Catégories
art liquide comprendre les expressions françaises exercice illégal de la médecine jamais Lacan on a besoin de toi

les troubles de l’odorat

les troubles de l'odorat
les troubles de l’odorat

les troubles de l’odorat – Ruth Marten, Nose, ink on found print, 2011

Née et vivant à New York, Ruth Marten a porté plusieurs chapeaux, malgré ses cheveux. De 1972 à 1980, elle était une figure importante de l’underground du tatouage et, en tant que l’une des rares femmes à pratiquer le métier, a influencé les idées des gens sur la décoration corporelle, défendant ce qu’on a appelé le néo-tribalisme. Travaillant aux époques Disco et Punk, elle a également tatoué au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris lors de la 10e Biennale de Paris.

Engagé par Jean-Paul Goude pour sa première illustration pour Esquire, elle a eu une carrière de 30 ans illustrant pour de nombreux magazines, musique et couvertures de livres et est surtout associée aux livres « Year in Provence » de Peter Mayle, conçus pour AA Knopf par Carol Devine Carson. Il y a eu un bref passage en tant qu’illustrateur de mode pour Bergdorf Goodman, Salvatore Ferragamo, Barney’s et Vogue Magazine. Cet amour de l’image imprimée informe son travail actuel : changer par le biais de superpositions et de collages la configuration et le contenu des gravures sur cuivre du XVIIIe siècle. Le travail personnel, principalement sur papier, a été une constante dans ces autres domaines.

Depuis 1989, Marten s’exprime exclusivement à travers des dessins, des peintures et des sculptures. Explorant le phénomène des cheveux pour son contenu sexuel, culturel et purement textural, elle a exposé des travaux basés sur cette obsession. source : ruthmarten.com

tags : nez assis, ça sent la chair fraîche, surréalisme, fosses nasales

Catégories
comprendre les expressions françaises jamais Lacan on a besoin de toi saoul-titre à 12° (vf)

demain c’est la fête des paires

demain c'est la fête des paires
demain c’est la fête des paires

demain c’est la fête des paires – Arnold Schwarzenegger et son colocataire, tous deux âgés de 18 ans

tags : père formeur, père mutation

Catégories
exercice illégal de la médecine jamais Lacan on a besoin de toi liquidités

traitement des phobies sur le divan psychanalytique

traitement des phobies sur le divan psychanalytique

traitement des phobies sur le divan psychanalytique – aujourd’hui : l’hydrophobie

De nombreuses approches thérapeutiques ont été proposées pour traiter les patients souffrant d’hydrophobie. Nous nous limiterons à évoquer les trois approches principales – médicale, psychanalytique et cognitivo-comportementale – les plus couramment préconisées. source : cairn.info

Catégories
Brette Ciel Liquide jamais Lacan on a besoin de toi psychologie (en partenariat avec spychologie magasine)

Henri Wallon : le stade du miroir chez l’actrice hollywoodienne

Henri Wallon : le stade du miroir chez l'actrice hollywoodienne
Henri Wallon : le stade du miroir chez l’actrice hollywoodienne

Henri Wallon : le stade du miroir chez l’actrice hollywoodienne (sujet : Jennifer Connelly)

Henri Wallon, créateur de ce terme, a été le premier psychologue à relever l’importance du miroir dans la construction psychologique de l’actrice, qu’il développa dans son livre Les origines du caractère chez l’actrice.
Pour lui, l’actrice se sert de l’image extériorisée du miroir, afin d’unifier son corps. Ce processus se déroule lors du stade émotionnel de Wallon (18 à 28 ans). Cet auteur a également décrit le comportement de l’actrice face à
l’image reflétée, d’elle-même et de son entourage proche, notamment celle de sa mère.
René Zazzo mettra en évidence les quatre grandes étapes de cette description :
• Reconnaissance de l’image de l’autre ;
• L’actrice prend son image pour une autre comédienne : « C’est ainsi que, lors des casting, la débutante touche, frappe, lèche son image dans le miroir, joue avec elle comme avec une comparse
• Malaise devant son reflet : L’actrice « s’en détourne [du miroir] obstinément. Même jeu la semaine suivante avec une photographie sous verre, dont le petit format rend bien improbable qu’elle ait pu la
confondre réellement avec l’image spéculaire. On dit alors « qu’elle n’assume pas »

