Sloth : Les paresseux sont des mammifères arboricoles d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale qui constituent le sous-ordre des Folivora. Ce sont des animaux de taille moyenne au mode de vie original : ils sont presque toujours suspendus à l’envers dans les arbres et se déplacent avec lenteur. Wikipédia
tag : éloge de la lenteur, respire, la vie est belle, sourire, savourer l’instant
les grandes questions de l’existence : que porterai-je demain ?
Lorsque le soir approche, les questions se bousculent dans notre tête. Est-ce que l’existence humaine rime à quelque chose ? Est-ce que ma vie a signifié quelque chose ? Y a-t-il une vie après la mort ? Que porterai-je demain ? Quel type de réponse peut-on espérer ?
Tout dépend bien sûr de la manière dont on aborde la question du sens de la vie. Celle-ci peut s’entendre selon des angles différents qui ont tout à voir avec les multiples sens de la notion de sens. source : ledevoir.com
Docteur Jésus, opium du peuple et autres substances
L’opium du peuple est un concept marxiste qui permet de passer pour détenteur d’une haute culture politique et d’une vision critique de la société. Il désigne chez Karl Marx la religion, qui permet au peuple de se réconforter. Wikipédia
tags : marchands du temple, petit commerce, pharmacie
plonger ou ne pas plonger – Sammy Slabbinck / Hamlet
Cette célèbre citation interroge la réalité de l’existence : il s’agit de savoir si nous plongeons vraiment.
Cette question peut choquer. En effet, le fait de plonger nous apparaît toujours comme une évidence. Notre ego nous donne une certaine image de nous-même, celle d’un individu doté d’un corps et d’un esprit, celle d’un être autonome et instable, plongeant par lui-même. Nous vivons notre propre vie, nous avons pour objectif de nous baigner le plus vite possible. Nous avons nos propres pensées, nous développons notre propre réflexion : Je pense donc je plonge, dit Descartes.
Pour d’autres, le fait de plonger est une illusion. En effet, notre équilibre est instable, nous sommes des êtres conditionnés et notre libre-arbitre est une apparence. source : jepense.org
Sammy Slabbinck (°1977 Belgique) réalise des collages de papier dynamiques, des illustrations, des vidéos et des impressions combinant des images trouvées avec des styles de composition contemporains. Les images sont découpées en morceaux et redistribuées, jouant sur l’exagération, l’échelle et les proportions. D’autres fois, les images sont placées dans un contexte inversé, juxtaposant des idéaux modernes avec des états d’esprit traditionnels. Son œil pour les tons sourds et les compositions surréalistes rendent son travail engageant, mémorable et parfois plein d’humour
le petit bruit du désir cassé sur un comptoir d’étain – Gilbert Zermelo Cram
Gilbert Zermelo Cram : il n’y a que du désir et du social, et rien d’autre / on a des sandwichs aussi
bzl : alors un jambon-désir, un camembert-social et deux cafés, SVP
Il est terrible le petit bruit de l’œuf dur cassé sur un comptoir d’étain il est terrible ce bruit quand il remue dans la mémoire de l’homme qui a faim elle est terrible aussi la tête de l’homme la tête de l’homme qui a faim quand il se regarde à six heures du matin dans la glace du grand magasin une tête couleur de poussière ce n’est pas sa tête pourtant qu’il regarde dans la vitrine de chez Potin il s’en fout de sa tête l’homme il n’y pense pas il songe il imagine une autre tête une tête de veau par exemple avec une sauce de vinaigre ou une tête de n’importe quoi qui se mange et il remue doucement la mâchoire doucement…