
à quoi ça sert le vélo si t’as pas les roues ?
Alain Bashung / El Barrio, Photo by Arlene Gottfried, 1978
tag : no wheels for young men
alt : dans une rue de la ville, portrait d’un enfant juché sur le cadre d’une épave de vélo sans selle ni roues

sur leur rampe de lancement les fusées sont belles comme un pétard qu’attend plus qu’une allumette
Alain Bashung / New Hampshire Skiing , Photo by Slim Aarons, 1955
tags : feu d’artifice, Ça fait craquer, au feu les pompiers, pyrotechnie et ski d’été
alt : allongées sur la semelle de leurs skis appuyés sur leurs bâtons comme sur un transat, deux jeunes femmes sont orientées vers leur objectif solaire

comme un imputrescible radeau
comme un insecte mais sur le dos
Alain Bashung / Gérard Manset / Anna Maria Lindholm Rogberg, Swedish, 1972, Sjösatt, 2021, Oil on canvas
alt : reflet de fille naufragée dérivant sur une palette
C’est un grand terrain de nulle part
Avec de belles poignées d’argent
La lunette d’un microscope
Et tous ce petits êtres qui courent
Car chacun vaque à son destin
Petits ou grands
Comme durant des siècles égyptiens
Péniblement
À porter mille fois son point sur lui
Sous la chaleur et dans le vent
Dans le soleil ou dans la nuit
Voyez-vous ces êtres vivants?
Voyez-vous ces êtres vivants?
Voyez-vous ces êtres vivants?
Quelqu’un a inventé ce jeu
Terrible, cruel, captivant
Les maisons, les lacs, les continents
Comme un lego avec du vent
La faiblesse des tout-puissants
Comme un lego avec du sang
La force décuplée des perdants
Comme un lego avec des dents
Comme un lego avec des mains
Comme un lego
Voyez-vous tous ces humains?
Danser ensemble à se donner la main
S’embrasser dans le noir à cheveux blonds
À ne pas voir demain comme ils seront
Car si la Terre est ronde
Et qu’ils s’agrippent
Au delà c’est le vide
Assis devant le restant d’une portion de frites
Noir sidéral et quelques plats d’amibes
Les capitales sont toutes les mêmes devenues
Aux facettes d’un même miroir
Vêtues d’acier, vêtues de noir
Comme un lego mais sans mémoire
Comme un lego mais sans mémoire
Comme un lego mais sans mémoire
Aux facettes d’un même miroir
Vêtues d’acier, vêtues de noir
Comme un lego mais sans mémoire
Comme un lego mais sans mémoire
Comme un lego mais sans mémoire
Pourquoi ne me réponds-tu jamais?
Sous ce manguier de plus de dix mille pages
À te balancer dans cette cage
À voir le monde de si haut
Comme un damier, comme un lego
Comme un imputrescible radeau
Comme un insecte mais sur le dos
Comme un insecte mais sur le dos
Comme un insecte mais sur le dos
C’est un grand terrain de nulle part
Avec de belles poignées d’argent
La lunette d’un microscope
On regarde, on regarde, on regarde dedans
On voit de toutes petites choses qui luisent
Ce sont des gens dans des chemises
Comme durant ces siècles de la longue nuit
Dans le silence ou dans le bruit
Dans le silence ou dans le bruit
Dans le silence ou dans le bruit
Source : Musixmatch
Paroliers : Gerard Henri Manset

Oh Gerti Gerti Tu devrais pas m’laisser la nuit
Egon Schiele : portrait de Gerti Schiele, lithographie, 1909 / Alain Bashung : Gaby

Palme d’or marches de diamant – Kato Teruhide, Feeling of Autumn, Late 20th Century. – Alain Bashung
Kato Teruhide (1936 – 2015) étudie au Kyoto Art Collège et devient l’un des plus grands designers de kimono du Japon.
Mais en 1987, il décide de fermer son atelier et de se consacrer à l’art de l’estampe japonaise.
Ses oeuvres ne sont pas sans rappeler les gravures sur bois traditionnelles du XIXème siècle (Ukiyoe).
Amoureux de son Kyoto natal, il n’aura de cesse de présenter sa ville dans ses aspects traditionnels, comme les maisons des geishas, les sakuras (cerisiers en fleurs), les temples… mais avec une vision contemporaine bien à lui. Dans beaucoup de ses estampes, Kato Teruhide a ajouté une quantité plus ou moins significative de peinture à la main, apportant tout en subtilité du relief à ses estampes.
En 1988, il organise sa première exposition au Wako Department Store de Ginza et rencontre tout de suite le succès. source : estampes-japonaises.com
tag : Cannes

la nuit je marche – Ivan Kramskoy : Somnambulant, la somnambule (1871) / Alain Bashung
Ivan Nikolaïevitch Kramskoï, né le 27 mai 1837 à Ostrogojsk et mort le 24 mars 1887 à Saint-Pétersbourg, est un peintre et critique d’art russe, ainsi qu’une très importante figure intellectuelle des années 1860-1880, chef de file du mouvement de l’art démocratique russe. (Wikipedia)

C’est comment qu’on sort
Je voudrais descendre en bas
C’est comment qu’on sort
Cascadeur sous Ponce-Pilate
J’cherche un circuit pour que j’l’éclate
Alain Bashung : c’est comment qu’on freine (youtube)

Suzanne t’emmène écouter les sirènes / Alain Bashung / Pierre van Hanselaere : Susanna and the Elders, Suzanne et les vieillards, 1820
Alain Bashung – Suzanne – youtube
« Comme une pierre
Tu veux rester à ses côtés
Maintenant, tu n’as plus peur
De voyager les yeux fermés
Une flamme brûle dans ton coeur
Suzanne t’emmène écouter les sirènes
Elle te prend par la main
Pour passer une nuit sans fin
Comme du miel, le soleil coule
Sur Notre Dame des Pleurs
Elle te montre où chercher
Parmi les déchets et les fleurs
Dans les algues, il y a des rêves »