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il faut savoir dire pouce

il faut savoir dire pouce - J. K. Potter
il faut savoir dire pouce – J. K. Potter

il faut savoir dire pouce

mettre les pouces

abandonner ; cesser de résister ; s’avouer vaincu ; céder

Origine et définition

Cette expression date de la fin du XVIIIe siècle, époque à laquelle on disait aussi « coucher les pouces »
Trois écoles s’affrontent sans pitié à propos de son origine.

La première, proposée par Alain Rey, suppose qu’elle vient de l’époque des Romains où, autour de l’arène, le pouce des spectateurs servait au vainqueur d’un combat à savoir s’il devait grâcier (pouces en l’air) ou achever (pouces tournés vers le sol) son adversaire vaincu.
À la même époque, le pouce tourné vers le bas servait aussi au vaincu, paraît-il, à indiquer qu’il acceptait la défaite.

La seconde, défendue par Littré, dit que la locution vient du fait que le pouce ne peut se poser ou reposer dans la main qu’à partir du moment son propriétaire renonce à tenir une arme, acceptant ainsi sa défaite.
Il étaye sa théorie à l’aide la phrase suivante, écrite en 1550 par Carloix, secrétaire de François de Scepeaux () :
« Et faisant une belle révérence se retira, lui étant tombé le pouce dans la main [mettant les pouces, refusant de se battre] »

Enfin, selon la dernière, la locution viendrait de l’ancêtre des menottes, les poucettes, dans lesquelles le prisonnier, donc celui qui ne devait pas résister, devait placer ses pouces où ils étaient compressés et maintenus d’autant plus fermement que ces choses pouvaient aussi servir d’instrument de torture. source : expressio.fr

Jeffrey Knight Potter signant ses œuvres J. K. Potter

est un photographe et illustrateur américain né en Californie en 1956.

Pour Potter, « le grotesque est beau, le bizarre sublime et le macabre est un cru rare et délicieux ». Il privilégie des méthodes de travail « à l’ancienne » à savoir pellicule argentique noir-blanc sans apport informatique. Il considère que la plupart de ses clichés comportent un caractère de catharsis. L’un de ses maîtres à penser est le photographe Clarence John Laughlin. source : Wikipedia

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comprendre les expressions françaises exercice illégal de la médecine

les yeux en face des trous

les yeux en face des trous, Cy Tone
les yeux en face des trous, Cy Tone

les yeux en face des trous, l’iris dans le trou palpébral.

L’iris est le disque pigmenté à l’origine de la « couleur » des yeux, percé d’un orifice de diamètre variable avec le degré de luminosité appelé pupille.
L’iris joue le role de diaphragme dans l’oeil en régulant la quantité de lumière destinée à atteindre la rétine.

Le diamètre pupillaire varie de façon réflexe sous l’effet de 2 muscles antagonistes responsables de l’oculomotricité intrinsèque :
– le muscle sphincter de l’iris de forme annulaire responsable de la réduction du diamètre pupillaire ou myosis,
– le muscle dilatateur de l’iris inséré radiairement dans l’épaisseur de l’iris et à l’origine de la dilatation de la pupille ou mydriase. source : polevision.fr

Alberto Cittone, aka Cy Tone, is a 38 years-old industrial and graphic designer from Turin, ITALY. He studied Graphic Design at the European Institute of Design and defines his work as “test, experiments, results”. source Behance

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comprendre les expressions françaises gif animés avez-vous donc une âme

saint-valentin je t’aime un peu beaucoup passionnément à la folie

saint-valentin je t'aime un peu beaucoup passionnément à la folie
saint-valentin je t’aime un peu beaucoup passionnément à la folie

saint-valentin je t’aime un peu beaucoup passionnément à la folie

Effeuiller la marguerite est un jeu qui est censé refléter les sentiments de l’être aimé.

La personne qui y joue associe chaque partie de la ritournelle : « elle (il) m’aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, plus que tout, pas du tout » à un des pétales d’une marguerite, et ôte ce pétale. La partie de la phrase associée au dernier pétale est censée refléter les sentiments de la personne à qui elle s’adresse.

Le jeu est pratiqué dans plusieurs pays dont la France. Il est représenté dans le ballet de Jean Coralli et Jules Perrot Giselle (Paris, 1841). source : Wikipedia