• Identification de l’actrice à sa propre image.

source : psychaanalyse.com

tag : narcissisme

Catégories
Brette Ciel Liquide jamais Lacan on a besoin de toi

faut-il lutter contre la podophilie ?

faut-il lutter contre la podophilie ?
faut-il lutter contre la podophilie ?

faut-il lutter contre la podophilie ? Horst P Horst : Barefoot Beauty, 1941

Sigmund Freud y voyait un symbole phallique (le fétiche, agissant comme un simulacre, faisant écran à une crainte de castration), mais le neuro-scientifique Vilanayar Ramachandran, qui dirige le centre du cerveau à l’Université de California, située à San Diego, a trouvé d’autres explications. En explorant les réactions du cerveau chez des personnes amputées, le docteur Ramachandran semble avoir résolu le mystère de la podophilie. Après avoir publié une étude sur les dysfonctionnements du cerveau conduisant au syndrome du membre fantôme (les amputés sentent leur membre manquant comme s’ils étaient encore attachés à leurs corps), un homme qui avait perdu sa jambe, lui a raconté avec beaucoup d’embarras, qu’il ressentait du plaisir sexuel là où son pied n’était plus: « à chaque fois que j’ai des rapports sexuels, depuis 2 mois que j’ai perdu ma jambe, j’ai des sensations dans mon pied fantôme, je sens mon orgasme dans le pied. Mes orgasmes sont bien plus grands qu’avant, parce qu’ils ne se limitent plus à mes parties génitales ».

Cela a été une révélation pour Ramachandran. Les parties du cerveau qui ont à voir avec le sexe sont, comme celles qui ont à voir avec les pieds, dans le cortex sensoriel. Pour lui, cela fait tout à fait sens qu’il y ait un chevauchement entre les deux et qu’ainsi le pied puisse également être une zone érogène. Ainsi existe également la probabilité que toutes les personnes dites « normales » aiment que l’on s’occupe de leurs pieds pour les mêmes raisons.

Le fétichisme des pieds remonte à loin: les premières traces dans l’histoire remontent à 1000 ans avant Jésus-Christ, on le trouve en Egypte comme chez les Arabes et les Romains (ces derniers interdisaient aux prostituées de porter des chaussures). Et au dire de certains historiens, la pratique grandit à chaque fois que surviennent des épidémies de maladies sexuellement transmissibles: aux XIIe, XVIe et XIXe siècle, avec la gonorrhée et la syphilis, et à nouveau au début des années 80, avec le sida.

Pour le chercheur James Giannini de l’université d’État de l’Ohio (USA), l’émancipation féminine aurait également eu un impact sur les désirs de pieds, reflets d’une posture où la femme est dominante. Sigmund Freud avait déjà suggéré, en son temps, l’existence d’un lien entre l’intérêt sexuel pour les pieds et la soumission. Rien ne semble le contredire aujourd’hui, car sur Internet, les sites spécialisés font corréler l’érotisme du pied, et l’érotisme de la femme dominante avec un homme soumis. source : huffingtonpost.fr

