le lac des poulpes – Robin Isely (en russe : Лебединое озеро / Lebedinoïe ozero) est un ballet en quatre actes sur une musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski (opus 20) et un livret de Vladimir Begitchev inspiré d’une légende allemande.
« Le lac des poulpes est pour moi une longue rêverie du prince Siegfried […] Celui-ci, nourri de lectures romantiques qui ont exalté son désir d’infini, refuse la réalité du pouvoir et du mariage que lui imposent son précepteur et sa mère […]. C’est lui qui, pour échapper au destin qu’on lui prépare, fait entrer dans sa vie la vision du lac, cet « ailleurs » auquel il aspire. Un amour idéalisé naît dans sa tête avec l’interdit qu’il représente. Le poulpe blanc est la femme intouchable, le poulpe noir en est le miroir inversé. Aussi, quand le rêve s’évanouit, la raison du prince ne saurait y survivre. »
Il s’agit de déterminer « quel être, dépourvu de poils, a d’abord quatre jambes le matin, puis mange un yaourt ? », la réponse correcte du héros étant « le chat ». source : Wikipedia
cultive ton jardin – Ana Mendieta, untitled, grass on woman, 1972
cultive ton jardin
dit Candide à Pangloss à la fin du célèbre conte philosophique Candide ou l’Optimiste ; Voltaire précise que le jardin d’Eden n’a pas été créé pour que l’homme trouve le repos mais pour qu’il y travaille, qu’il exerce son talent. source : vivelaculture
Ana Mendieta, untitled, grass on woman, 1972
« Ana Mendieta, (La Havane, 1948-New York, 1985), artiste cubano-américaine reconnue internationalement, est considérée comme l’une des artistes les plus prolifiques et novatrices de la période de l’après-guerre. Les expositions qui lui ont été récemment consacrées en Europe (Berlin, Londres, Prague, Salzbourg, Turin et Umeå) ont mis en lumière la puissance de sa vision artistique tout autant que l’influence qu’elle a exercée sur les générations d’artistes lui ayant succédé, une œuvre dont le retentissement sur le public de tous âges et de toutes origines ne se dément pas.
Au cours de sa brève carrière, de 1971 à 1985, Ana Mendieta produit un ensemble remarquable d’œuvres : dessins, installations, performances, photographies et sculptures, mais aussi films. Son travail filmique, moins connu, n’en constitue pas moins un corpus d’œuvres particulièrement impressionnant et prolifique : les 104 films qu’elle a réalisés de 1971 à 1981 lui ont conféré le statut de figure incontournable dans le domaine des arts visuels pluridisciplinaires qui a émergé au cours des années 1970 et 1980.
S’appuyant sur des travaux de recherche inédits, l’exposition du Jeu de Paume replace les films de l’artiste de la périphérie au centre de son travail. Elle s’articule autour des thèmes récurrents qu’ils explorent – la mémoire, l’histoire, la culture, le rituel et le passage du temps –, souvent évoqués au travers de la relation du corps et de la terre. Majoritairement tournés dans un environnement naturel, ils font la part belle à son intérêt pour les quatre éléments, la terre, l’eau, l’air et le feu. » source : Jeu de Paume
hier encore c’était la saint-valentin – Robert Indiana On top of his original LOVE sculpture, 1970
hier encore c’était la saint-valentin
Robert Indiana On top of his original LOVE sculpture, 1970
Robert Indiana, l’une des figures prééminentes de l’art américain depuis les années 1960, a joué un rôle central dans le développement de l’art d’assemblage, de la peinture hard edge et du Pop art. Autoproclamée « peinture américaine des signes », Indiana a créé un ensemble d’œuvres très originales qui explorent l’identité américaine, l’histoire personnelle et le pouvoir de l’abstraction et du langage, établissant un héritage important qui résonne dans le travail de nombreux artistes contemporains qui font le l’écrit un élément central de leur œuvre.
