« les corps chez » Gunther von Hagens : ceci est ma peau
Il y a une quarantaine d’années, l’anatomiste allemand Gunther von Hagens inventa une nouvelle technique de préservation des corps humains, la plastination. Elle permet de conserver intactes les tissus biologiques. Une fois la peau retirée, on découvre alors tous les secrets de notre anatomie. C’est un processus d’aspiration qui nous permet de remplacer les liquides corporels par des polymères, telle que le silicone ou encore la résine. Après cela, le spécimen est déshydraté et désarticulé comme un pantin. On peut lui faire prendre une position de vie et on peut littéralement le saisir, ce qui est très utile pour enseigner l’anatomie.
Angelina Whalley, conservatrice des expositions « Body Worlds » francetvinfo.fr
travaux pratiques : que faire avec son hystérique ?
travaux pratiques : que faire avec son hystérique ?
Paul Richer, “Swelling of the neck in a hysterical patient”
Paul Marie Louis Pierre Richer, né le 17 janvier 1849 à Chartres et mort le 17 décembre 1933 à Paris, est un neurologue, anatomiste, historien de la médecine, illustrateur, sculpteur et médailleur français. Wikipédia
tags : loisirs créatifs, vacances, histoire de la psychiatrie, langue, hystérie, mansplaining, étude de cas, créativité
« Les risques sanitaires sont aussi plus grands pour les femmes que pour les hommes », écrit le quotidien britannique The Guardian. L’hypothèse que la canicule tue davantage les femmes est relativement récente.
Risque sanitaire plus grands pour les femmes âgées
Elle avait connu une première illustration en France en 2003. « Quand on observe des populations dans différentes tranches d’âges, on constate que durant cet épisode caniculaire le taux de mortalité chez les femmes était en moyenne 15 % plus élevé que chez les hommes », ont écrit des chercheurs néerlandais qui, dans un article publié en 2018, ont analysé une soixantaine d’études entre 2000 et 2016 s’intéressant à la mortalité pendant les canicules.
Une autre étude, toujours menée aux Pays-Bas en 2021, affine un peu ce constat. En s’intéressant au taux de mortalité lié à des températures extrêmes dans le pays, les scientifiques de l’université d’Amsterdam ont constaté que l’écart entre le nombre de décès chez les hommes et les femmes pendant les périodes les plus chaudes augmentait avec l’âge, surtout après 65 ans.
Moins de transpiration et une plus longue longévité ?
Mais « je pense que les facteurs sociaux et environnementaux jouent un rôle tout aussi important pour expliquer cette surmortalité féminine », assure Ilan Kelman, spécialiste des questions de santé à l’University College de Londres (UCL) qui travaille sur l’impact sanitaire des catastrophes naturelles. source : france24.com