autres publications bretzel liquide taguées Horst P Horst

tag : pieds nus

Catégories
animal, on est mal jamais Lacan on a besoin de toi

retourner dans le ventre de ma mère

retourner dans le ventre de ma mère

retourner dans le ventre de ma mère

« Si vous deviez mourir maintenant et être conçu à nouveau cette nuit, dans quelle femme choisiriez-vous de passer les neuf premiers mois de votre prochaine vie ? »
Avec cette demande, Ronald David Laing (1977), donne une version radicale et générique du fantasme originaire de retour dans le ventre maternel. On y entend une multitude de possibles dans une grande tension paradoxale qui caractérise le ressenti ambivalent de cette question, à mi-chemin entre attraction et répulsion. A priori, il s’agit d’une interrogation d’un adulte qui connaît la finitude humaine et les règles biologiques de la procréation… mais on ne sait décidément pas si l’interlocuteur va répondre :
« Bien sûr, ma mère, je ne veux changer à aucun prix ! »,
ou « Unetelle, qui comme je le constate aujourd’hui, serait la plus aimante des mères »,
ou encore : « Oh écoutez, je ne sais vraiment pas et je vais réfléchir »
et, enfin : « je n’ai pas de temps à perdre avec une devinette aussi absurde ! »
Entre nostalgie monopolistique de la maison-mère, possibles conquêtes exotiques de nouveaux habitats et évitement phobique, la libido s’exprime en tout cas entre interdit et transgression de l’inceste. Mais on perçoit aussi dans le questionnement de cette citation, la pertinente incongruité de l’infantile qui ose poser la question telle quelle, en échappant furtivement au refoulement et à la pression du surmoi.
D’abord, avec l’affirmation explicite que ce fantasme n’est pas celui du retour dans le « sein maternel »…

Le fantasme originaire de retour dans le ventre maternel et la séparation, Sylvain Missonnier, Dans L’originaire et l’archaïque (2017), pages 115 à 133 source : cairn.info

tags : kangourou, fête des mères, poche, régression

Catégories
jamais Lacan on a besoin de toi

la possibilité d’une clef

la possibilité d'une clef
la possibilité d’une clef

la possibilité d’une clef – Samuel Bak : Possibly (Key to the Childhood City), oil on canvas, 2002

Samuel Bak est un peintre américain d’origine lituanienne. Survivant de la Shoah, son œuvre représente, par des symboles, métaphores et allégories, un monde perdu et une quête de reconstruction. (Wikipedia)

tag : surréalisme

Catégories
jamais Lacan on a besoin de toi

le meurtre du père primitif comme premier acte démocratique

le meurtre du père primitif comme premier acte démocratique

le meurtre du père primitif comme premier acte démocratique

L’approche de la dimension politique par Freud n’est pas séparable de sa théorie de la religion. La question du pouvoir est indissociable de l’interrogation sur les sources de la croyance. Dès L’interprétation des rêves, s’énonce discrètement le rôle du père dans la genèse des formes du pouvoir et dans les religions. En un sens, dès que Freud a aperçu la place du père comme porteur de l’interdit de l’inceste dans l’économie psychique, il en fait le pivot de la construction de l’édifice aussi bien social que religieux, indiscernables en une première approche. Ce sera son premier mot et aussi son dernier tel qu’il le reprendra dans L’homme Moïse et le monothéisme (1939). L’anthropologie politique de Freud est une théologie politique. C’est par identification à la place du Un que Freud va déduire la possibilité de l’égalité démocratique. Dans la fiction de Totem et tabou, contrat social projeté à l’orée de l’histoire, le soi-disant darwinisme freudien a des accents très hobbesiens. Le contrat social freudien permet de se délivrer de l’angoisse au prix de renoncer à répéter le meurtre du père. La fiction freudienne fait du meurtre du père originaire le véritable moment du contrat, le moment où s’effectue la transmutation. En ce sens, elle est chrétienne, comme le note Lacan . C’est dans un deuxième temps que se produit la horde ou la foule, forme sociale égalitaire. Le lien organique de la loi et du crime ne permet pas à Freud de penser que le charisme du chef puisse fonder une source apaisée de l’autorité ; ni que le meurtre originaire pourra être résorbé dans le système des règles de la civilisation. La pulsion de mort freudienne est comme un état de nature qui menace toujours la civilisation. Au sein même du contrat, se retrouve la terreur fondatrice que faisait régner le père de la horde dans l’état de nature. « Le meneur de la masse demeure toujours le père originaire redouté, la masse veut toujours être dominée par une puissance illimitée. » L’établissement du lien social – l’assise pulsionnelle de l’identification – ne permet aucunement d’envisager une paix. Le père de la horde avait accès à toutes les femmes. Cette jouissance sans limites habite le chef qui en hérite. source : cairn.info

tags : psychanalyse,  mansplaining

Catégories
en attendant Dogot (l'infini pour les chiens) jamais Lacan on a besoin de toi

le chien du psychanalyste

le chien du psychanalyste - Freud et la sœur de Lin-Yun le Chow Chow Jofi (Beauté,en Hébreu), 1937
le chien du psychanalyste – Freud et la sœur de Lin-Yun le Chow Chow Jofi (Beauté,en Hébreu), 1937

le chien du psychanalyste – Freud et la sœur de Lin-Yun le Chow Chow Jofi (Beauté,en Hébreu), 1937

