Après des études de graphisme à l’université de Buenos Aires, il fonde le fanzine Kapop, dont six numéros paraissent entre 1998 et 2001. Il y dessine la plupart des récits, s’essayant avec bonheur à de nombreux styles graphiques. (Babelio)
nous attendions que le jour se lève – Yuri Shwedoff
Yuri Shwedoff est né en 1991 et a vécu au Kirghizistan jusqu’à l’âge de 9 ans, lorsque sa famille a décidé qu’il était temps de déménager en Russie pour que Yuri reçoive une bonne éducation artistique. En 2008, Yuri est diplômé du département de peinture du lycée d’art académique de Moscou de l’Académie russe des arts. A cette époque, il a également été nominé pour la Médaille de l’Académie des Beaux-Arts de Russie pour une série d’œuvres intitulée « Souzdal ». Récemment, Shwedoff est diplômé de l’Université d’art académique d’État de Moscou à Surikov et est actuellement membre de l’Union des artistes de Moscou.
« Souvent, avec mes amis artistes, nous discutons de nos rôles dans le monde et du rôle de l’art dans le système mondial de valeurs. Maintenant, tout change très rapidement et les choses importantes perdent leur importance. Peut-être que bientôt nous devrons survivre et chasser comme il y a plusieurs milliers d’années. Nous avons besoin d’artistes dans un tel monde, ou nous devrons tous prendre les lances et nous battre pour le dernier cheeseburger. Je crois que l’art aide les gens à ressentir les sentiments qu’ils ont au plus profond d’eux-mêmes. Comprendre ces sentiments et en même temps nous comprendre nous-mêmes. Apprendre à apprécier la beauté du monde. L’art nous aide à être ceux que nous devrions être – non seulement des bâtisseurs, mais aussi le public. L’art nous rappelle que le monde entier a été créé pour que nous apprécions sa beauté. C’est donc cool de créer et d’apprécier les créations. Ce sera important même lorsque nous retournerons à la grotte et dessinerons sur les murs. Et c’est un travail agréable de s’asseoir, de dessiner et de regarder des dessins animés. Que pourriez-vous demander de plus? »– Yuri Shwedoff. source : wowxwow.com
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patience – les poissons d’avril c’est dans 3 jours
patience – les poissons d’avril c’est dans 3 jours – Franco Matticchio
Franco Matticchio naît à Varese, Lombardie, en 1957. Illustrateur en 1979 au Corriere della Sera. En 1986, collabore à Linus, l’ambitieuse revue de BD qui accueille Topor, Arrabal, Copi. Parallèlement, des couvertures et des illustrations, de l’animation — comme le générique remarqué d’Il Mostro de Benigni – et toujours la presse, terrain de rêve pour Matticchio, car les éditeurs de journaux italiens laissent carte blanche aux dessinateurs. Mais sa biographie reste maigre, ce qui est normal pour un homme secret, solitaire, un artiste qui a la force de s’effacer derrière son oeuvre. Cristina Taverna, à la barre des éditions milanaises Nuages et amie proche de Matticchio, ajoute : “ le magnétisme de l’enfance transparaît autant dans sa production que dans sa personnalité. Dire qu’il est timide serait faux : il se risque totalement dans son travail.”
Outre le chat Jones, Matticchio a un second double : Monsieur Aïe, Il Signor Ahi en VO. Un autre petit homme sans épaisseur dont la tête se résume à un énorme globe oculaire. Aïe est aveugle au monde réel – bien sûr pour mieux voir le reste. source : galeriemartel.com
Cette expression comparative très ancienne, puisqu’elle date de la fin du XVIIème siècle, rappelle le chant si gai de cet oiseau que l’on prend comme type dans la locution proverbiale. Selon certains naturalistes, les pinsons, élevés avec soin, deviennent très familiers ; ils chantent quand on le leur demande et sont même capables de donner des signes d’amitié.
Or, chez les personnes, le chant dénote un caractère dégagé de tout branchage superflu ; n’est-il pas naturel que l’on ait comparé une personne très élaguée au pinson qui chante presque tout le temps. source : Midi libre
elle existe – François Roca : lumières intérieures
En marge de sa production pour l’édition jeunesse, François Roca peint depuis dix ans des femmes souvent solitaires. Dernièrement, l’artiste les a mises en lumière à sa façon dans des grandes toiles envoûtantes. La Huberty & Breyne Gallery nous les dévoilent le temps de l’exposition « François Roca, lumières intérieures ». Ces figures particulières semblent sorties des films américains des années 50, de l’univers de David Lynch ou d’une toile d’Edward Hopper. Elles dégagent une sensualité et une mélancolie palpable. Ces portraits nous évoquent une connaissance, une célébrité, les deux ou rien de cela, c’est tout le mystère François Roca. source : mensup.fr
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