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les vacances de Mr Magritte

les vacances de Mr Magritte - Paul Neberra
les vacances de Mr Magritte – Paul Neberra

les vacances de Mr Magritte – Paul Neberra

Dans un petit hôtel non loin du lac,

tout le monde profite du beau temps. Arrive Monsieur Magritte, au volant de sa vieille voiture pétaradante. Magritte n’est pas un vacancier comme les autres : ce n’est pas un fumeur de pipe, c’est un rêveur, élégant mais maladroit, qui ne peut pas s’empêcher d’attirer l’attention sur lui. La présence de Magritte a tôt fait d’irriter les autres vacanciers. Les enfants, par contre, l’adorent. source : google

« Mon travail reflète beaucoup mon inconscient ! 

Surtout dans ma façon de voir le monde et de résoudre mes peurs et mes angoisses. Les images que je crée apparaissent comme un médiateur entre mon inconscient et la réalité environnante, c’est-à-dire, d’un point de vue psychanalytique, une interprétation profonde de divers aspects de mon esprit.

Ce que j’ai compris au fil du temps, c’est que tout le processus de création et d’interprétation n’est pas réussi. Et de cette façon je suis en partie condamné à un processus constant d’évolution et d’apprentissage pour mieux lire les messages de mon subconscient.

Je ne suis pas dépourvu d’opinions et d’inquiétudes

sur le monde qui m’entoure, même parce que c’est ce point qui crée sans doute l’instabilité dont j’ai besoin pour résoudre du mieux que je peux, par la peinture. Tout au long de ce processus qui a commencé à un jeune âge, j’ai fini par m’identifier au surréalisme et plus tard au surréalisme pop et dans ces mouvements artistiques j’encadre mon travail.

De cette façon, je peux souligner que le surréalisme et les artistes lowbrow / Pop Surrealism sont une grande influence, mais en ce qui concerne la technique et la représentation, je me retrouve dans le classicisme, le réalisme et la renaissance. »

Paul Neberra

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Ma (brette) Zèle Tophe !

le passage du Christ à basse altitude

le passage du Christ à basse altitude - Misha Gordin : the silent arrow
le passage du Christ à basse altitude – Misha Gordin : the silent arrow

le passage du Christ à basse altitude – Misha Gordin : the silent arrow

Misha Gordin est un photographe conceptuel né en Lettonie pendant l’occupation soviétique.

Depuis des décennies l’artiste produit des photos en noir et blanc utilisant les ombres, la répétition, les formes et surtout le corps humain.
Les thèmes récurrents de son travail sont, la peur, l’aliénation, la résistance et la lutte de l’être humain pour son identité.
Son travail est très sombre mais aussi très politique face à notre société d’uniformisation. texte : journal-du-design.fr

site de Misha Gordin

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tag : la position du christ couché

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le monde change

le monde change - Gianluca Gambino aka Tenia : la métamorphose
le monde change – Gianluca Gambino aka Tenia : la métamorphose

le monde change – Gianluca Gambino aka Tenia : la métamorphose

 » En se levant un matin après une nuit de rêves inquiétants, Gregor Samsa se découvrit transformé, dans son lit, en un énorme insecte. « 

Ce sont les premiers mots de « La métamorphose » de Kafka (1912),

le début de la lente « mort » psychique et physique du « voyageur de commerce ». Quelques lignes plus loin, Samsa-cafard découvre une partie de son ventre « couverte de nombreux petits boutons blancs qu’il ne pouvait expliquer. Il essaya de les toucher avec une de ses pattes, mais il dut la retirer immédiatement, car à leur contact, il éprouva une sensation de froid. »
Peut-être que cette sensation de froid indique la double « peine » de Kafka : l’une, envers son corps à travers les premiers symptômes d’une maladie dont il mourut quelques années plus tard, l’autre, liée à un interdit œdipien présent depuis toujours et révélée par son amour pour Felice Bauer, rencontrée quelques mois plus tôt.
Notre hypothèse est que Kafka réagit à la « sensation de froid » à travers une intention psychique inconsciente destructive  irrationnelle, mais triomphante, parce qu’elle « confirme » le destin déjà écrit d’un échec œdipien : ici Laios triomphe et tue Œdipe.
Le cafard kafkaïen est-il une illusion capable de s’étendre à la condition humaine tout entière (comme on l’interprète habituellement), ou s’agit-il d’un verdict inscrit dans le corps et prononcé par un Surmoi implacable, entraînant une maladie destructrice ?