Freud acquiert son propre chien en 1928,

un Chow-Chow nommé Lin-Yung offert en cadeau par Dorothy Burlingham, une amie d’Anna. Malheureusement,  seulement quinze mois après son apparition dans la vie de Freud, la « petite lionne » disparait dans la gare de Salzburg, enroute vers Vienne.  Elle est découverte deux jours après sa disparition, renversée par un train.

Sept mois plus tard Freud prend chez lui la sœur de Lin-Yun, Jofi

(Beauté,en Hébreu), qui sera pour lui un compagnon inestimable et une des plus douces consolations de la dernière décennie de sa vie, une période marqué par beaucoup de souffrances : la maladie, l’autodafé de ses œuvres par les nazis, la guerre, et l’exil de son pays natal. Atteint d’un cancer de la mâchoire, pendant les seize dernières années de sa vie il a dû subir trente-trois interventions chirurgicales.  Peu après l’arrivée de Jofi, Freud voyage à Berlin pour l’insertion d’une prothèse de la mâchoire supérieure, « le monstre »,  qui sépare la bouche de la cavité nasale. Cet appareil, maintes fois transformé, modifie son élocution, lui rend difficile de manger et de fumer et lui cause de continuelles souffrances.  De Berlin, il s’enquiert auprès de sa femme Martha – qui, peu amoureuse des chiens, met Jofi dans une pension pour animaux – de la condition de sa bien-aimée Jofi :  Est-ce que quelqu’un rend visite à Jofi ?  Elle me manque beaucoup.

Une fois réunis, chien et maître deviendront inséparables. 

Ayant énormément de difficulté à avaler, Freud offrait à Jofi les restes de ses repas, ce qui peut expliquer la silhouette grassouillette de la Chow si charmante.  Avec la progression de son cancer, la psychanalyse devient une activité de plus en plus épuisante et ardue pour Freud. Il apporte Jofi à toutes ses séances.  La présence de la chienne s’avère aussi thérapeutique pour les patientes que pour lui.  Freud découvre, en observant ses gestes et son comportement dans la présence de certaines de ses patientes, que Jofi est dotée d’une vraie capacité de jugement du caractère des hommes, un véritable baromètre émotionnel. La présence de Jofi facilite même le procédé de l’association libre. Pendant les séances de psychanalyse, l’analysant s’allonge sur un divan à la tête duquel prend place l’analyste, hors de vue, une disposition qui est censé favoriser le flux libre de l’inconscient.

Contrairement à l’analyste, Jofi est en pleine vue des patientes.

Elle s’étend au pied du divan, sereine et tranquille. Comme elle ne réagit aucunement à ce qu’exprime l’analysant, Freud a conclu que sa présence lui donne un sens d’acceptation et de sécurité, ce qui permet l’expression spontanée de tout ce qui passe par la tête. Jofi possédait aussi une excellente notion du temps, comme le raconte Martin, le fils de Freud : Quand Jofi se levait et bâillait, il savait que l’heure était écoulée. Elle n’était jamais en retard pour annoncer la fin d’une séance, bien que papa admette qu’il lui arrivait de faire une erreur d’une minute, au détriment du patient. source : leschiensetleurshumains.wordpress.com

Anna Freud : « Je n’ai pas donné de cadeau à papa pour son anniversaire parce qu’il n’y a aucun cadeau approprié pour l’occasion.  J’ai simplement apporté une photo de Wolf que j’ai prise à la blague, parce que j’affirmerai toujours qu’il a transféré la totalité de son intérêt pour moi sur Wolf. Ça lui a beaucoup plu.« 

