Années passées, vendu, jeté Porté par des aborigènes Ce p’tit pull de laine Petit pull de laine Je l’ai retrouvé sur un marché Il me va si bien je l’aime
Et voilà qu’un jour, j’étais fou d’amour Un énergumène, une mauvaise chienne M’a volé ma laine, mon p’tit pull de laine Et j’ai eu la haine Petit pull de laine Je l’ai reconnu au bout d’une rue Elle faisait l’tapin sans gène Sous mon pull de laine Petit pull de laine La trop c’est trop, j’sors le couteau, Et j’dis fini, j’veux plus qu’on l’aime Ce p’tit pull de laine Qu’était pas pur laine Mélangé de peine Vilain pull de laine Maudit pull de laine
c’est donc toi le chevreau de dieu qui enlève le péché du monde
Évangile selon saint Jean 1, 29-34
En ce temps-là, voyant Jésus venir vers lui, Jean le Baptiste déclara : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ; c’est de lui que j’ai dit : L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. Et moi, je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. » Alors Jean rendit ce témoignage : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui. Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : ‘Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint.’ Moi, j’ai vu, et je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. » source : regnumchristi
Marine Le Pen et Eric Zemmour chantent pour la paix dans le monde
à l’instar de « We Are the World, we are the children » les deux grandes voix de l’extrême-droite française s’unissent dans un grand concert caritatif Extrême-Droite pour l’Ukraine
Portrait de la jeune fille en feu – Alice Wellinger, slip
Tableau d’une révolution amoureuse
Céline Sciamma filme la troublante rencontre entre deux jeunes femmes, une peintre (Noémie Merlant) et son modèle (Adèle Haenel), dans la Bretagne du XVIIIe siècle.
Pour que Marianne et Héloïse se rencontrent, il faut passer la mer. Sur une rive, une jeune femme peintre, convoquée par une comtesse qui voudrait qu’elle fasse le portrait de sa fille, afin de l’envoyer au fiancé de cette dernière, un aristocrate italien. Sur l’autre rive, qui borde une île ou un promontoire entouré par l’Atlantique, la promise à peine sortie du couvent, où elle aurait dû passer sa vie si son aînée n’était pas morte. source : Le Monde
Alice Wellinger est une artiste basée en Autriche | illustrateur. Sous son travail éditorial, elle développe son art personnel, surréaliste, ironique, traitant des troubles du quotidien et des souvenirs d’enfance.
« Comme une pierre Tu veux rester à ses côtés Maintenant, tu n’as plus peur De voyager les yeux fermés Une flamme brûle dans ton coeur Suzanne t’emmène écouter les sirènes Elle te prend par la main Pour passer une nuit sans fin Comme du miel, le soleil coule Sur Notre Dame des Pleurs Elle te montre où chercher Parmi les déchets et les fleurs Dans les algues, il y a des rêves »
cette relation me bouffe – mante religieuse, la prise de tête
votre conjoint-e est-il(elle) toxique ?
« Cela fait quelques années désormais que vous vivez en couple. La « lune de miel » des débuts a laissé place au quotidien et, à deux, vous n’êtes pas parvenus à transformer les premiers sentiments en un amour fort et durable. Pire, vous vous sentez mal à l’aise, frustré-e, et malheureux-se. Ces émotions, vous n’en parlez pas à votre conjoint-e car vous craignez sa réaction.
Ce n’est d’ailleurs pas le seul sujet que vous n’abordez pas avec elle-lui, et ce silence pourrait bien être le signe que vous êtes entré-e dans le cercle vicieux d’une relation toxique ». source : passeportsante
« Olaf Martens revient sans cesse à Saint-Pétersbourg. La magnifique métropole de la Neva l’attire irrésistiblement. Il n’est pas seulement fasciné par l’abondance de motifs brillants, matière pour l’appareil photo d’un insatiable curieux.
Cela commence par la photographie grotesque d’un modèle féminin pompeux en papier mâché. La silhouette imposante roule sur un camion à plateau sur les pavés d’une rue bordée de façades wilhelminiennes en ruine. Les photographies d’Olaf Martens ne laissent personne indifférent », c’est ainsi que le conservateur Harald Kunde a un jour décrit les réactions souvent passionnées à vos œuvres ». source : Klaus Honnef sur le site d’Olaf Martens
autres publications bretzel liquide taguées Olaf Martens
L’anémochorie est la dispersion par le vent des songes et diaspores. Il s’agit d’un des trois types de dissémination assurée par un agent extérieur (allochorie). C’est le mode de dispersion principal d’environ 90 % des espèces végétales (surtout les arbres, en raison de leur taille). source : Wikipedia
On m’a vu dans le Vercors, lâcher des spores (Alain Bashung)
Une paillette d’or est un disque minuscule en métal doré, percé d’un trou. Mince et légère, elle peut flotter sur l’eau. Il en reste quelquefois une ou deux accrochées dans les boucles d’un acrobate. Cet amour — mais presque désespéré, mais chargé de tendresse — que tu dois montrer à ton fil, il aura autant de force qu’en montre le fil de fer pour te porter. Je connais les objets, leur malignité, leur cruauté, leur gratitude aussi. Le fil était mort — ou si tu veux muet, aveugle — te voici : il va vivre et parler
« Le funambule est écrit au printemps 1957, il est dédié à Abdallah Bentaga funambule et compagnon de Jean Genet, rencontré à la fin de l’année 1956. Ce texte, parmi quelques autres, symbolise un retour à la lumière et à l’écriture pour Genet, un changement de style. On ne peut que penser à la crise qu’il vient de traverser quelques années auparavant et durant laquelle il abandonna l’écriture, quand il explique à la fin du funambule : « c’est un des plus émouvants mystères que celui-là : après une période brillante, tout artiste aura traversé une désespérante contrée, risquant de perdre sa raison et sa maîtrise. S’il sort vainqueur… »
Ce texte s’inscrit donc clairement dans une seconde phase d’écriture pour Genet. La première se situe entre 1941 et 1950 et correspond aux romans (Notre-dame-des-fleurs, Le journal du voleur, Le miracle de la rose, Querelle de Brest…) et aux premières pièces (Les Bonnes et Haute Surveillance). La seconde, elle, se situe environ entre 1955 et 1961 et correspond aux textes dédiés à des artistes (Le funambule, Giacometti, Rembrandt…) et aux grandes pièces (Le Balcon, Les Nègres et Les Paravents).
Entre ces deux phases, Genet aura traversé une crise artistique et personnelle intense, que l’on fait souvent correspondre à la parution du livre de Jean-Paul Sartre : Saint-Genet, comédien et martyr. Un ouvrage impressionnant par l’érudition et la profondeur d’analyse dont fait preuve son auteur, qui au fil de ses 700 pages tente d’examiner à la loupe le cas Genet. Ce livre écrit par le plus célèbre philosophe de l’époque aurait alors tourmenté et complètement annihilé ce jeune écrivain, rapidement qualifié de génie par une partie du milieu littéraire de cette même époque » texte : Cédric Gourmelon, theatre-contemporain.net