Dans Le procès, Josef K. écrit : « un seul bourreau pourrait remplacer le tribunal entier ».

Pour lui, en effet, le bourreau gagne toujours son combat, car cette authentique transformation du destin est impossible. Tandis qu’elle le fut pour Freud durant les mêmes années (à l’époque de la première Guerre Mondiale).
Face au traumatisme de la décadence, les autobiographies involontaires suivent deux chemins différents : Freud réécrit l’Œdipe comme Histoire et le relance dans le temps, Kafka réécrit l’Œdipe comme Maladie et y met fin.
Ainsi, chez Kafka ne domine pas la Transformation, mais la Métamorphose, c’est-à-dire la mutation totale sans lien avec l’état précédent. Gregor Samsa ne se transforme pas, il se mue en cafard.
Nous avons mutation et violence, mais il nous manque la troisième composante nécessaire l’invariance, selon Bion pour parler de transformation catastrophique : il ne reste rien du passé qui garde un minimum de continuité. Kafka ne souhaite pas changer, il veut plutôt que la réalité fasse un pas en arrière, que la vie reprenne son cours normal, comme par magie :

Le terme « métamorphose » issu du Grec, signifie « changement total ».

(…) Pour que la métamorphose se produise, le moi doit se déplacer par segments massifs, condensés, non suffisamment dissociés ou différentiés entre eux, et ainsi le passage d’un fragment du moi à un autre est un véritable changement de personnalité, une métamorphose. C’est ce que j’appelle objet agglutiné ou relation objectale agglutinée ». (Bleger, 1967, p. 101).
« . Ainsi tout est réaménagé et acquiert un sens nouveau. C’est une réorganisation dans laquelle tous les éléments sont classés dans un ordre différent et s’adaptent à un moi situé à un niveau régressif, magique (…) C’est la rencontre avec une image interne, idéalisée, et c’est pour cela qu’elle apparaît avec les caractéristiques de la prédétermination ». Si : « La régression est trop intense, on court le risque de se dissiper et le contact avec l’autre devient indispensable pour circonscrire la régression et configurer à nouveau la personnalisation « en se reflétant dans l’autre » ; il s’agit donc d’une recherche de limites » (Bleger, 1967, p. 102). source : CAIRN

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comprendre les expressions françaises the truth (de toilette)

à part bien sûr Michel Drucker

à part bien sûr Michel Drucker
à part bien sûr Michel Drucker

à part bien sûr Michel Drucker / Renaud

lire sur les lèvres, en étant assis dessus

La lecture labiale consiste à s’asseoir sur les lèvres d’une personne., Pour être bien assis, la bouche doit avoir une forme particulière. source : Wikipedia

Prototype de canapé Salvador Dali x Oscar Tusquets Red Lips ‘Salivassofa’ (1972).

« La réalisation du projet Salivasofá a commencé en 1972 lorsque Oscar Tusquets a proposé à Salvador Dalí de reproduire en trois dimensions et à échelle réelle le tableau de 1936 « Retrato de Mae West pudiendo ser utilizado Como sala de estar » (Visage de Mae West qui peut être utilisé en tant qu’appartement surréaliste) au Musée du théâtre (Teatro Museo) de Figueras.

« En 1974, tout était préparé pour le développement et la production de la Salivasofá, qui n’a jamais abouti. Seuls six prototypes ont été fabriqués. Nous savions qu’il en existait un – celui du salon Mae West du Dali’s Theatre Museum à Figueas, jusqu’à la prise de conscience de ce canapé actuel, le seul prototype disponible sur le marché.

« Le matériau dans lequel il est fabriqué est une mousse de polyuréthane recouverte d’un revêtement en polidur rouge. »

source : 1stdibs 

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aller plus haut – Henryk Waniek

aller plus haut - Henryk Waniek
aller plus haut – Henryk Waniek

aller plus haut – Henryk Waniek

Peintre et graphiste, écrivain et journaliste, critique d’art et littéraire – Henryk Waniek, tableau intitulé Le chemin est si long… en 1975.

