Catégories
les belles histoires de tonton yves

dimanche : traîner à la maison

dimanche : traîner à la maison. Marie Hoeg posing in her woolen underwear, ca. 1900
dimanche : traîner à la maison. Marie Hoeg posing in her woolen underwear, ca. 1900

dimanche : traîner à la maison.

Dans un coffret marqué « privé », les photographes portraitistes Marie Høeg (1866-1949) et Bolette Berg (1872-1944) conservent une réserve de plaques de verre. Des images du couple s’amusant avec divers rôles de genre, ridiculisant la convention des hommes actifs et des femmes raffinées. De 1895 à 1903, elles dirigent le studio de photographie Berg & Høeg à Horten, en Norvège, où elles réalisent des portraits et des vues de Horten et de ses environs et vivent du produit des ventes.

Høeg avait une histoire d’activisme, créant des groupes pour lutter pour les droits des femmes. Bolette Berg était moins extravertie mais faisait partie intégrante de la campagne pour l’égalité des sexes. Les femmes n’ont obtenu le droit de vote en Norvège qu’en 1913. source : Flashbak

tag : LGBT+, sous-vêtements de laine, satire

Catégories
fête de la musique

avant il y avait des guitaristes moches

avant il y avait des guitaristes moches. Every Breath You Take – Larissa Liveir (ou video perso)

avant il y avait des guitaristes moches.

Every Breath You Take – Larissa Liveir, guitariste brésilienne qui s’est faite connaître sur Instagram et YouTube où elle cumule plus de 200 000 abonnés.

Catégories
les belles histoires de tonton yves

et puis, je m’étais remis à la lecture

je m'étais remis à la lecture
je m’étais remis à la lecture

et puis, je m’étais remis à la lecture.

Avec le développement rapide des technologies actuelles, revenir aux valeurs éducatives fondamentales est essentiel. Les robots ont accès à une large palette de choix en ce qui concerne les loisirs : tablettes, ordinateurs, smartphone, télévision, jeux vidéo, consoles portables. Le défi, en tant que programmeurs est de pouvoir les inciter à lire, en faisant de la lecture un moment plaisant et enrichissant pour le droïde. Roman d’aventures rétrofuturistes, magazine pour les jeunes, roman policier, bande dessinée, documentaire, revues spécialisées sur l’intelligence artificielle… quelle que soit la lecture, lire une dizaine de minutes par jour au moins favorise l’épanouissement des androïdes et des algorithmes.

La lecture présente de nombreux bienfaits pour les machines, que cela soit d’un point de vue intellectuel, psychologique ou relationnel. Découvrez pourquoi votre robot devrait lire quotidiennement, comment la lecture peut éveiller sa curiosité et comment le stimuler pour qu’il prenne goût à la lecture. source : Edigroup

Catégories
animal, on est mal gif animés avez-vous donc une âme

ferme tes jolis yeux, ma poupée

ferme tes jolis yeux, ma poupée
ferme tes jolis yeux, ma poupée

Ferme Tes Jolis Yeux par Berthe Sylva (video Youtube)

Dans son petit lit blanc et rose
Suzette jase en souriant
Elle babille mille choses
A sa douce et chère maman
Mais, chut, il faut dormir bien vite
Nous avons assez bavardé
Faites dodo chère petite
Car petit père va gronder
Et tout en berçant la gamine
La mère lui chante câline :

Ferme tes jolis yeux
Car les heures sont brèves
Au pays merveilleux
Au beau pays du rêve

Car tout n’est que mensonge
Le bonheur n’est qu’un songe
Ferme tes jolis yeux

Dans sa chambre de jeune fille
Suzette devant son miroir
A l’heure où l’étoile scintille
Vient se contempler chaque soir,
Elle admire sa gorge ronde,
Son corps souple comme un roseau,
Et dans sa tête vagabonde,
Naissent mille désirs nouveaux
Laisse là tes folles idées
Gentille petite poupée.

tag : insecte, comptine, Brette Sylva

Catégories
de l'autre côté du mouroir gif animés avez-vous donc une âme

retapeur de cervelle et machine à décerveler

Le retapeur de cervelles (Émile Cohl, 1910) vs La machine à décerveler (Alfred Jarry, Ubu Roi, 1896)
Le retapeur de cervelles (Émile Cohl, 1910) vs La machine à décerveler (Alfred Jarry, Ubu Roi, 1896)

retapeur de cervelles (Émile Cohl, 1910) et machine à décerveler (Alfred Jarry, Ubu Roi, 1896)

Emile Cohl : le retapeur de cervelle

Gaumont :