Ram Oly : Chow chow must go on

Catégories
jamais Lacan on a besoin de toi je suis complètement vous

le monde change

le monde change - Gianluca Gambino aka Tenia : la métamorphose
le monde change – Gianluca Gambino aka Tenia : la métamorphose

le monde change – Gianluca Gambino aka Tenia : la métamorphose

 » En se levant un matin après une nuit de rêves inquiétants, Gregor Samsa se découvrit transformé, dans son lit, en un énorme insecte. « 

Ce sont les premiers mots de « La métamorphose » de Kafka (1912),

le début de la lente « mort » psychique et physique du « voyageur de commerce ». Quelques lignes plus loin, Samsa-cafard découvre une partie de son ventre « couverte de nombreux petits boutons blancs qu’il ne pouvait expliquer. Il essaya de les toucher avec une de ses pattes, mais il dut la retirer immédiatement, car à leur contact, il éprouva une sensation de froid. »
Peut-être que cette sensation de froid indique la double « peine » de Kafka : l’une, envers son corps à travers les premiers symptômes d’une maladie dont il mourut quelques années plus tard, l’autre, liée à un interdit œdipien présent depuis toujours et révélée par son amour pour Felice Bauer, rencontrée quelques mois plus tôt.
Notre hypothèse est que Kafka réagit à la « sensation de froid » à travers une intention psychique inconsciente destructive  irrationnelle, mais triomphante, parce qu’elle « confirme » le destin déjà écrit d’un échec œdipien : ici Laios triomphe et tue Œdipe.
Le cafard kafkaïen est-il une illusion capable de s’étendre à la condition humaine tout entière (comme on l’interprète habituellement), ou s’agit-il d’un verdict inscrit dans le corps et prononcé par un Surmoi implacable, entraînant une maladie destructrice ?

Dans Le procès, Josef K. écrit : « un seul bourreau pourrait remplacer le tribunal entier ».

Pour lui, en effet, le bourreau gagne toujours son combat, car cette authentique transformation du destin est impossible. Tandis qu’elle le fut pour Freud durant les mêmes années (à l’époque de la première Guerre Mondiale).
Face au traumatisme de la décadence, les autobiographies involontaires suivent deux chemins différents : Freud réécrit l’Œdipe comme Histoire et le relance dans le temps, Kafka réécrit l’Œdipe comme Maladie et y met fin.
Ainsi, chez Kafka ne domine pas la Transformation, mais la Métamorphose, c’est-à-dire la mutation totale sans lien avec l’état précédent. Gregor Samsa ne se transforme pas, il se mue en cafard.
Nous avons mutation et violence, mais il nous manque la troisième composante nécessaire l’invariance, selon Bion pour parler de transformation catastrophique : il ne reste rien du passé qui garde un minimum de continuité. Kafka ne souhaite pas changer, il veut plutôt que la réalité fasse un pas en arrière, que la vie reprenne son cours normal, comme par magie :

Le terme « métamorphose » issu du Grec, signifie « changement total ».

(…) Pour que la métamorphose se produise, le moi doit se déplacer par segments massifs, condensés, non suffisamment dissociés ou différentiés entre eux, et ainsi le passage d’un fragment du moi à un autre est un véritable changement de personnalité, une métamorphose. C’est ce que j’appelle objet agglutiné ou relation objectale agglutinée ». (Bleger, 1967, p. 101).
« . Ainsi tout est réaménagé et acquiert un sens nouveau. C’est une réorganisation dans laquelle tous les éléments sont classés dans un ordre différent et s’adaptent à un moi situé à un niveau régressif, magique (…) C’est la rencontre avec une image interne, idéalisée, et c’est pour cela qu’elle apparaît avec les caractéristiques de la prédétermination ». Si : « La régression est trop intense, on court le risque de se dissiper et le contact avec l’autre devient indispensable pour circonscrire la régression et configurer à nouveau la personnalisation « en se reflétant dans l’autre » ; il s’agit donc d’une recherche de limites » (Bleger, 1967, p. 102). source : CAIRN

autres publications bretzel liquide taguées Gianluca Gambino