« Prénom de ta mère » + « and the » + « métier de ton père en anglais au pluriel » ça te donne un nom crédible de groupe pop rock de merde aux sonorités années 80 de merde –
rions un peu – Ptiluc : Faces de rat – Albert Camus, La peste
rions un peu – Ptiluc : Faces de rat –
« La cité elle-même, on doit l’avouer, est laide. D’aspect tranquille, il faut quelque temps pour apercevoir ce qui la rend différente de tant d’autres villes commerçantes, sous toutes les latitudes. Comment faire imaginer, par exemple, une ville sans pigeons, sans arbres et sans jardins, où l’on ne rencontre ni battements d’ailes ni froissements de feuilles, un lieu neutre pour tout dire ?
Le changement des saisons ne s’y lit que dans le ciel. Le printemps s’annonce seulement par la qualité de l’air ou par les corbeilles de fleurs que de petits vendeurs ramènent des banlieues ; c’est un printemps qu’on vend sur les marchés. Pendant l’été, le soleil incendie les maisons trop sèches et couvre les murs d’une cendre grise ; on ne peut plus vivre alors que dans l’ombre des volets clos. En automne, c’est, au contraire, un déluge de boue. Les beaux jours viennent seulement en hiver. »
le monde change – Gianluca Gambino aka Tenia : la métamorphose
le monde change – Gianluca Gambino aka Tenia : la métamorphose
» En se levant un matin après une nuit de rêves inquiétants, Gregor Samsa se découvrit transformé, dans son lit, en un énorme insecte. «
Ce sont les premiers mots de « La métamorphose » de Kafka (1912),
le début de la lente « mort » psychique et physique du « voyageur de commerce ». Quelques lignes plus loin, Samsa-cafard découvre une partie de son ventre « couverte de nombreux petits boutons blancs qu’il ne pouvait expliquer. Il essaya de les toucher avec une de ses pattes, mais il dut la retirer immédiatement, car à leur contact, il éprouva une sensation de froid. » Peut-être que cette sensation de froid indique la double « peine » de Kafka : l’une, envers son corps à travers les premiers symptômes d’une maladie dont il mourut quelques années plus tard, l’autre, liée à un interdit œdipien présent depuis toujours et révélée par son amour pour Felice Bauer, rencontrée quelques mois plus tôt. Notre hypothèse est que Kafka réagit à la « sensation de froid » à travers une intention psychique inconsciente destructive irrationnelle, mais triomphante, parce qu’elle « confirme » le destin déjà écrit d’un échec œdipien : ici Laios triomphe et tue Œdipe. Le cafard kafkaïen est-il une illusion capable de s’étendre à la condition humaine tout entière (comme on l’interprète habituellement), ou s’agit-il d’un verdict inscrit dans le corps et prononcé par un Surmoi implacable, entraînant une maladie destructrice ?
Dans Le procès, Josef K. écrit : « un seul bourreau pourrait remplacer le tribunal entier ».
Pour lui, en effet, le bourreau gagne toujours son combat, car cette authentique transformation du destin est impossible. Tandis qu’elle le fut pour Freud durant les mêmes années (à l’époque de la première Guerre Mondiale). Face au traumatisme de la décadence, les autobiographies involontaires suivent deux chemins différents : Freud réécrit l’Œdipe comme Histoire et le relance dans le temps, Kafka réécrit l’Œdipe comme Maladie et y met fin. Ainsi, chez Kafka ne domine pas la Transformation, mais la Métamorphose, c’est-à-dire la mutation totale sans lien avec l’état précédent. Gregor Samsa ne se transforme pas, il se mue en cafard. Nous avons mutation et violence, mais il nous manque la troisième composante nécessaire l’invariance, selon Bion pour parler de transformation catastrophique : il ne reste rien du passé qui garde un minimum de continuité. Kafka ne souhaite pas changer, il veut plutôt que la réalité fasse un pas en arrière, que la vie reprenne son cours normal, comme par magie :
Le terme « métamorphose » issu du Grec, signifie « changement total ».
