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bretzel surprise

juste une question

juste une question : dans les films et les séries, ce cliché des hommes à la virilité exacerbée (et ces femmes qui en ont autant qu’un bonhomme) que l’on voit à la moindre contrariété balayer d’un geste rageur tous les objets de leur bureau, donner de grands coups de poing dans les murs ou jeter leur smartphone de toute leur force sur le carrelage…

pourquoi on ne les voit jamais ensuite ramasser leur foutoir, faire la queue aux urgences pour passer une radio de la main ou prendre un ticket à la boutique Orange pour rencontrer un conseiller clientèle et lui expliquer comment ils ont piétiné leur portable précédent et quel bien-être cela leur a apporté ?

Marc Le Mené : C’est du cinéma Au cinéma il y a la technique de l’éllipse qui consiste à ne pas montrer les moments chiants de la vie…

Inter Brette : Ellipse, c’est le nom de la bonne qui ramasse ?

Laurence Clap : C’est de la fiction…. l’ellipse fictionnelle, tout ça, tout ça.

Inter Brette : Laurence Clap Ah bon, parce que, dans la vie, vous avez souvent ce genre de comportement ? vous auriez envie de vivre avec des gens comme ça ? moi, ça me semble le plus souvent parfaitement gratuit et véhiculer une violence qui ne demanderait qu’à se défouler sur un proche qui aurait le malheur de passer par là à ce moment là. mais bon, c’est vrai que les violences domestiques ne sont pas un sujet de société

Philippe Ullmer : Tout d’abord, avant tout cela, les voit-on aider leurs enfants faire leur devoirs ? Les emmener chez le docteur quand ils ont de la fièvre ? Les voit-on se laver ? Se faire un brushing et un maquilage pour paraître ainsi dès le réveil ? Faire caca ?

Non rien de tout cela.

Quels plus-bas-que-terre sommes-nous donc face à ces gens ?

Inter Brette : parce qu’en plus, ils ne se lavent pas !!!!!??? c’est sûr qu’à être sans arrêt en train de péter des trucs, ils ne doivent plus avoir un moment à eux, les porcs

Andre Baraglioli : Parce que ce sont des bourges.un iphone 715 a 3000 boules ne mérite ni qu’on le ramasse, ni qu’on aille pinailler pour son remplacement.

Inter Brette : Andre Baraglioli, ce doit être pour ça qu’ils me sortent par les trous de nez, comme dirait ma petite nièce

Andre Baraglioli : Inter Brette; quant à ellipse, elle sera licenciée sans indemnités. Non mais.

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les aliens s’ennuient le samedi

les aliens s'ennuient le samedi. Sigourney Weaver & Jones Cat, Alien, 1979

les aliens s’ennuient le samedi

Sigourney Weaver & Jones Cat, Alien, 1979

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meurtre dans un jardin népalais

meurtre dans un jardin népalais. Annett Sobotta Art, l'oeil du tigre

meurtre dans un jardin népalais

Annett Sobotta Art, « Fluffy Island », l’oeil du tigre (site web) / Peter Greenaway

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la mort à Jean-Pierre Elkabbach : vous n’avez pas honte d’être décédé ?

la mort à Jean-Pierre Elkabbach : vous n'avez pas honte d'être décédé ? Death & Ingmar Bergman, the seventh seal  1957 le septième sceau.

la mort à Jean-Pierre Elkabbach : vous n’avez pas honte d’être décédé ?

Death & Ingmar Bergman, the seventh seal 1957 le septième sceau.

tag : interview

alt : dans la forêt, assis sur des rochers, à côté d’une caméra, la mort et Bergman discutent

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tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’histoire de l’aviation

tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'histoire de l'aviation. RKO Pictures publicity photograph for the 1933 film 'Flying Down to Rio'  (Carioca) - 1932

tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’histoire de l’aviation sans jamais oser le demander

RKO Pictures publicity photograph for the 1933 film ‘Flying Down to Rio’ (Carioca) – 1932

tags : Woody Allen, avant le cinéma était le temple de la décence de l’élégance et du bon goût

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Van Gogh : anatomie d’une chute

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évitez de grignoter entre les repas

évitez de grignoter entre les repas. The Texas Chainsaw Massacre 2 (1986)

évitez de grignoter entre les repas

The Texas Chainsaw Massacre 2 (1986)

tag : politiques de santé publique, manger bouger

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parfum de femme. Le Parfum d'Yvonne, Patrice Leconte (1994)

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Le Parfum d’Yvonne, Patrice Leconte (1994)

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Luke je suis ton arrière grand père

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cherchez la tête

cherchez la tête. Max Ernst :  Sequence from La femme 100 têtes Alors je vous présenterai l’oncle (1929)

cherchez la tête

Max Ernst : Sequence from La femme 100 têtes Alors je vous présenterai l’oncle (1929)

One of the key works in the Ernst filmography is La femme 100 têtes, a 19-minute film from 1967 based on the series of collages Ernst created under that title in 1929, precursors to his collage masterwork Une semaine de bonté (1934). Eric Duvivier was the director, nephew of the celebrated French director Julien Duvivier, and a director of many educational films, none of which seem to be listed on IMDB. Duvivier’s film may be short but he had the resources to go to some extraordinary lengths in replicating cinematically so many of Ernst’s collages. Some of the scenes merely require a room or a street, in others bizarre or elaborate sets have had to be built then populated with actors for shots that last less than half a minute.

Why go to all this effort in 1967? The clue is in the name and logo of the producer—Sandoz—the pharmaceutical company that invented and manufactured LSD. Sandoz had a film division which they used to create promotional films for their products. Among the ones related to LSD are Images du monde visionnaire (1964), directed by Henri Michaux and Eric Duvivier, and (possibly) La femme 100 têtes. I say “possibly” only because I haven’t seen this confirmed but why else would a pharmaceutical company that just happened to make the world’s most famous hallucinogenic drug make a Surrealist film? Whatever the reason it’s a remarkable piece of work

text by  John Coulthart

L’une des œuvres clés de la filmographie d’Ernst est La femme 100 têtes, un film de 19 minutes de 1967 basé sur la série de collages qu’Ernst a créés sous ce titre en 1929, précurseurs de son chef-d’œuvre de collage Une semaine de bonté (1934). Eric Duvivier était le réalisateur, neveu du célèbre réalisateur français Julien Duvivier, et réalisateur de nombreux films éducatifs, dont aucun ne semble être répertorié sur IMDB. Le film de Duvivier est peut-être court, mais il avait les ressources nécessaires pour déployer des efforts extraordinaires pour reproduire cinématographiquement de nombreux collages d’Ernst. Certaines scènes nécessitent simplement une pièce ou une rue, dans d’autres des décors bizarres ou élaborés ont dû être construits puis peuplés d’acteurs pour des plans qui durent moins d’une demi-minute.

Pourquoi faire tous ces efforts en 1967 ? L’indice réside dans le nom et le logo du producteur – Sandoz – la société pharmaceutique qui a inventé et fabriqué le LSD. Sandoz possédait une division cinématographique qu’ils utilisaient pour créer des films promotionnels pour leurs produits. Parmi ceux liés au LSD figurent Images du monde visionnaire (1964), réalisé par Henri Michaux et Eric Duvivier, et (éventuellement) La femme 100 têtes. Je dis « peut-être » uniquement parce que je n’ai pas vu cela confirmé, mais pourquoi une société pharmaceutique qui vient de fabriquer la drogue hallucinogène la plus célèbre au monde ferait-elle un film surréaliste ? Quelle que soit la raison, c’est un travail remarquable

texte de John Coulthart