggèrent un châtiment, une tumeur qui s’infiltre pour ne plus les quitter. Au-dessus de tous ces gens une menace semble planer. Le geste est violent, mais ces photographies contiennent aussi une pointe d’ironie qui peut faire sourire. » source : vozgalerie.com

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tags : corail, oursin

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le jour était levé

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le jour était levé

le jour était levé – Anita Andrzejewska, Syria-Turkey

Photographe, illustratrice de livres pour enfants, voyageuse et diplômée de l’Académie des Beaux-Arts de Cracovie, Pologne.
Depuis de nombreuses années, elle est impliquée dans des projets artistiques et sociaux reliant l’Europe et l’Asie. Entre autres choses, elle a dirigé des ateliers d’art pour enfants à Ahmedabad, en Inde et a collaboré à divers projets photographiques littéraires en Iran, en Turquie et en Italie.
Elle est lauréate d’une bourse du Ministère de la Culture ainsi que de nombreux autres prix nationaux et internationaux, parmi lesquels : le Project Competition au Santa Fe Center for Visual Arts aux États-Unis et le concours d’illustration pour enfants « Figures Futur » en France. Son travail a été exposé au Japon, aux États-Unis, en Iran, en Turquie, au Canada, en Allemagne, en République tchèque, en France, en Grèce, en Espagne, en Islande, en Hongrie et en Slovaquie.
Elle se spécialise dans la photographie argentique et le tirage argentique.
Elle anime également des ateliers de photographie pour enfants et adultes. Anita Andrzejewska

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la couverture végétale

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la couverture végétale

la couverture végétale – Robert ParkeHarrison and Shana ParkeHarrison, Reclamation, 2003

Les photographes et artistes Robert et Shana ParkeHarrison inventent un monde étrange dans lequel un personnage essaie de réparer un morceau de Terre abîmé en utilisant des outils toujours inadaptés qui rendent sa tache impossible.
Pour réaliser ces images surréalistes, ils réalisent plusieurs négatifs papier grand format des morceaux de la scène, parfois en créant de toutes pièces les décors, qui sont ensuite découpés et assemblés, les jointures peintes, avant d’être rephotographiés.
Ces photographies sont disponibles dans un livre intitulé The Architect’s Brother. source : festivalphoto-lagacilly.com

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le modèle et son ombre

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le modèle et son ombre

le modèle et son ombre – Vicente Martínez Sanz – “I” Self portrait in shadow. 1932

Vicente Martínez Sanz est un photographe de la période avant-gardiste, son travail s’est inscrit dans le mouvement pictorialiste, Valencia 1874-1945.

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et maintenant ?

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et maintenant ? Kalmandy Pap Ferenc : les eaux usées, 1978

tags : lendemain de canicule, lendemain d’élections

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la mort aux trousses

la mort aux trousses
la mort aux trousses

la mort aux trousses – USA, circa 1920s, from Anonymous by Robert Flynn Johnson – Alfred Hitchcock, North by Northwest, 1959

Robert Flynn Johnson est un spécialiste des images anonymes. Wikipédia

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