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Ma (brette) Zèle Tophe !

Bonjour Papa Bonjour Maman

Bonjour Papa Bonjour Maman. Coal miner’s child using a hole in the door to enter a bedroom with a smoking pipe in one hand and a gun in the other in Bertha Hill, West Virginia. Photo by Marion Post Wolcott. 1938
Bonjour Papa Bonjour Maman. Coal miner’s child using a hole in the door to enter a bedroom with a smoking pipe in one hand and a gun in the other in Bertha Hill, West Virginia. Photo by Marion Post Wolcott. 1938

Bonjour Papa Bonjour Maman.

Coal miner’s child using a hole in the door to enter a bedroom with a smoking pipe in one hand and a gun in the other in Bertha Hill, West Virginia. Photo by Marion Post Wolcott. 1938 / enfant de mineur de charbon utilisant un trou dans la porte pour entrer dans une chambre avec une pipe dans une main et une arme à feu dans l’autre à Bertha Hill.

Marion Post Wolcott, née au New Jersey le 7 juin 1910 et morte le 24 novembre 1990,  est une photographe sociale américaine.

Au cours d’un séjour à Vienne, elle rencontre la photographe Trude Fleischmann, achète un appareil photo, et montre ses travaux amateur à Fleischmann qui l’encourage à continuer. Témoin à Vienne, avec sa sœur, d’exactions nazies qui la terrorisent, elle rentre aux États-Unis en urgence. Elle milite dans des mouvements anti-fascistes, et persévère dans la photographie désormais décidée à devenir photographe professionnelle, soutenue par Ralph Steiner et Paul Strand. Elle travaille pour l’Associated Press, comme free-lance pour différents magazines et pour le Philadelphia Evening Bulletin.

Steiner présente ses photographies à Roy Stryker et Marion est embauchée à la Farm Security Administration en 1938. Ses photos montrent les régions rurales du sud-est des États-Unis, mais aussi des aspects plus complexes de la société américaine : les inégalités, les différences de classes sociales, etc source : Wikipedia

tags : chatière, ceci n’est pas une pipe

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exercice illégal de la profession de jardinier

la terre mère

la terre mère, Eva Milkonskaya
la terre mère, Eva Milkonskaya

la terre mère

Eva Milkonskaya 

est une photographe conceptuelle de Kazan, en Russie. diplômé en psychologie. Ses portraits d’art sont à la fois beaux et mystérieux. Ils vous tiennent en haleine avec leur beauté légèrement dérangeante et unique. Dans ses clichés, le corps humain est le protagoniste. Dépouillé de tout clinquant, il devient un sujet sérieux et authentique, une divinité contemporaine. Ces corps semblent spontanément fusionnés avec la nature qui les entoure, même si glaciale et hostile. Imagenation

« La Terre est la mère universelle.

 Eschyle glorifie la Terre qui« enfante tous les êtres, les nourrit, puis en reçoit à nouveau le germe fécond » (Choéphores, 127-128). Une conception analogue survivait encore au XIXe siècle parmi certaines tribus primitives. Un prophète de la tribu nord-américaine Umatilla refusait de travailler la terre : « C’est un péché, disait-il, de blesser ou de couper, de déchirer ou de griffer notre mère commune, par des travaux agricoles. » Et il ajoutait : « Vous me demandez de labourer le sol ? Irai-je prendre un couteau pour le plonger dans le sein de ma mère ? Mais alors, lorsque je serai mort, elle ne me reprendra plus dans son sein. Vous me demandez de bêcher et d’enlever des pierres ? Irai-je mutiler ses chairs afin d’arriver à ses os ? Mais alors je ne pourrai plus entrer dans son corps pour naître de nouveau. Vous me demandez de couper l’herbe et le foin et de le vendre et de m’enrichir comme les Blancs ? Mais comment oserais-je couper la chevelure de ma mère ? »

L’hymne homérique dédié à Gaia (Terre) exalte « la Terre, mère universelle aux solides assises, aïeule vénérable qui nourrit tout ce qui existe […]. C’est à toi qu’il appartient de donner la vie aux mortels, comme de la leur reprendre […]. » C’est la raison pour laquelle la grande déesse, la Terre-Mère, est considérée non seulement comme la source de la vie et de la fertilité, mais aussi comme la maîtresse du destin et la déesse de la mort. Dans l’Inde, Durgā-Kālī est à la fois créatrice et destructrice, principe de la vie et de la mort.

En Mésopotamie, Ishtar est la déesse de l’amour par excellence, mais aussi la déesse de la guerre. On l’appelle « Dame de l’amour », « Reine du plaisir », mais aussi « la Vaillante », « la Dame des batailles ».