Des escaliers raides ne menant nulle part, le monde à l’extérieur des fenêtres, qui ravit par la vue d’un paradis ordonné, ainsi que le labyrinthe et le texte explicatif sur la bande, conduisent le spectateur à des réflexions sur le chemin de sa propre vie. Le peintre, cependant, n’avait pas l’intention d’expliquer les vérités de la vie à qui que ce soit dans ce tableau. Dans l’une des interviews, il a déclaré : « Je ne m’inquiète pas du sens de ces images et de ce qu’elles servent finalement. […] Votre décision à ce sujet est plus importante que la mienne. Souviens-toi de ce privilège qui te donne toujours et en toute circonstance un avantage sur l’artiste » 2 . L’artiste croyait que ses « peintures sont, en un sens, « à lire » et c’est probablement pourquoi il y a une similitude entre mon art et l’écrit. Je crois que sans littérature il n’y a pas de performance picturale » source : eyetrackinginmuseum.muzeum-torun.pl

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tag : surréalisme

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Portrait de la jeune fille en feu

Portrait de la jeune fille en feu - Alice Wellinger, slip
Portrait de la jeune fille en feu – Alice Wellinger, slip

Portrait de la jeune fille en feu – Alice Wellinger, slip

Tableau d’une révolution amoureuse

Céline Sciamma filme la troublante rencontre entre deux jeunes femmes, une peintre (Noémie Merlant) et son modèle (Adèle Haenel), dans la Bretagne du XVIIIe siècle.

Pour que Marianne et Héloïse se rencontrent, il faut passer la mer. Sur une rive, une jeune femme peintre, convoquée par une comtesse qui voudrait qu’elle fasse le portrait de sa fille, afin de l’envoyer au fiancé de cette dernière, un aristocrate italien. Sur l’autre rive, qui borde une île ou un promontoire entouré par l’Atlantique, la promise à peine sortie du couvent, où elle aurait dû passer sa vie si son aînée n’était pas morte. source : Le Monde

Alice Wellinger est une artiste basée en Autriche | illustrateur.
Sous son travail éditorial, elle développe son art personnel, surréaliste,
ironique, traitant des troubles du quotidien et des souvenirs d’enfance.

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je vous écoute

je vous écoute - Marion Peck : Lady with a Gold Necklace
je vous écoute – Marion Peck : Lady with a Gold Necklace

je vous écoute – Marion Peck : Lady with a Gold Necklace

« Admirer le travail de Marion Peck,

figure de proue du Surréalisme Pop aux États-Unis, c’est se promener à pas feutrés dans un univers sombre et fantasque, une féerie bizarre où cohabitent animaux de la forêt, créatures grotesques et enfants mélancoliques. Parfois appelé ironiquement Lowbrow Art, le Surréalisme Pop est un mouvement pictural apparu à la fin des années 70 en Californie, et dont Marion Peck et son mari, l’artiste américain Mark Ryden, se trouvent être les deux principaux représentants aujourd’hui.

Comme souvent chez les artistes de cette mouvance, le travail de Peck rappelle les fantaisies d’Alice au Pays des Merveilles. Ses références et ses sources d’inspiration cependant vont bien au-delà du roman de Lewis Caroll. Ses œuvres conversent avec les tableaux célèbres de la Renaissance. Parfaitement maîtrisée, sa technique, elle aussi, s’inscrit dans l’héritage direct des peintres classiques de la tradition occidentale. » source : danyszgallery

le site de Marion Peck

L’écoute bienveillante

« Dominique Clerc attire notre attention sur le trajet de notre écoute au cours de l’exercice de notre métier. Elle nous propose d’en faire un objet interne et d’observer ce détour qu’est notre travail de l’écoute. C’est donc en insistant sur le point de vue dynamique qu’elle porte son attention sur les deux produits de la cure que sont la libre association, qui serait en fait mieux nommée parole d’incidence et l’attention en égal suspens qui est une attention régrédiente. Elle refuse la facilité que peut offrir le terme de « contre-transfert » et préfère entendre les deux discours asymétriques de séance, leurs opérations et procès psychiques spécifiques, ainsi que leurs contagions, leurs mutualités, leurs complicités.

C’est une telle écoute d’une double processualité qui permit à Freud d’esquisser sa conception de l’implication du langage dans l’obtention de l’effet thérapeutique de la méthode psychanalytique. » source : cairn

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tag : oeil, surréalisme

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range ta chambre

range ta chambre - Marc Le Mené - Chambre mentale  (mental camera)
range ta chambre – Marc Le Mené – Chambre mentale  (mental camera)

range ta chambre – Marc Le Mené – Chambre mentale  (mental camera)

La série des Chambres Mentales a été commencée par Marc Le Mené en 1996 et se poursuit jusqu’à aujourd’hui. En vingt ans s’est ainsi constitué un ensemble de 250 photographies.