Émile Cohl collabore avec la société Gaumont de mai 1908 à septembre 1910. Il est d’abord recruté pour écrire des scénarios, puis rapidement, deux mois après, il est chargé de mettre en scène et ce en raison des multiples talents évoqués précédemment. Il sait écrire puisqu’il est l’auteur de plusieurs vaudevilles, il a, grâce à ses illustrations, une expérience certaine de la composition en images et n’ignore pas les subtilités de la direction d’acteur puisqu’il a lui-même joué la comédie. Les scénarios ne lui étaient rétribués qu’une vingtaine de francs, alors que la rémunération des films est en moyenne de 150 francs. Trois années de production presque équivalente : 20 films en 1908, 32 en 1909 et 29 en 1910, où il affirme des qualités qui lui permettront de subsister au sein d’une corporation labile. En 1908, il réalise autant de films de fiction, comiques et drames, que de féeries ou de films à trucs, et s’essaye juste au dessin animé. En 1909, sa production est majoritairement composée de films à trucs, tandis qu’en 1910, les dessins animés dominent. Le rythme est dans l’ensemble soutenu, inventant et réalisant un nouveau sujet par mois lorsqu’il s’agit de comédie ou de film à trucs, il peut par contre, passer près de deux mois sur les dessins. D’après le témoignage d’Étienne Arnaud, suite à la présentation parisienne de la Maison hantée, Émile Cohl se verra confier le soin de développer, pour la société Gaumont, le procédé du trucage image par image. L’affirmation est confirmée par la filmographie puisque parmi les films conservés plusieurs titres reposent exclusivement sur ce procédé, qui consiste à filmer photogramme par photogramme l’avancée progressive d’un objet, afin qu’une fois projeté à la vitesse de 16 images par seconde (aujourd’hui 24 images), l’objet paraisse se déplacer seul. Dans les Chaussures matrimoniales (1909) par exemple, les souliers de monsieur et de madame en anticipant sur la rencontre à venir aident à la formation du couple. Le Champion du jeu à la mode (1910) montre un homme parvenant à assembler les pièces d’un puzzle par la seule force de l’esprit. Tandis que dans le Mobilier fidèle (1910), les meubles saisis reviennent d’eux-mêmes à leur ancien propriétaire. Alors qu’il réalise ces films, Émile Cohl pense à adapter le principe au dessin. Marcel Lapierre, dans un article documenté (6 Marcel Lapierre, les Cent Visages du cinéma, Paris, Grasset, 1948, p. 65.), le souligne :

Tandis qu’il travaillait,

il fut visité par une inspiration : puisqu’il était avant tout dessinateur, pourquoi ne pas prendre ses dessins pour acteurs ? Pourquoi ne pas photographier des séries de dessins dont la projection au rythme cinématographique donnerait une illusion de mouvement ? […] Sans plus attendre, il se mit à l’ouvrage et réalisa le premier « dessin animé ».

Plutôt que « visité par une inspiration »,

il semble que Cohl se soit souvenu des jeux qui à l’instar du zootrope ou du phénakistiscope créent, en s’appuyant sur la décomposition, l’illusion du mouvement. La technique lui est familière, elle a déjà inspiré des illustrations, et lorsqu’il est interrogé en qualité de pionnier du dessin animé, il ne manque pas de s’y référer en préambule. Pour ce premier film, intitulé Fantasmagorie (1908), Émile Cohl s’inspire des croquis d’enfant et le spectateur assiste aux métamorphoses en forme d’élucubrations de personnages dénommés fantoches, sorte de bonshommes à membres bâton, dont les traits apparaissent en blanc sur fond noir. Léon Gaumont juge l’invention digne d’intérêt et s’incline devant le succès rencontré, car le film fait l’unanimité partout où il est projeté8. Transformation du procédé qui permet surtout de renouveler l’intérêt des films à trucs, dont la mode, d’après Victorien Jasset, a rapidement passé : « Après avoir eu un succès aussi énorme que mérité, le procédé américain fut presque abandonné, parce qu’il n’offrait plus assez de ressources ».

L’étude des films conservés suggère qu’Émile Cohl ait été dans l’obligation de se renouveler sans cesse. Jean-Georges Auriol (« Les premiers dessins animés cinématographiques, 1908, Emile Cohl ») le souligne également :

Cohl, qui a plus d’une petite invention à son actif, avait une ingéniosité inépuisable et venait à bout des trouvailles les plus compliquées. De toutes petites choses qui duraient trois ou quatre minutes sur l’écran lui demandaient des journées de recherches, de ruse et de persévérance.

