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quand il faisait trop chaud elle restait nue toute la journée

quand il faisait trop chaud elle restait nue toute la journée et regardait des vieux films

Marie Bernard / Edward Hopper

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amour de la mer et passion de la peinture : pourquoi choisir ?

amour de la mer et passion de la peinture : pourquoi choisir ?

Edward Hopper : l’aquarium des Nighthawks (Noctambulles), 1942

tag : montée des eaux

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les belles histoires de tonton yves

comme un air d’Edward Hopper

comme un air d’Edward Hopper

comme un air d’Edward Hopper

New York, 1945. (colorisé)

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restez à l’ombre qu’ils disaient

restez à l'ombre qu'ils disaient
restez à l’ombre qu’ils disaient

restez à l’ombre qu’ils disaient, vous survivrez peut-être à la canicule qu’ils disaient – Astérix

Edward Hopper : Coffee, 1955

tag : café

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art liquide psychologie (en partenariat avec spychologie magasine)

sommes-nous heureux Edward ?

sommes-nous heureux Edward ?

sommes-nous heureux Edward ?

Shirley, un voyage dans la peinture d’Edward Hopper réalisé par Gustav Deutsch, présenté dans différents festivals en 2013 et sorti en salles en France en 2014

Synopsis

Shirley est une actrice américaine, en couple avec un journaliste, Steve. De 1931 à 1963, elle visite Paris, traverse la crise des années 30, accepte des emplois alimentaires, joue pour Elia Kazan, subit le maccarthysme, voit son couple s’étioler, soutient la lutte pour les droits civiques, tout en exprimant ses sentiments et ses réflexions à propos de l’art, du cinéma, de la liberté, de l’engagement…

Le film est composé de treize scènes tournées presque en plans fixes et presque entièrement en plans-séquences. Chaque scène reprend un tableau du peintre américain Edward Hopper, décor, cadrage, couleurs et lumières compris. source : Wikipedia

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Par les soirs bleus d’été

Par les soirs bleus d’été
Par les soirs bleus d’été

Par les soirs bleus d’été – Edward Hopper : soir bleu, 1914

Arthur Rimbaud, Sensations, Poésies

Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, – heureux comme avec une femme.

Mars 1870

Un tableau-manifeste

Réalisé à 32 ans, peu après son retour  d’Europe,  ce tableau très ambitieux représentait, dans l’esprit de Hopper, un manifeste esthétique,  la synthèse des influences reçues  :

  • composition insolite à  la Degas (format panoramique, poteau qui coupe la vue)
  • scène de café à la Manet,
  • simplification des formes à la Vallotton,
  • symbolisme à la Rimbaud (le titre en français, Soir bleu,  est tiré d’un poème de ce dernier),
  • clin d’oeil parisien (le célèbre parfum « L’Heure Bleue » de Guerlain est sorti en 1912).

Un tableau maudit

Les critiques américains restèrent hermétiques à cette esthétique jugée trop datée et européenne,  et se limitèrent à une lecture moraliste : alcool et cocottes, un condensé de la décadence parisienne,  comparé à la  vitalité   et au modernisme américain.

Stoppé net par cette incompréhension, Hopper roula  le tableau  dans un coin de son atelier et n’en dit plus un mot jusqu’à sa mort.

Un panoramique parisien

La scène se situe sur  la terrasse du parc de Saint Cloud, où Hopper allait souvent, et qui surplombe la vallée de la Seine : d’où  la balustrade à l’arrière.

Le  format, exactement deux fois plus large que haut, se prête bien à cette représentation panoramique. Panorama non pas de Paris, dont on ne voit rien, mais des Parisiens : il faudra lire les personnages non pas comme des figurants anonymes, mais comme des types.

Le panneau central

La femme se dirige vers les trois fumeurs attablés autour d’une carafe vide : le Peintre, le  Militaire et le Clown. Son bras  coupé  net autorise toutes les reconstitutions (en supposant qu’elle soit gauchère). Il se peut qu’elle tende la main pour  :

  • apporter une nouvelle carafe  (c’est une Serveuse) ;
  • demander du feu (c’est une Allumeuse)  ;
  • décharger son pistolet sur le Peintre ou le Militaire (c’est une Jalouse) ;
  • pervertir l’innocent Clown blanc (c’est une Femme Fatale).

Dans l’économie du tableau , nous l’appelerons l’Intruse.

En l’absence de mains, les trois fumeurs sont tout aussi indéchiffrables : peut être discutent-ils (bouche fermées ?), peut-être jouent-ils aux cartes ou aux dés ? Nous les appellerons les Joueurs : et celui des trois qui s’isole du groupe à la fois par sa position et son costume, se rendant ainsi plus vulnérable  – le Clown Blanc – nous l’appellerons le Pigeon.

Une femme debout, deux hommes côte à côte attablés en face d’un  personnage singulier, blafard comme une apparition. Cela ne vous rappelle rien ?

Il était en tout cas dans l’air du temps  de moderniser le vieux thème, où le Christ ressuscité se fait reconnaître de ses disciples en rompant le pain avec eux.

L’idée n’était pas absurde de transposer les Pélerins d’Emmaüs sous les espèces de ces deux errants que sont le Peintre  en pèlerine et le Dragon en tenue de campagne.

Tandis que le clown blanc constituait un cryptique  auto-portrait christique,   avec sa couronne d’épine métamorphosée  en collerette et ses trois plaies sanguinolentes en forme de croix sur sa face blanche.

Le malentendu de Soir Bleu, l’insatisfaction que sa contemplation nous laisse, viennent du fait que tout nous pousse à l’interpréter comme une scène de genre… alors que c’est – peut être – le seul tableau religieux de Hopper. source : artifexinopere.com

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