le croissant de lune – Nude study, ca. 1920 – by Orval Hixon (1884 – 1982), American.
Orval Hixon voulait être peintre, mais son daltonisme a incité ses enseignants à l’orienter vers la photographie, mais ce déficit visuel est devenu l’un des plus grands attributs d’Hixon en définitive, car il a vu la lumière comme personne… et ce fut son atout majeur pour son travail photographique. source : lapetitemelancolie.net
Katrien de Blauwer est née dans la petite ville provinciale de Ronse (Belgique). Après une enfance troublée, elle s’installe très jeune à Gand pour étudier la peinture. Plus tard, elle a fréquenté l’Académie royale d’Anvers pour étudier la mode. Une étude qu’elle a abandonnée. C’est à cette époque qu’elle réalise ses premiers cahiers de collages, en fait des études et des moodbooks pour des collections de mode. Plus tard, elle a commencé à collectionner, découper et recycler des images en tant qu’auto-investigation thérapeutique.
L’art est une garantie de santé mentale. Louise Bourgeois
Katrien De Blauwer se qualifie de « photographe sans appareil photo ». Elle collectionne et recycle des images et des photos de vieux magazines et journaux. Son travail est à la fois intimiste, correspondant directement à notre inconscient, et anonyme grâce à l’utilisation d’images trouvées et de parties de corps découpées. Ainsi, son histoire personnelle devient l’histoire de tous. Le collage opère une sorte d’universalisation, soulignant l’impossibilité de s’identifier à un seul individu, tout en permettant de se reconnaître dans l’histoire. L’artiste devient un intermédiaire neutre : sans être l’auteur des photographies, elle se les approprie et les intègre dans son propre monde intérieur, un monde qu’elle révèle à la troisième personne.
Nous ne voyons pas les choses telles qu’elles sont, nous les voyons telles que nous sommes. Anaïs Nin
Katrien De Blauwer donne un nouveau sens et une nouvelle vie à ce qui est résiduel, sauvant les images de la destruction et les inscrivant dans une nouvelle narration qui allie intimité et anonymat. Son travail traite donc essentiellement de la mémoire. Mémoire par accumulation plutôt que par soustraction. Son travail rappelle les procédés du photomontage ou du montage de film. La coupe servant de cadre qui marque l’essentiel. source : Katrien de Blauwer
Michael Snyder : The Family at the End of the World, on the edge of the northernmost town in the world. Saga Bernlow, the Norwegian archipelago of Svalbard.
Michael O Snyder
Documenting Environmental Change |@Natgeo Contributor | Portrait of Humanity & Decade of Change Winner | EAWXXXIV | Blue Earth Alliance | C’ville, VA, instagram
la préparation des repas d’été – Can Dagarslani : She loves vegetables
Tout d’abord, je me demande comment donner chair et os à mes idées, je garde la lumière naturelle et les couleurs des objets telles qu’elles sont et joue surtout avec la composition et la posture des modèles. Le sujet reste anonyme, laisse peu et beaucoup à l’imagination. Il est certain que mon expertise architecturale a une influence sur l’analyse espace-objet. La perception de l’espace, les perspectives et les couches de celui-ci deviennent un voyage pour moi tout en créant mes compositions. Les géométries de l’espace lui-même jouent un rôle clé, devenant autant un personnage du récit visuel que les modèles eux-mêmes. Soit un espace blanc ouvert peut contenir un potentiel illimité de mouvement et de forme, soit un espace domestique émergent élargit et limite les possibilités du modèle, dirigeant et régulant leurs actions tout en aidant à définir leurs rôles.
Le Fils de l’homme est une photographie de René Magritte qui date de 1964. On y voit un homme assis devant un paysage marin, ayant un enfant à sa gauche, on ne voit pas ses bottes de cuir. L’homme en veste noire et au chapeau melon est l’un des personnages typiques de la peinture magritienne. Wikipédia