« Ingéniosité inépuisable »

qui trouve dans un répertoire personnel les ressources de l’inventivité. On reconnaît une de ses têtes de pipe dans les Générations comiques (1909). Les Beaux-Arts mystérieux (1910) s’inspire de deux fantaisies publiées, tels que ces figures créées à partir d’allumettes bougies, présentées entre autres dans l’Illustration, ou à base d’épingles et de fil comme dans l’ABCD à la ficelle, invention qui lui a valu une médaille de vermeil au Concours Lépine. Dans Rêves enfantins (1910), il réemploie le serpent de Mon ami Polichinelle, un album pour enfants écrit par Albert Deparc, qu’il a illustré en 1897 et dans le Cerceau magique (1908), il retrouve les cocottes en papier qui scandaient les pages des Chambres comiques ou apparaissaient en motif dans le portrait charge de Georges Lorin, Hydropathe avec lequel il s’était associé pour créer le studio de photo. Cadre fleuris (1910) s’inspire des effets visuels produits par les chromatropes, objet dont il projetait les nuances dans ses séances de cinéma forain. Cohl s’attache à déployer les facéties visuelles qui composent son univers ludique, tandis que la désaffection des films à trucs l’oblige à employer ses talents en conformité avec l’esprit du temps. À l’instar de ses contemporains, il réalise des adaptations littéraires et anime au moyen de poupées le Tout Petit Faust (1910), d’après Gounod ou le Petit Chantecler (1910) d’après Edmond Rostand. Conformément aux préceptes en faveur du cinéma d’enseignement très répandus alors et auxquels souscrit Léon Gaumont, il réalise des films dont l’agencement chronologique n’est pas sans rappeler la progression didactique des conférences illustrées au moyen de vues sur verre. Il a par ailleurs été fait officier de l’Instruction publique en 1899. L’École moderne (1909), réalisé avec Étienne Arnaud, apparaît comme un manifeste en faveur du cinéma d’enseignement puisqu’il s’agit littéralement de la transposition en film d’un livre. Les Chapeaux des belles dames (1909) présente l’évolution des coiffes à travers les âges, tandis que les Douze Travaux d’Hercule (1910) traduit l’histoire mythologique. Succession chronologique qui d’après le fascicule promotionnel structurait également Dix Siècles d’Élégance (1910), film disparu à ce jour. Autant de sujets qu’on pourrait lui avoir suggérés, puisque la Bataille d’Austerlitz (1909), film d’enseignement militaire, est manifestement une commande. Léon Gaumont a en effet déposé, dès janvier 1900, un brevet pour « un système de production de bandes cinématographiques reproduisant des […] actions militaires ». Un cadre, somme toute assez docte, rapidement mis à mal par la caricature, qui a charge de défigurer les académismes. Pour les Locataires d’à côté (1909), Émile Cohl multiplie les techniques ou les trucages : dessin, papier découpé, cache qui lui permet de diviser son cadre en deux. Dans le Binettoscope (1910), il poursuit une déconstruction du dispositif cinématographique en s’autorisant une mise en abyme de la projection. Émile Cohl, se souvenant de son passé d’Incohérent, réalise le Peintre néo-impressionniste (1910) en hommage à Alphonse Allais dont un monochrome « primo-avrilesque » ornait les murs d’une de leurs expositions. Dans l’Enfance de l’art (1910) il fait littéralement des pieds et des mains avant d’oser le pied de nez et dans la Musicomanie (1910), il attaque les procédures didactiques déployées dans les films d’enseignement, en les associant à des personnages aux traits et attitudes des plus grossiers. Le dessin d’enfant ou le graffiti aurait finalement eut raison des dogmatismes : Émile Cohl quitte la société Gaumont.

Pathé :

D’après ses carnets, il pourrait avoir rejoint la société Pathé en raison d’une augmentation conséquente, mais temporaire, de ses appointements et l’aurait quittée suite à une « brouille ». Le changement de société, à première vue, n’aurait formellement que peu de conséquence, Émile Cohl avec le Retapeur de cervelles (1910), le Musée des grotesques (1911) ou les Fantaisies d’Agénor Maltracé (1911) paraît poursuivre les expérimentations précédentes : dessins au trait blanc sur fond noir, séquences animées associées à des prises de vues réelles, animations de dessins et de papiers découpés reprenant les traits stylistiques des caricatures.

source :

Les carnets filmographiques d’Émile Cohl ou le mouvement d’une œuvre : l’image par image de Gaumont à Éclair

The film notebooks of Émile Cohl or the movement of a work: image by image from Gaumont to Éclair. Valérie Vignaux

