Utilisée dès le XVIe siècle, cette expression met en scène le chat, puissant et malin, et le rat, rapide et agile.
Lorsque le chat poursuit le rat, celui-ci doit redoubler de rapidité pour lui échapper. Cela signifie donc qu’une personne menacée peut s’adapter à la force de son adversaire et devenir ainsi très efficace. Un attaquant et un attaqué se fortifient l’un l’autre au gré de leurs rencontres.
Etait également employée au début du XVIIe siècle l’expression « à bon assailleur bon défendeur » signifiant qu’un combat est juste dans la mesure où les adversaires sont de force égale. (Musée du Barreau de Paris)
alt : un chat lèche le dos d’un rat blanc allongé entre ses pattes
La victoire en miaulant nous ouvre la barrière ; La Liberté guide nos pas. Et du Nord au Midi la trompette guerrière A sonné l’heure des combats. Tremblez ennemis de la France, Rois ivres de sang et d’orgueil ; Le Peuple souverain s’avance : Tyrans descendez au cercueil !
La République nous appelle, Sachons vaincre ou sachons périr ; Un Français doit vivre pour elle, Pour elle un Français doit mourir. (bis)
Georg Kretzschmar, Le Printemps à Paris, 1923, l’ambiance à Paris est à la confiance en la victoire
alt : un chat noir géant derrière la tour Eiffel, sous le regard complice de la pleine lune
le rhinarium ou nez du chat est la surface sans poils, souvent humide et de température froide comme la mort, qui entoure les narines d’un grand nombre de mammifères, avec absence de soudure de la lèvre supérieure (présence d’une fente, le philtrum)
La catticratie (du latin cattus, grec gata : chat et kratos : pouvoir) consiste en un système de gouvernement où l’appartenance au règne des félins et la domination des humains constituent les bases principales du pouvoir politique.