Parmi les noms de grandes déesses, les plus connus sont Ardvî et Anâhita en Iran, Ishtar à Babylone, ‘Atar’ate en Syrie, Astarté en Phénicie, Tanit à Carthage, Déméter et Aphrodite en Grèce, Cybèle en Asie Mineure. Toutes ces déesses présentent une structure analogue. Elles expriment la sacralité de la vie et le mystère de la fertilité, mais aussi le caprice et la cruauté. D’un côté, elles prodiguent la vie, la force et la fécondité ; à l’opposé, elles apportent la guerre ou les épidémies. Presque toutes sont des déesses de la vie, de la fertilité et de la mort tout ensemble. En un certain sens, on peut déchiffrer dans leur personnalité la valorisation religieuse de la vie cosmique, avec tous ses mystères et toutes ses contradictions ». source Universalis.fr

La création de la vie à partir d’argile 

est un thème récurrent du créationnisme apparaissant au sein de la mythologie, la littérature et de certaines théories modernes. Wikipedia

autres publications bretzel liquide taguées Eva Milkonskaya

tags : boue, sillon, golem, poussière, Adam et Eve, agri-culture

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avec l'Otan, va, tout s'en va

je n’ai pas sommeil

je n'ai pas sommeil, remets cette chanson que j'aime tellement. Cria Cuervos, Carlos Saura, 1976
je n’ai pas sommeil, remets cette chanson que j’aime tellement. Cria Cuervos, Carlos Saura, 1976

je n’ai pas sommeil, remets cette chanson que j’aime tellement.

Cria Cuervos, Carlos Saura, 1976

« Pendant les dernières années du fascisme, à Madrid, Ana, une fillette de 9 ans, vit avec ses deux soeurs chez sa tante Paulina. Leurs parents sont morts. Ana, hypersensible, grandit dans le tendre souvenir de sa mère et la haine de son père, dans un présent où le passé fait constamment irruption. Morte après une longue agonie à laquelle Ana assistait en cachette, sa mère continue d’accompagner ses insomnies, de lui parler, de lui jouer son air de piano préféré. » source : Wikipedia

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passe moi le (bread) sel

mais t’avais dit qu’on fera des knacki

mais t'avais dit qu'on fera des Knacki, Sage Szkabarnicki-Stuart
mais t’avais dit qu’on fera des Knacki, Sage Szkabarnicki-Stuart

mais t’avais dit qu’on fera des Knacki, dit-elle alors à Sage Szkabarnicki-Stuart

« Sage Szkabarnicki-Stuart est une artiste de 26 ans qui vit dans une région rurale de l’Ontario. Son travail explore les concepts de « chez-soi » et d’appartenance d’un point de vue écologique et fantastique. À travers ses photographies, Sage invite le spectateur à réfléchir sur ses propres relations avec les saucisses de Strasbourg, les Knackis, des objets ou des rituels liés à son identité. Elle est membre de la Workman Arts Organization à Torontoo »

autres publications bretzel liquide sur Knacki

tags : knack, monocle, olive cocktail

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Ma (brette) Zèle Tophe !

la maison d’enfance

Behnam Zakeri : la maison d'enfance
Behnam Zakeri la maison d’enfance

Cela fait de nombreuses années que ma mère m’a mis au monde dans une des pièces de notre maison d’enfance. Les années sont passées si vite pleines de hauts et de bas. Ce que vous regardez sont des placeographies de toute ma vie. Un récit de la forme du temps perdu et de l’accumulation des souvenirs, un récit sans simple narration. Je suis présent dans les cadres jusqu’à ce que ce qui provoque l’oubli et le changement ne puisse dissocier ma vie passée et mon monde photographique d’aujourd’hui. L’abrasion fournit des canaux pour ruiner et changer un objet, un lieu et une maison, mais ne peut jamais manipuler ou ruiner un souvenir et c’est cet incident intact du monde photographique qui m’avale. »

Behnam Zakeri

autres photographies de Behnam Zakeri

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la vie de ma mère

Ricky Mujica la vie de ma mère
Ricky Mujica : la vie de ma mère

tag : charge mentale

« Utilisant un amalgame de procédures dérivées du formalisme de l’expressionnisme abstrait du XXe siècle, de la peinture rétinienne de l’impressionnisme du XIXe siècle et de la lumière et de la forme objectives du baroque du XVIIe siècle, et synthétisées à travers l’objectif pictural d’un drame shakespearien mis en scène, mon travail cherche à démontrer comment la vie s’étend au-delà de ses propres limites subjectives et raconte souvent des histoires qui illustrent les effets de la prise de conscience culturelle au cours de la seconde moitié du XXe siècle. Une époque qui nous a présenté un nouvel humanisme, avec la révolution sexuelle et avec le mouvement des femmes.

Je veux dire déconstruire les binaires que nous reconstruisons continuellement entre le « Drame » et l’« Usuel », entre le « Moi » et le « Collectif », entre la « Vie » et la « Mort ». En prenant comme sujet des moments extraordinaires mais collectifs de la vie quotidienne, et en sondant le rythme qui articule le flux de moments extraordinaires qui nous sont communs à tous, et en les imprégnant d’une partie de l’esthétique du théâtre en direct, et en le plaçant sur la toile en tant que scène, je tente de séduire le spectateur pour qu’il porte un regard neuf sur la condition humaine.

Je recherche la poésie de l’extraordinaire telle qu’elle est ancrée dans l’ordinaire. Sont choisis et dépeints des moments familiers de notre existence collective qui n’existent que pour ponctuer le drame humain et éclairer notre existence.

« Mère » est très souvent dépeinte dans ces événements extraordinaires comme le héros, la pourvoyeuse de vie, la racine de la civilisation. Elle est notre conscience collective. »

Ricardo José Mujica « Ricky Mujica »