La « chambre mentale » désignée par Marc Le Mené est la chambre photographique, qui devient elle-même relais de la boîte crânienne où s’inventent les images qu’elle capte. Le motif de la boîte et plus largement de l’espace clos est devenu son terrain d’élection dans lequel il met en scène des compositions et situations à la teneur surréaliste. source : paris-art

Marc Le Mené, le 27 février 2022 : « J’en suis à 320 numéros… Et c’est pas fini …. »

tag : le dictateur, globe terrestre

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Ma (brette) Zèle Tophe !

soutiens-moi

soutiens-moi / Florence Poullain : Salvador Dali, Femme à la tête de roses, 1981
soutiens-moi / Florence Poullain : Salvador Dali, Femme à la tête de roses, 1981

soutiens-moi / Florence Poullain : Salvador Dali, Femme à la tête de roses, 1981

Dali et la rose

« L’utilisation par Dalí de la fleur de rose dans son art a traversé de nombreux médiums différents. Dans la sculpture en bronze d’Alice au pays des merveilles (conçue en 1977), les mains et les cheveux de la femme se sont épanouis en roses symbolisant la beauté féminine et la jeunesse éternelle.

Dans la sculpture de Dalí, Woman of Time, (conçue en 1973), la figure féminine tient une rose parfaitement formée sur une tige, l’horloge qu’elle a drapée sur son bras fait allusion à la prise de conscience que la beauté peut être indépendante du temps. Dalí a souvent représenté la figure féminine avec une tête non pas de cheveux, mais comme un bouquet de roses, pour symboliser éventuellement leur sexualité latente, comme dans la sculpture « Hommage à la mode » (conçu en 1971)

Dalí a peint une rose parfaite dans son tableau de 1958 « La rose méditative ». L’image est un paradoxe visuel, base fondamentale du surréalisme, la rose semble « flotter » dans le ciel, méditant au-dessus de deux minuscules personnages, rappelant Jean François Millets L’Angélus’ ,(1856), l’un des favoris de Dalí peintures. L’un des pétales est recouvert d’une goutte d’eau, créant un effet tridimensionnel lumineux.

Ici, Dalí utilise la technique du trompe-l’œil pour tromper le spectateur ; en fait, la rose semble avoir de la profondeur dans la peinture, contrastant avec le ciel bleu uni dans lequel elle se trouve, conduisant à un incroyable effet tridimensionnel.

Une autre sculpture en bronze de Dalí qui encapsule la figure féminine avec la tête de roses est, Femme a La Tete de Rose . (1981). Haute de deux mètres, cette sculpture surréaliste rend une fois de plus évidente l’obsession continue de Dalí pour le symbole des béquilles. La Femme à La Tête de Roses se tient sur deux béquilles, une plus longue (s’élevant de la base) soutenant son bras droit. Sur son bras gauche sont positionnés plusieurs doigts de deux mains désincarnées, qui la maintiennent fermement. La partie supérieure de la sculpture est une figure phytomorphe, la tête entière devenant un bouquet fleuri d’où s’élève une corne, donnant une dimension animale à la figure. Dalí représente toujours des personnages ancrés dans la fantaisie, qui, à leur tour, prennent des significations différentes lorsqu’ils sont assemblés avec des objets extérieurs et incongrus ». source : Daliuniverse

Florence Poullain

« Plusieurs sujets de prédilections se dégagent de son œuvre : la nature, les paysages, les êtres vivants du plus petit au plus grand, le graphisme … Les détails retiennent  son attention : une couleur, une texture, une ambiance, une atmosphère … » à voir sur florence-poullain.fr

L’Homme à tête de chou 

est un album-concept de Serge Gainsbourg de 1976, youtube

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nous irons marcher en forêt

nous irons marcher en forêt - tree bark tabis by Hugh Hayden
nous irons marcher en forêt – tree bark tabis by Hugh Hayden

nous irons marcher en forêt – tree bark tabis by Hugh Hayden

tu porteras tes chaussettes en écorce d’arbre. (Les tabi sont une forme traditionnelle de chaussettes japonaises)

le bois dans tous ses états par le sculpteur Hugh Hayden