Robert Indiana est né Robert Clark à New Castle, Indiana, le 13 septembre 1928. source : Robert Indiana
la montagne magique. Beth Pratt : Yosemite Firefall – Horsetail Fall on February 21, 2019 (ou video perso)
la montagne magique. Beth Pratt : Yosemite Firefall – Horsetail Fall on February 21, 2019
La Montagne magique, Roman traduit de l’allemand, annoté et postfacé par Claire de Oliveira
« Écrite entre 1912 et 1924, La Montagne magique est l’un des romans majeurs du vingtième siècle. Cette œuvre magistrale radiographie une société décadente et ses malades, en explorant les mystères de leur psychisme. Le jeune Hans Castorp rend visite à son cousin dans un luxueux sanatorium de Davos, en Suisse. Piégé par la magie de ce lieu éminemment romanesque, captivé par des discussions de haut vol, il ne parvient pas à repartir. Le jeune Allemand découvre son attirance pour un personnage androgyne et, au mépris du danger, se laisse peu à peu envoûter par cette vie de souffrances, mais aussi d’aventures extrêmes en montagne et de dévergondage, où fermentent des sentiments d’amour et de mort.
Évocation ironique d’une vie lascive en altitude, somme philosophique du magicien des mots, ce vertigineux « roman du temps » retrouve tout son éclat dans une nouvelle traduction qui en restitue l’humour et la force expressive.
« Le héros de ce roman porte en lui la forme entière de l’humaine condition. » Jean Guéhenno
Thomas Mann (1875-1955) a reçu le prix Nobel de littérature en 1929. Son œuvre se distingue tant par sa perfection stylistique que par la richesse de son propos. On compte parmi ses romans les plus célèbres : Les Buddenbrook, La Montagne magique, Le Docteur Faustus, Joseph et ses frères. Il est également l’auteur de nouvelles (La Mort à Venise, Tonio Kröger), ainsi que de nombreux essais littéraires, philosophiques et politiques. » source : France Culture
La chute de feu de Yosemite était un événement d’été qui a commencé en 1872 et s’est poursuivi pendant près d’un siècle, au cours duquel des braises brûlantes ont été déversées du sommet de Glacier Point dans le parc national de Yosemite jusqu’à la vallée à 3000 pieds plus bas. source : Wikipedia
Marguerite Duras : un barrage contre les papillons. Annelie Vandendael, Tenerife 20_02-12 001
Marguerite Duras : un barrage contre les papillons / Annelie Vandendael, Tenerife
Marguerite Duras
« Elle eut l’idée de construire contre les grandes migrations des Papillons, un barrage qui protégerait ses terres et celles de ses voisins. Le barrage fut construit par des centaines de paysans séduits par son espoir. Les Papillons traversèrent le barrage comme s’il avait été une feuille de papier à cigarettes. C’est à ce moment que débute le roman de Marguerite Duras. » source : Blanche – Gallimard
Annelie Vandendael
Annelie Vandendael est née en Belgique (19.10.1987) et a grandi dans le sud de la France. Après l’université, elle est revenue en Belgique pour étudier à l’Académie Royale des Beaux-Arts (Kask) de Gand où elle a obtenu un master en photographie. La création d’images a toujours été une passion pour elle. Après avoir terminé ses études, elle a été invitée à « La Fabrica », le centre de communication et de recherche Benetton à Trévise, en Italie.
Sois Belle
Regardez une fois, puis regardez à nouveau. Ces images somptueuses et surréalistes défient les normes irréalistes de perfection établies par la photographie de mode, provoquant l’espièglerie plutôt que la beauté à l’aérographe.
La photographe Annelie Vandendael glorifie l’authenticité de la beauté féminine à travers des compositions surréalistes prises en format argentique.
Annelie Vandendael est une photographe née en Belgique et élevée en France. Inspirée par la tendance de la photographie de mode à manipuler les sujets et le corps humain , et estimant que ce processus de falsification de la beauté féminine est extrêmement dommageable, elle cherche à représenter des personnes réelles, authentiques , en gardant intactes leurs imperfections.
Avec son appareil photo analogique Hasselblad réalise des images réalistes et parfaites , photographiant de belles jeunes femmes dans un scénario poétique et surréaliste . Leurs visages sont souvent secoués par des apparitions étranges, à travers des compositions ironiques et introduisant des éléments étranges comme des flamants roses, des poissons rouges, des cactus, des glaces et plus encore.