La machine à décerveler d’Alfred Jarry

Julien Schuh1 Détails1 CRIMEL – Centre de Recherche Interdisciplinaire sur les Modèles Esthétiques et Littéraires – EA 3311

Résumé : L’œuvre d’Alfred Jarry propose une utilisation singulière de la mémoire comme méthode de production textuelle. Jarry convoque les théories les plus récentes à son époque, dans les ouvrages de Théodule Ribot ou dans les cours de philosophie de Bergson, pour construire une image de la mémoire comme processus de vidange de l’esprit, destiné à ne conserver que l’essentiel de l’expérience humaine. Le processus de la mémorisation est pour Jarry d’abord oubli: c’est un mouvement d’effacement des contextes et de redistribution presque aléatoire des objets de l’expérience, qui doit permettre leur réutilisation dans une œuvre nouvelle. Celui qui sait utiliser sa mémoire ou plutôt, paradoxalement, celui qui sait oublier à bon escient, est capable de produire des textes parfaits, dépourvus de toute aspérité, des œuvres suggestives disponibles pour une multitude d’interprétations. Ce processus, qu’il nomme la ‘Machine à Décerveler’, représente, comme l’écrit Linda Stillman, ‘une métaphore du mécanisme de l’imagination et de l’écriture’.

Catégories
les belles histoires de tonton yves

l’hiver, c’était mieux avant

l’hiver, c’était mieux avant

L’hiver c’était mieux avant. Holland in the Winter of 1917. Courtesy of the Film Insitute of the Netherlands. La Hollande en hiver

Catégories
qui j'essuie

j’habite seul avec Lénine, dans un petit appartement

j'habite seul avec Lénine dans un petit appartement, je suis un communiste comme ils disent (Charles Aznavour)
j’habite seul avec Lénine dans un petit appartement, je suis un communiste comme ils disent (Charles Aznavour)

j’habite seul avec Lénine dans un petit appartement, je suis un communiste comme ils disent (Charles Aznavour)

Écrite par Aznavour, Comme ils disent aborde le thème du communisme et le tabou qu’il constitue, dans le début des années 2000. Si les quelques chansons de l’époque décrivaient le thème du communiste de façon frivole et moqueuse, Charles Aznavour est le premier à décrire l’histoire d’un homme « vivant seul avec Lénine » sans détours, ni sarcasme. Un double sens au troisième couplet traiterait presque du portrait d’un vieux garçon, puis vient : « Mais mon vrai métier, c’est la nuit / Que je l’exerce travesti : je suis artiste». Wikipedia : Comme ils disent

« En tant que dictatures à parti unique, les régimes se réclamant du communisme se sont tous rendus coupables de violations des droits de l’homme ; certains, comme l’URSS sous Staline et la Chine sous Mao, ont commis des crimes de masse, le nombre de leurs victimes s’élevant à plusieurs millions de morts. Le bilan historique du communisme, qui englobe un ensemble de réalités très différentes les unes des autres, demeure cependant, du fait même de sa complexité, contrasté et polémique. Le communisme a fait l’objet de diverses approches historiographiques concurrentes, longtemps handicapées par la difficulté d’accès aux documents et par les contextes politiques nationaux et internationaux. La fin de la guerre froide et l’ouverture des archives du bloc de l’Est ont depuis bouleversé le champ des études sur le communisme, sans mettre fin à toutes les controverses autour du sujet. » Source Wikipedia : Communisme

Catégories
art liquide

la femme qui est sur facebook n’a plus vingt ans depuis longtemps

Francien Krieg painting
Fade by Francien Krieg / Serge Reggiani : Sarah

Dutch artist Francien Krieg (1973) lives in the countryside in the middle of the Netherlands with her two children and husband, working full-time in her studio.

Catégories
saoul-titre à 12° (vf)

Les portes du pénis entier, bientôt vont se refermer

The Animals : House of the Rising Sun, 1964 / Johnny Hallyday

(ou video perso dans mediathèque)

Les portes du pénis entier Bientôt vont se fermer Et c’est là que je finirai ma vie Comm’ d’autres gars l’ont finie

Johnny Hallyday porte l’espoir de milliers d’hommes avec sa chanson « Les portes du pénis entier » consacrée aux avancées spectaculaires de la médecine ces dernières années :

L’Afrique du Sud réussit la greffe d’un pénis entier

« Pendant 17 ans, un Sud-Africain a vécu sans pénis, amputé après une opération de circoncision qui a mal tourné. Une équipe médicale du Cap a réussi une prouesse en greffant un pénis entier au patient ». (source : Le Dauphiné libéré)