
les voyages dans le temps forment la jeunesse.
tag : SNCF c’est possible, Hassan Céheff, retour vers le futur
entre ici Jean Moulin – Tim Franco – Kissing Sauropods in then Gobi Desert (Erenhot, China)
Dans 1984 de George Orwell, une non-personne est quelqu’un qui a été vaporisé, dont le dossier a été effacé. De même, les transfuges nord-coréens que Tim Franco a choisi de représenter ont décidé de disparaître, fuyant parfois pour des raisons idéologiques et souvent par désespoir. La route vers la Corée du Sud est dangereuse et peut prendre des années, à travers les nombreuses frontières avec la Mongolie, le Laos, la Thaïlande et la Chine. Les voyages de ceux qui le font sont remplis de la peur d’être arrêtés et renvoyés dans des camps de travail. Arrivés en Corée du Sud, ils ont souvent du mal à trouver une nouvelle identité ; Perdus entre leur passé nord-coréen et leur avenir sud-coréen. source : timfranco.com
tags : dinosaures, les non-personnes
Nous irons jusqu’à San Francisco
Tiens bon la vague et tiens bon le vent
Hissez haut! Santiano !
Si Dieu veut, toujours droit devant
Hugues Aufray, youtube
du ciel avec des jouets par milliers
Pierre Mornet, illustrateur / Tino Rossi, petit papa noël
ne renonce jamais
Jest-nuts – Lewis Jesse Bridgman – 1903, l’hippopotame qui pouvait voler. (tout ce qui a des ailes doit voler)
autres illustrations sur Library of Congress
tag : tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir
le soir il aimait faire un petit tour au dessus du lac
Sylvie Forêt, art, collage et peinture
tags: chauve-souris, vampire
lève-toi et vole – Jaén Javier Ruiz Perez
Javier Ruiz (Jaén, 1989) a commencé à étudier le design graphique à Jaén en 2007. En 2013, il a étudié les études supérieures en illustration à Madrid. En 2014, il suit un atelier de peinture et de théorie des couleurs à Los Angeles (USA).
Il arrive un moment dans la carrière d’un peintre réaliste où il décide de la forme que prendra son discours, ou plutôt de son équidistance avec la tradition sur laquelle il se fonde. Pour Javier Ruiz Perez, cette identité a emprunté différentes voies, comme l’art urbain ou la figuration au sens strict. Or, cette vision du monde nous vient avec des nuances, comme un subtil renoncement au détail au profit d’un coup de pinceau expressif engagé dans le quotidien.
Disons que l’approche de la réalité de Javier ressemble à l’idée du cercle herméneutique, d’appréhender la totalité à partir d’un détail que nous comprenons grâce à cette même totalité. Ce sont les petits traits et les attitudes quotidiennes de ses personnages qui marquent le dialogue avec un tout qui, à première vue, pourrait nous sembler étranger.
Les peintures de Javier regorgent de non-lieux, de champs nus, de plateaux où l’âme humaine est réduite à une expression minimale. Ainsi, ses protagonistes travaillent, jouent et existent sans répondre aux raisons qui les ont conduits dans de tels lieux. La décontextualisation est importante, puisqu’elle met en évidence les traits qui donnent du caractère à l’œuvre, qu’il s’agisse de l’élimination des codes vestimentaires ou de l’ajout d’objets et d’attitudes d’une nécessaire disparité.
La peinture de Javier Ruiz est un dialogue sur les relations humaines, de petites histoires personnelles qui dialoguent avec des macro-structures universelles. C’est dans ce passage entre le banal et le sublime que Javier arrête le temps et se met au travail. Dans ce monde en transition, il bénéficie d’un large regard sur les idées qui le précèdent et sur celles qu’il souhaite concrétiser. source : victorlope.com