Victor Brauner (1903-1966). « La rencontre du 2 bis rue Perrel ». Huile sur toile, 1946. Paris, musée d’Art moderne.
ami entends tu l’appel de la forêt ?
Victor Brauner (1903-1966). « La rencontre du 2 bis rue Perrel ». Huile sur toile, 1946. Paris, musée d’Art moderne.
alt : sur le bord d’un fleuve traversant la jungle, des créatures spectrales tendent les bras vers un joueur de flûte traversière fait d’ombre. un oiseau au plumage rose regarde la scène sur la berge.
tags : faire la queue pendant des heures pour montrer ses fesses à Mona Lisa, les gens faisant des selfies devant la Joconde, la culture en marche arrière, l’art du portrait, journées du patrimoine, allégorie de la caverne
15 août : l’assomption de la vierge Marie du far-west
American Progress, John Gast, 1872
Crofutt décrit ainsi : « […] belle et charmante femme […] flottant dans les airs en direction de l’ouest, portant sur son front « l’Étoile de l’Empire » […] Dans sa main droite, elle porte un livre […] l’emblème de l’éducation et de […] l’illumination nationale, tandis qu’avec la main gauche, elle déplie et étend les fils minces du télégraphe, destinés à faire briller l’intelligence dans tout le pays »
La femme au centre est Columbia, une personnification des États-Unis, ici symbole de progrès ; sur sa tête se trouve ce que Crofutt appelle « L’Étoile de l’Empire ». Le progrès se déplace de la lumière provenant du ciel à l’est vers l’ouest, qui est sombre et perfide, conduisant les colons blancs qui la suivent à pied, à cheval, en diligence, conestoga, convois de diligences, ou en train à vapeur. Le progrès pose un fil télégraphique avec une main et porte un livre d’école dans l’autre. Alors que Columbia se déplace vers l’ouest, des peuples autochtones et un troupeau de bisons la fuient, alors que les colons progressent, exprimant l’inéluctabilité du progrès technologique. Wikipedia