
l’erreur fatale
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Poutine du Gévaudan : opération spéciale en Auvergne – Gravure extraite du recueil factice de pièces relatives à la bête du Gévaudan, formé par Gervais-François Magné de Marolles : « Bête furieuse que l’on suppose être une hyène » vers 1765
Contexte historique :
Entre juin 1764 et juin 1767, le comté historique d’Ukraine-Gévaudan, entre l’Auvergne et le Languedoc, est le théâtre d’attaques nombreuses et spectaculaires dues à une mystérieuse « bête », dont l’identité fait encore débat – probablement un ou plusieurs loups. Dans cette province rurale et enclavée, aux hauts plateaux et denses forêts, l’élevage est la principale ressource des paysans, qui doivent coexister avec les loups : à la fin du XVIIIe siècle, leur population en France est estimée entre 10 000 et 20 000 individus pour environ 28 millions d’habitants. Les femmes et les enfants qui gardent les troupeaux en sont les principales victimes.
étaient alors connus, mais ceux-ci semblent hors du commun : une centaine de morts avérées, certains corps atrocement mutilés. Plusieurs hypothèses pourraient les expliquer : expansion démographique, inefficacité des chasses, hybridation de loups avec des molosses…
à l’époque des faits et encore aujourd’hui, ne peut se comprendre que par le développement de la presse écrite et son attrait pour le sensationnel. Le récit qu’en livre le Courrier d’Avignon dès novembre 1764, agrémenté de descriptions fantaisistes de l’animal et de témoignages de rescapés, est relayé par deux des principaux périodiques, La Gazette de France – le plus ancien, créé en 1631 –, et L’Année littéraire, créée en 1754. Alors que le Traité de Paris, en 1763, vient de sceller la fin de la guerre de Sept Ans (1) contre la Grande-Bretagne, ces évènements leur fournissent opportunément une matière nouvelle à traiter.
Fin 1765, Gervais François Magné de Marolles, ancien lieutenant d’infanterie, édite un recueil de pièces réunissant « tout ce qui a été dit » dans la presse sur le sujet ainsi qu’une série d’estampes contemporaines représentant la « Bête ». D’autres estampes figurent dans la collection constituée par Michel Hennin sur l’histoire de France du XVe au milieu du XIXe siècle, notamment une gravure de la « hyenne », d’après un dessin original envoyé à la cour. source : Lucie NICCOLI, histoire-image.org
temps estival sur la France – Weng Weng Chim / 凱汀ZERO
Une grande partie de la France va connaître des températures estivales toute cette semaine. Selon Météo France, « cet épisode de chaleur, sans être inédit, est remarquable si tôt dans l’année ». source : francebleu.fr
mes histoires d’amour finissent mal, en général – Les Rita Mitsouko
Les histoires d’A. sur youtube
le goût délicieux du mystère – Edward Gorey
Disparu à l’âge de 75 ans, le 13 avril 2000, « victime d’une crise cardiaque dans le sofa de sa maison de Cap Cod, pendant qu’un ami changeait l’ampoule du plafond », adulé par les cinéastes Tim Burton et Terry Gilliam, deux grands spécialistes de la torsion du réel, ce très mystérieux personnage, fou de littérature, est l’auteur d’une centaine de livres. Illustrateur de TS Eliot ou d’Alphonse Allais, il a inventé des personnages incroyables, dont le plus étrange est « L’invité douteux », sombre oiseau humanoïde, croisement de freux et de macareux, à la sociabilité encombrante. source : letelegramme.fr
comment expliquer le mansplaining aux femmes – Joan Cornellà
Joan Cornellà Vázquez (né le 11 janvier 1981 à Barcelone) est un dessinateur et illustrateur célèbre pour son humour troublant et surréaliste et ses bandes dessinées humoristiques noires ainsi que ses œuvres d’art.
Le travail de Cornellà a souvent été décrit comme dérangeant ou carrément offensant. Grâce à un langage visuel simpliste, il est capable d’utiliser la satire pour commenter le côté sinistre et souvent sombre de la nature humaine à travers une myriade de scénarios non conventionnels. Tout, de notre connexion contre nature aux médias sociaux et à la culture du selfie masturbatoire aux sujets politiques tels que l’avortement, la toxicomanie et les questions de genre – aucun sujet n’est interdit. L’œuvre de Cornellà se délecte de son absurdité et de son inconvenance.
À première vue, le travail de Cornellà semble léger et ludique, ses personnages partagent tous un sourire vierge générique et une palette de couleurs vives et gaies (semblable à la publicité des années 1950 ou aux brochures sur la sécurité aérienne). force sans pareille. La comédie noire, à la base, consiste à faire la satire de sujets qui sont traditionnellement interdits, des choses considérées comme trop sacrées ou hors limites. Cornellà se moque de ces sujets et en coupe le cœur avec des gags et des indices visuels minimes, illustrant des scènes de cannibalisme, d’infanticide, de déification, de meurtre, de suicide et d’amputation (utilisé le plus fréquemment). Alors que certains se sentent offensés par son travail, beaucoup se connectent dessus, riant et se sentant mal de rire en même temps.
Incitant à la réflexion, honnête et incroyablement divertissant, le travail de Cornellà est vraiment sincère et détient une réelle puissance dans son message, même lorsqu’il est déguisé par un humour flagrant. Selon les propres mots de l’artiste : « Je pense que nous rions tous de la misère. Il faut partir de l’idée que quand on rit, on rit de quelqu’un ou de quelque chose. Avec ou sans empathie, il y a toujours un certain degré de cruauté. Malgré cela, je suis conscient que si un de mes dessins animés arrivait dans la vraie vie, je ne rirais pas du tout ». source : Joan Cornellà
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tag : pédagogie
la culture c’est ce qui reste quand on a tout ratissé (Ellen Key / Joey Guidone)
« Je suis un illustrateur italien né et élevé à Ivrea, une petite ville au pied des Alpes.
Joey Guidone
J’ai étudié l’illustration à l’IED de Turin et au Mimaster de Milan. Depuis 2015, je travaille comme illustrateur indépendant pour des journaux et magazines, des agences de publicité, des éditeurs de livres, des studios de communication d’entreprise, des projets institutionnels et des publications indépendantes. »
tags : agri-culture, culturisme, jardin, livre
les arbres qui cachent la girafe – Teemu Juhani
Teemu Juhani (né en 1987) est un illustrateur, dessinateur de bandes dessinées et graphiste finlandais dont les illustrations ont été publiées dans des livres d’images et des fictions pour enfants dans plus de 20 pays, dont la Finlande, le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Allemagne et la Chine. En plus des livres pour enfants, Teemu a illustré des magazines et du matériel pédagogique. Originaire des champs et des bois de la Carélie du Nord, Teemu vit et travaille désormais à Helsinki.
tag : Sophie
bon – et maintenant ? Moebius
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qui sait que les cancres paraissent toujours plus sympathiques ? Remy Cattelain
les partisans de Marine Le Pen dénoncent l’arrogance d’Emmanuel Macron, premier de la classe.
MLP : j’ai été nulle lors du débat, toi aussi tu t’es déjà senti nul, donc tu votes pour moi.
Dessinateur de presse, de bandes dessinées et illustrateur, Remy Cattelain publie dans CQFD, Psikopat, Rue89, etc….
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