à l'ombre d'un paradoxe en fleur

Bielle de jour

Epouse d’un jeune garagiste des hôpitaux, Pierre, Séverine n’a jamais trouvé un véritable plaisir à la compression par le piston de Pierre du mélange des sens dans son cylindre.

Un des amis du ménage, play-boy amateur de thermodynamique et de moteurs à explosion, lui glisse un jour l’adresse d’un atelier de mécanique auto clandestin. Troublée, Séverine ne résiste pas à l’envie de s’y rendre et ne tarde pas à devenir la troisième pensionnaire de Mme Anaïs.

Elle y est appelée Bielle de jour car ses visites surviennent chaque après-midi de deux à cinq heures, laps de temps durant lequel elle transforme le mouvement alternatif rectiligne des pistons en un mouvement rotatif quasi continu du vilebrequin.

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