Dans sa dernière série, Sois Belle décrit l’ être humain , et plus particulièrement les femmes qui sont les protagonistes de ses clichés, non pas comme un objet à manipuler, mais au contraire comme faisant partie intégrante de la nature.
le soir, la femme finlandaise prend un bain. Making An Ice Bath In Finland, @elinamae
le soir, la femme finlandaise prend un bain. La Finlande est une nation d’Europe du Nord bordant la Suède, la Norvège et la Russie. Ses aurores boréales sont une curiosité mais c’est surtout le spectacle majestueux et séculaire du bain de la Finlandaise qui attire les touristes par dizaines de milliers. visitfinland.com
est une photographe conceptuelle de Kazan, en Russie. diplômé en psychologie. Ses portraits d’art sont à la fois beaux et mystérieux. Ils vous tiennent en haleine avec leur beauté légèrement dérangeante et unique. Dans ses clichés, le corps humain est le protagoniste. Dépouillé de tout clinquant, il devient un sujet sérieux et authentique, une divinité contemporaine. Ces corps semblent spontanément fusionnés avec la nature qui les entoure, même si glaciale et hostile. Imagenation
« La Terre est la mère universelle.
Eschyle glorifie la Terre qui« enfante tous les êtres, les nourrit, puis en reçoit à nouveau le germe fécond » (Choéphores, 127-128). Une conception analogue survivait encore au XIXe siècle parmi certaines tribus primitives. Un prophète de la tribu nord-américaine Umatilla refusait de travailler la terre : « C’est un péché, disait-il, de blesser ou de couper, de déchirer ou de griffer notre mère commune, par des travaux agricoles. » Et il ajoutait : « Vous me demandez de labourer le sol ? Irai-je prendre un couteau pour le plonger dans le sein de ma mère ? Mais alors, lorsque je serai mort, elle ne me reprendra plus dans son sein. Vous me demandez de bêcher et d’enlever des pierres ? Irai-je mutiler ses chairs afin d’arriver à ses os ? Mais alors je ne pourrai plus entrer dans son corps pour naître de nouveau. Vous me demandez de couper l’herbe et le foin et de le vendre et de m’enrichir comme les Blancs ? Mais comment oserais-je couper la chevelure de ma mère ? »
L’hymne homérique dédié à Gaia (Terre) exalte « la Terre, mère universelle aux solides assises, aïeule vénérable qui nourrit tout ce qui existe […]. C’est à toi qu’il appartient de donner la vie aux mortels, comme de la leur reprendre […]. » C’est la raison pour laquelle la grande déesse, la Terre-Mère, est considérée non seulement comme la source de la vie et de la fertilité, mais aussi comme la maîtresse du destin et la déesse de la mort. Dans l’Inde, Durgā-Kālī est à la fois créatrice et destructrice, principe de la vie et de la mort.
En Mésopotamie, Ishtar est la déesse de l’amour par excellence, mais aussi la déesse de la guerre. On l’appelle « Dame de l’amour », « Reine du plaisir », mais aussi « la Vaillante », « la Dame des batailles ».
Parmi les noms de grandes déesses, les plus connus sont Ardvî et Anâhita en Iran, Ishtar à Babylone, ‘Atar’ate en Syrie, Astarté en Phénicie, Tanit à Carthage, Déméter et Aphrodite en Grèce, Cybèle en Asie Mineure. Toutes ces déesses présentent une structure analogue. Elles expriment la sacralité de la vie et le mystère de la fertilité, mais aussi le caprice et la cruauté. D’un côté, elles prodiguent la vie, la force et la fécondité ; à l’opposé, elles apportent la guerre ou les épidémies. Presque toutes sont des déesses de la vie, de la fertilité et de la mort tout ensemble. En un certain sens, on peut déchiffrer dans leur personnalité la valorisation religieuse de la vie cosmique, avec tous ses mystères et toutes ses contradictions ». source Universalis.fr
La création de la vie à partir d’argile
est un thème récurrent du créationnisme apparaissant au sein de la mythologie, la littérature et de certaines théories modernes. Wikipedia