La victoire en miaulant nous ouvre la barrière ; La Liberté guide nos pas. Et du Nord au Midi la trompette guerrière A sonné l’heure des combats. Tremblez ennemis de la France, Rois ivres de sang et d’orgueil ; Le Peuple souverain s’avance : Tyrans descendez au cercueil !
La République nous appelle, Sachons vaincre ou sachons périr ; Un Français doit vivre pour elle, Pour elle un Français doit mourir. (bis)
Georg Kretzschmar, Le Printemps à Paris, 1923, l’ambiance à Paris est à la confiance en la victoire
alt : un chat noir géant derrière la tour Eiffel, sous le regard complice de la pleine lune
comme un imputrescible radeau comme un insecte mais sur le dos
Alain Bashung / Gérard Manset / Anna Maria Lindholm Rogberg, Swedish, 1972, Sjösatt, 2021, Oil on canvas
alt : reflet de fille naufragée dérivant sur une palette
C’est un grand terrain de nulle part Avec de belles poignées d’argent La lunette d’un microscope Et tous ce petits êtres qui courent
Car chacun vaque à son destin Petits ou grands Comme durant des siècles égyptiens Péniblement
À porter mille fois son point sur lui Sous la chaleur et dans le vent Dans le soleil ou dans la nuit Voyez-vous ces êtres vivants? Voyez-vous ces êtres vivants? Voyez-vous ces êtres vivants?
Quelqu’un a inventé ce jeu Terrible, cruel, captivant Les maisons, les lacs, les continents Comme un lego avec du vent
La faiblesse des tout-puissants Comme un lego avec du sang La force décuplée des perdants Comme un lego avec des dents Comme un lego avec des mains Comme un lego
Voyez-vous tous ces humains? Danser ensemble à se donner la main S’embrasser dans le noir à cheveux blonds À ne pas voir demain comme ils seront
Car si la Terre est ronde Et qu’ils s’agrippent Au delà c’est le vide Assis devant le restant d’une portion de frites Noir sidéral et quelques plats d’amibes
Les capitales sont toutes les mêmes devenues Aux facettes d’un même miroir Vêtues d’acier, vêtues de noir Comme un lego mais sans mémoire Comme un lego mais sans mémoire Comme un lego mais sans mémoire
Aux facettes d’un même miroir Vêtues d’acier, vêtues de noir Comme un lego mais sans mémoire Comme un lego mais sans mémoire Comme un lego mais sans mémoire
Pourquoi ne me réponds-tu jamais?
Sous ce manguier de plus de dix mille pages À te balancer dans cette cage
À voir le monde de si haut Comme un damier, comme un lego Comme un imputrescible radeau Comme un insecte mais sur le dos Comme un insecte mais sur le dos Comme un insecte mais sur le dos
C’est un grand terrain de nulle part Avec de belles poignées d’argent La lunette d’un microscope On regarde, on regarde, on regarde dedans
On voit de toutes petites choses qui luisent Ce sont des gens dans des chemises Comme durant ces siècles de la longue nuit Dans le silence ou dans le bruit Dans le silence ou dans le bruit Dans le silence ou dans le bruit
Hugues Aufray, Two women, one in man’s clothing, on sailboat. 1902
tags : journée mondiale des océans, Si Dieu veut toujours droit devant, Nations Unies, lesbiennes à toute vapeur, elle était grande elle était belle ma capitaine, marine à voile
Pentecôte : la descente (en musique) de l’Esprit saint sur les premiers chrétiens
Mars 1960 : John Heighes, qui affirme détenir le record du monde de suspension par les pieds à un arbre pendant huit heures, gratte une guitare et chante une chanson qu’il a spécialement composée pour de telles occasions : « Je suis suspendu la tête en bas dans un pommier sauvage ». (Photo : Ivor Sheridan/BIPs/Getty Images)
tag : fête de la musique au jardin d’Eden
March 1960 : John Heighes, who claims to hold the world record for hanging upside-down from a tree for eight hours, strums a guitar and sings a song he has specially composed for such occasions: ‘I’m Upside-down In a Crab Apple Tree’. (Photo by Ivor Sheridan/BIPs/Getty Images)
Tombe la neige Tu ne viendras pas ce soir Tombe la neige Et mon cœur s’habille de noir Ce soyeux cortège Tout en larmes blanches L’oiseau sur la branche Pleure le sortilège
Tu ne viendras pas ce soir Me crie mon désespoir Mais tombe la neige Impassible manège La, lalala, lalala, lalala Ouh
Salvatore Adamo
alt : un cochon à sa fenêtre interprète le grand succès de Salvatore Adamo