(…) Pour que la métamorphose se produise, le moi doit se déplacer par segments massifs, condensés, non suffisamment dissociés ou différentiés entre eux, et ainsi le passage d’un fragment du moi à un autre est un véritable changement de personnalité, une métamorphose. C’est ce que j’appelle objet agglutiné ou relation objectale agglutinée ». (Bleger, 1967, p. 101). « . Ainsi tout est réaménagé et acquiert un sens nouveau. C’est une réorganisation dans laquelle tous les éléments sont classés dans un ordre différent et s’adaptent à un moi situé à un niveau régressif, magique (…) C’est la rencontre avec une image interne, idéalisée, et c’est pour cela qu’elle apparaît avec les caractéristiques de la prédétermination ». Si : « La régression est trop intense, on court le risque de se dissiper et le contact avec l’autre devient indispensable pour circonscrire la régression et configurer à nouveau la personnalisation « en se reflétant dans l’autre » ; il s’agit donc d’une recherche de limites » (Bleger, 1967, p. 102). source : CAIRN
Sus domesticus est une sous-espèce de mammifères domestiques omnivores de la famille des Porcins, ou Suidés. Appelé porc (du latin porcus) ou cochon ou encore cochon domestique, il est resté proche du sanglier avec lequel il peut se croiser. (Wikipedia)
veille de 9 mars – Lighting a cigarette while fixing a Triumph Tiger Cub scrambler, 1962
veille de 9 mars – Lighting a cigarette while fixing a Triumph Tiger Cub scrambler, 1962
Elle portait des culottes, des bottes de moto Un blouson de cuir noir avec un aigle sur le dos Sa moto qui partait comme un boulet de canon Semait la terreur dans toute la région
Jamais elle ne se coiffait, jamais elle ne se lavait Les ongles pleins de cambouis mais sur le biceps elle avait Un tatouage avec un coeur bleu sur la peau blême Et juste à l’intérieur, on lisait « Papa je t’aime » Elle avait un petit ami du nom de Paul-Lou On le prenait en pitié, un enfant de son âge Car tout le monde savait bien qu’elle aimait entre tout Sa chienne de moto bien davantage
laissez-moi vous expliquer ce qu’est le 8 mars, mademoiselle – Paul Delvaux (1897-1994) – L’école des savants, 1958
laissez-moi vous expliquer ce qu’est le 8 mars, mademoiselle, vous avez droit à des éclaircissements.
Paul Delvaux (1897-1994) – L’école des savants, 1958
Paul Delvaux est un peintre post-impressionniste, expressionniste puis surréaliste belge.
Le mansplaining est un concept féministe né dans les années 2010 qui désigne une situation dans laquelle un homme explique à une femme quelque chose qu’elle sait déjà, voire dont elle est experte, souvent sur un ton paternaliste ou condescendant. (Wikipedia)
tag : journée internationale des droits de la femme
autres publications bretzel liquide taguées Paul Delvaux
journée internationale – Marco van Duyvendijk, Oana, Roumanie
journée internationale – Marco van Duyvendijk, Oana, 13 ans, Roumanie
S’il y a une chose qui distingue la photographie de Marco van Duyvendijk, c’est son utilisation flamboyante de la couleur. L’Europe de l’Est terne et grise ? Les steppes vides de Mongolie, nues et sans couleur ? Pas vu à travers le viseur de Van Duyvendijk ! Le photographe nous emmène vers l’est avec lui lors de ses voyages pour enregistrer un monde inattendu : le paysage déchiré par la guerre du Haut-Karabakh, les villes fascinantes de Chine, mais surtout les âmes des pays qu’il visite, exprimées dans ses portraits de visages. dans lequel les mondes antiques affrontent l’ère moderne. source : fotomuseumdenhaag.nl
8 mars : la femme est un sapeur-pompier comme les autres
8 mars : la femme est un sapeur-pompier comme les autres
L’univers des sapeurs-pompiers est large. Plusieurs métiers et statuts existent. Pour vous y retrouver, nous vous proposons de répondre aux questions suivantes : Comment devenir volontaire (SPV), professionnel (SPP), militaire ou encore jeune (JSP) ? Comment intégrer le service de santé et de secours médical (SSSM) ou les métiers de la sûreté ? lire sur pompiers.fr
Le 8 mars est une journée de sensibilisation et de mobilisation des élèves des écoles, collèges et lycées pour les droits des femmes et l’égalité entre les filles et les garçons. source : education.gouv.fr
La pole dance (anglicisme parfois traduit par l’expression danse à la barre verticale) est une discipline qui mêle danse et acrobaties autour d’une barre (Wikipedia)
c’est donc toi le chevreau de dieu qui enlève le péché du monde
Évangile selon saint Jean 1, 29-34
En ce temps-là, voyant Jésus venir vers lui, Jean le Baptiste déclara : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ; c’est de lui que j’ai dit : L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. Et moi, je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. » Alors Jean rendit ce témoignage : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui. Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : ‘Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint.’ Moi, j’ai vu, et je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. » source : regnumchristi